vendredi 30 septembre 2016

François Fillon en guerre contre le « totalitarisme islamique »

La Croix Bernard Gorce, le 29/09/2016 à 14h45
Le candidat à la primaire de la droite publie jeudi 29 septembre un livre sur la menace islamiste dans lequel il se démarque à la fois de Nicolas Sarkozy et d’Alain Juppé.

La France « est menacée dans son identité par un ennemi dont le crime est la prière ». C’est par une formule choc que s’ouvre le nouveau livre de François Fillon Vaincre le totalitarisme islamique (Albin Michel, 162 p., 9 €). Le candidat à la primaire qui s’était donné le temps de la réflexion après les attentats de l’été a décidé de frapper un grand coup sur le thème de la sécurité et de la défense des valeurs.
Pour l’ancien premier ministre, s’élever à la hauteur de l’enjeu exige tout d’abord de poser un diagnostic sur les événements que nous vivons, de les nommer avec les bons mots. La France a déjà connu des vagues d’attentats mais « avec l’État islamique, nous avons changé d’univers ». L’auteur estime qu’il nous faut comprendre « qu’il ne s’agit plus de terrorisme mais que nous sommes en guerre ». Un conflit qui oppose l’occident au « totalitarisme islamique », dont il s’agit de titrer toutes les conséquences.

Déchoir de la nationalité les djihadistes

François Fillon accuse dans son livre le pouvoir d’un déni de la réalité, au risque d’encourager « la prolongation de l’état d’indigence intellectuel et politique ». Il tacle aussi une partie du monde intellectuel, coupable d’avoir « confisqué la parole » du peuple depuis des décennies. La « trahison des clercs » qui se complaisent dans un discours d’auto dénigrement, refusent d’admettre que « l’Occident est moins haï pour l’oppression qu’il exerce que pour les libertés qu’il propose ».
Cet effort de clarification étant fait, viennent ensuite les solutions qu’il développe sur plusieurs volets. Sur la sécurité, François Fillon estime qu’il est possible d’aller plus loin, tout en restant dans l’état de droit : il faut interdire le retour sur notre sol et déchoir de la nationalité les 2 000 Français partis faire le djihad. Et punir plus lourdement ceux qui préparent des attentats, en mettant en œuvre l’article 411-4 du Code pénal qui punit de peines de trente ans de prison « le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère ».

Contre la « République molle »

Sur le volet défense, François Fillon estime que « le refus d’une alliance militaire avec la Russie » et de dialogue avec l’Iran « débouche sur l’impuissance d’une coalition de soixante pays ». Pour lui, nous « n’avons pas d’autre choix que de nous retourner vers les Russes et le régime syrien pour éradiquer les forces de l’état islamique ».
Au sujet de l’islam, l’ancien premier ministre va très loin en dénonçant les « accommodements raisonnables » avec l’islam, qui accréditent le sentiment d’une « République molle ». Il estime que « nous avons refusé, par peur de stigmatiser (…), de faire le lien entre religion et terrorisme. »
François Fillon, qui a soutenu cet été les arrêtés municipaux contre le port des « burkinis » et s’est déclaré pour un encadrement administratif renforcé de l’islam, invite à un sursaut républicain : « Le rassemblement du peuple français autour de ses valeurs et de son mode de vie exige d’engager le combat des idées et de réaffirmer avec force le principe de laïcité qui sépare ce qui relève de la sphère publique et ce qui relève de la sphère privée. »

