mercredi 9 décembre 2015

Face aux amalgames, « devoir de protection » de l’Etat vis-à-vis « de nos compatriotes musulmans » (Valls à l’Assemblée) | Respect mag

Face aux amalgames, « devoir de protection » de l'Etat vis-à-vis « de nos compatriotes musulmans » (Valls à l'Assemblée) | Respect mag

Face aux amalgames, « devoir de protection » de l'Etat vis-à-vis « de nos compatriotes musulmans » (Valls à l'Assemblée)

Manuel Valls a estimé mercredi devant l'Assemblée que l'Etat avait un devoir de protection » vis-à-vis des musulmans de France », confrontés aux « amalgames », après les attentats de Paris et de San Bernardino (Californie).
L'Etat a « un devoir de protection vis-à-vis de nos compatriotes et de nos concitoyens musulmans pour éviter les amalgames qu'on entend de l'autre côté de l'Atlantique, mais qu'on entend aussi dans notre pays », a déclaré le Premier ministre, à quelques jours du second tour des élections régionales, alors que le FN pourrait enlever, pour la première fois, une ou plusieurs régions.
« Les musulmans de France sont les premières victimes de l'islamisme radical », a estimé M. Valls, qui répondait à une question du député de Seine-et-Marne Yves Albarello (Les Républicains) concernant la mosquée de Lagny-sur-Marne, dans son département.
Une vaste opération de police avait visé le 2 décembre cette mosquée présentée comme salafiste, entraînant la fermeture du lieu de culte.
Selon le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, un revolver et des documents sur le jihad avaient alors été découverts chez des dirigeants de la mosquée. Les perquisitions avaient conduit à la notification de 22 interdictions de sortie du territoire et à « neuf mesures d'assignation à résidence d'individus radicalisés ».
« Que cela soit pour la mosquée de Lagny ou pour d'autres mosquées, (…) nous allons poursuivre ces perquisitions, nous allons poursuivre cette traque, de cet islamisme radical, de ce salafisme, qui corrompt une partie de notre jeunesse », a déclaré Manuel Valls, mercredi.
« Oui, notre adversaire, notre ennemi, c'est l'islamisme radical et il doit savoir que l'Etat, fort du soutien de la représentation parlementaire, sera intransigeant et déterminé », a déclaré Manuel Valls, avant de conclure par son « message de soutien à nos compatriotes musulmans ».
Mardi, déjà, le Premier ministre avait tancé le milliardaire américain Donald Trump, favori de la primaire des Républicains pour la course à la Maison Blanche, lui reprochant d'entretenir « la haine et les amalgames » avec sa proposition de barrer l'entrée des musulmans aux Etats-Unis.
« M. Trump, comme d'autres, entretient la haine et les amalgames: notre SEUL ennemi, c'est l'islamisme radical », avait assuré M. Valls sur son compte Twitter.



Jtk

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