Identité française

Toujours largement distancé dans les sondages qui le placent autour de 12 % des intentions de vote, le candidat à la primaire publie ce livre alors qu’il multiplie les déplacements sur le terrain et les interventions dans les médias pour relancer sa campagne. « Il y a un immense décalage entre le terrain et la réalité. Il faut accélérer ! », a redit le député de Paris à ses amis parlementaires qu’il avait réunis mercredi 28 septembre.
Publié dès 2015, son premier livre, Faire, avait rencontré un énorme succès de librairie. François Fillon veut s’adresser directement au peuple et tente de rattraper son retard sur le thème de l’identité française. « La France est menacée dans son mode de vie, dans sa liberté d’expression, dans ce qui constitue le cœur de sa civilisation et bien sûr les ressorts de son histoire », écrit-il.
Depuis des semaines, il martèle que ce sont sur les enjeux économiques, le chômage, la dette et la croissance que se jouera la primaire. Mais c’est pourtant bien la joute entre Alain Juppé – l’identité heureuse – et Nicolas Sarkozy – les « Gaulois » – qui focalise toute l’attention des médias.

Redressement moral

Pour se démarquer des deux favoris de la primaire, François Fillon met un nouvelle fois en avant son approche faite de « lucidité » et de « courage ». Il critique la démagogie d’une « frange de la droite » qui voit dans ces tragiques événements « la justification présente de ses discours outranciers passés sur l’immigration et la remise en cause de l’état de droit ». Il critique ainsi sans nommer Nicolas Sarkozy, ceux qui veulent enfermer dans des camps de rétention tous les fichés S.
François Fillon se montre par ailleurs beaucoup plus offensif qu’Alain Juppé, dont il ne cesse de souligner la tiédeur du programme. Au-delà des mesures sécuritaires ou de l’encadrement de l’islam qu’il propose, le catholique François Fillon, comme il se présente lui-même, indique un cap, qui n’est rien d’autre qu’un « redressement moral, spirituel et politique » pour « refonder notre nation ».
Bernard Gorce

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jeudi 29 septembre 2016

Islamisme


ACTUALITÉS
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Un colloque se tiendra prochainement en France pour évoquer les liens entre islamisme et terrorisme, en collaboration entre l'institution Villa ...
Une filiale de Google, Jigsaw, utilise les technologies marketing du moteur de recherche pour détourner l'attention des aspirants djihadistes et les ...
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Jeu d'ombres raconte une cité violente gangrénée par la montée de l'islamisme, mais aussi l'ascension d'un jeune militant laïc. Ça sonne juste et ça ...




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Une génération de cadets de l'islamisme - des garçons mais aussi de plus en plus de filles - est en marche, en train de se constituer. Beaucoup sont ...




Pointée du doigt pour ses liens avec l'islamisme radical, la librairie toulousaine Nissa Shop pourrait fermer ses portes, son gérant envisageant une ...

Le Mexique endeuillé par des assassinats de prêtres


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Connaître l’islam pour résister à l’islamisme


27 SEPTEMBRE 2016 par JEAN-LOUIS CHATON dans ISLAMPOLITIQUE avec 8 COMMENTAIRES
L’islam est désormais un sujet incontournable et déterminant pour l’avenir de la France.
Il s’agit donc de se former, de lire le coran, de se faire sa propre idée – et surtout d’éviter tou­te tentation conformiste, électoraliste ou consensuelle.
« L’islam n’est pas une religion, c’est une loi, une nation. […] Le musulman modéré n’existe pas. Il y a simplement des gens qui appliquent à la lettre [le coran] et d’autres qui n’appliquent pas à la lettre et savent qu’ils ne sont pas de bons musulmans. » (Éric Zemmour)
« L’islam, c’est l’islamisme au repos et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement. » (Feheart Mehenni, président du gouvernement provisoire kabyle).
L’intégrisme n’est pas la mala­die de l’islam. Il est l’intégralité de l’islam. Il est la lecture intégrale des textes fondateurs. L’islam des islamistes, c’est tout simplement l’islam juridique, conforme à la norme.
Le coran, le livre sacré de l’islam, « religion d’amour, de tolérance et de paix », ne contient pas moins de 109 versets qui appellent à la guerre contre les mécréants.
L’État islamique n’est pas le fruit du hasard ; il est le fruit de l’islam.
On ne peut donc pas, en même temps, déclarer que nous sommes en guerre et collaborer avec l’islam.
L’un des deux assassins du P. Hamel, Adel Kermiche, terroriste qui n’avait rien à voir avec l’islam, selon les commentateurs, a cependant été enterré dans le carré musulman du cimetière de Puiseux-Pontoise !
Selon le journaliste Ivan Rioufol, « l’islam agresse la France ».
Le titre d’un livre récemment paru : « Pour un monde sans islam » signifie pour un monde sans terrorisme, sans violence islamique.
Ce livre est signé : « Aquila, née musulmane, en terre d’Islam ».
Qu’il existe dans le monde d’autres maux qu’il faut traiter, c’est évident. Mais celui-là les dépasse tous en nombre, en nocivité, en longévité, en intensité et en détermination à transformer le monde en enfer.
Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui en France, il faut avoir le courage de regarder les choses en face, de comprendre la genèse de ce mal qui ronge le monde et de remonter à sa source : le coran.
Répondre à la guerre qui nous est faite par les islamistes par des fleurs, des bougies, des peluches, des marches blanches ou en glosant sur le « vivre en­semble », ce n’est pas répondre, mais se soumettre à l’islam.
Rappelons au passage que le sigle du CCIF (ce Collectif Con­tre l’Islamophobie en France, qui porte plainte contre les maires qui veulent interdire le burkini) comprend un glaive, comme le drapeau de l’Arabie saoudite…

http://www.les4verites.com/islam/connaitre-lislam-pour-resister-a-lislamisme/comment-page-1

lundi 26 septembre 2016

Livre:Une-femme-algerienne-ose-dire-la-verite-sur-l-islam

28-9-2016-[Source : Liberté politique]
Un livre choc vient de sortir en librairie pour un monde sans islam aux éditions Tatamis. Il évoque un témoignage poignant de vérité, dénonçant avec force et témérité toutes les facettes insupportables de l’islam. Ecrit par une femme, ce témoignage prend une valeur fondamentale au cœur de la réalité mortifère qu’est l’islam. Née au cœur de cette religion, Aquila, Algérienne réfugiée en France, depuis 10 ans, a vécu 30 années d’enfer islamique, avant de pouvoir s’en évader, comme on s’évade de prison. Elle ne s’est jamais sentie musulmane, elle a rejeté très tôt la religion de sa naissance pour se fondre littéralement au cœur de la Bible. Sa foi au Christ, la réconforte et l’inspire à dire ce qu’elle pense, ce qu’elle ressent, d’autant que la rédaction de son livre a subit bien des péripéties, des provocations voire des menaces.
« Ce livre est le fruit de 40 ans de ma vie. »  Ce sont les premiers mots d’Aquila accordés à Eric Muth, journaliste indépendant. A travers cet entretien exclusif elle démontre que l’islam est la cause de tous les maux, qu’il est diabolique et que rien n’arrête ses adeptes pour conquérir de nouvelles terres par le sang et la soumission. Elle considère que les pétro-monarchies du Golfe font le jeu de l’islamisme en tolérant l’intolérable dans leurs démocraties.
« La supercherie, c’est que l’islam n’est pas qu’une religion mais une secte politique, juridique et théocratique. » Aquila
Elle, qui a vécu 30 ans sous l’oppression islamique en Algérie, qui a connu la violence de la guerre civile algérienne et qui a pris comme pays d’adoption la France a des mots percutants et troublants d’authenticité. Elle souligne que, pendant la guerre civile algérienne, l’Occident a donné l’asile politique aux islamistes. Le Londonistan, selon elle, date de cette époque. Paris a aussi accueilli un grand nombre de terroristes non repentis en refusant l’accueil à des personnes menacées qui ont fini par être tuées.
Aquila accuse la France face à l’ignorance, la lâcheté et la culpabilité honteuse dont elle fait preuve en laissant des territoires perdus de la République abriter selon ses dires «  des islamo-racailles » ; qui sont pour elles de véritables cellules dormantes prêtes à se réveiller pour commettre l’irréparable au premier moment venu.  La France, poursuit-elle, a fait venir massivement des musulmans sur son sol avec des aides sociales très avantageuses, une justice extrêmement laxiste, une police en sous-effectif qui a l’ordre de ne pas intervenir dans les banlieues les plus sensibles.
« Les 30 ans que j’ai vécus en Algérie ne diffèrent en rien des 30 ans qui viennent si je les passe en France, en Angleterre ou en Allemagne. Ces pays deviennent comme l’Algérie » Aquila
Elle incrimine conjointement les Etats-Unis qui cherchent à affaiblir l’Europe en aidant à son islamisation, les marxistes qui cherchent à semer le chaos afin de renforcer leur autorité dictatoriale mais aussi et évidemment les pays musulmans. Elle nous rappelle que Boumediène, colonel et homme d’état algérien avait dit dans les années 70 que les pays occidentaux seraient vaincus par les ventres féconds des femmes musulmanes.
Par ailleurs, elle fait part de son mécontentement face aux comportements et aux propos controversés du Pape François. « Il se tait devant des milliers de chrétiens torturés, terrorisés ou tués chaque jour au Moyen-Orient. » Elle poursuit en disant ceci : «  Mais il embrasse les pieds des musulmans et récupère des migrants musulmans plutôt que des chrétiens. Il consent donc au massacre des chrétiens d’Orient ». Pour elle, l’Eglise Catholique est complice de l’islamisation et porte une lourde responsabilité face aux attentats commis sur notre sol.
Son livre est un appel au réveil du peuple français avant qu’il ne soit trop tard. Selon Aquila, la seule solution pour éradiquer tout ces terrorismes est de libérer l’Occident de l’islam, d’organiser un divorce entre ces deux civilisations qui ne peuvent  ni cohabiter, ni coexister tant elles sont opposées sur tout.
Un livre à lire et à partager d’urgence.
Propos recueillis par Eric Muth, journaliste indépendant
Gracieusement envoyé à Liberté Politique pour relayer auprès de nos abonnés ce nouveau livre.

http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Une-femme-algerienne-ose-dire-la-verite-sur-l-islam

En Jordanie, un écrivain chrétien a été assassiné - La Croix

En Jordanie, un écrivain chrétien a été assassiné - La Croix

En Jordanie, un écrivain chrétien a été assassiné


L'écrivain-journaliste Nahed Hattar a été assassiné à Amman alors qu'il devait comparaître devant un tribunal pour avoir publié sur son compte Facebook une caricature moquant Daech et sa vision de Dieu. Bien avant, l'homme suscitait la controverse. Décryptage.


ZOOM
 Des manifestants brandissent le portrait de Nahed Hatter, à Fuheis en Jordanie, le 25 septembre 2016. / Khalil Mazraawi/AFP

Les faits

La Jordanie, pays arabe plutôt modéré, n'est pas épargnée par l'extrémisme religieux. C'est ce que démontre l'assassinat dimanche 25 septembre de l'écrivain jordanien Nahed Hattar, 56 ans. Il a été tué alors qu'il montait les marches d'un tribunal d'Amman où il était jugé pour avoir publié une caricature considérée comme offensante envers l'islam. Gravement blessé à la tête, il est décédé à l'hôpital.
Selon des témoins, l'assassin présumé, un homme barbu, portant une thobe (tunique traditionnelle) de couleur grise a tiré sur la victime avant de se rendre aux policiers présents devant le tribunal.
> À Lire : Pour le roi de Jordanie les chrétiens sont une composante constitutive du pays
De religion chrétienne, le chroniqueur avait été arrêté le 13 août après avoir relayé sur son compte Facebook une caricature – dont l'auteur est inconnu – montrant un djihadiste barbu sur un lit au paradis entouré de deux femmes s'adressant à Dieu comme à un simple serviteur. Il lui demandait d'apporter un verre de vin et des noix de cajou et lui ordonnait d'amener quelqu'un pour nettoyer la chambre, avant de lui faire remarquer qu'il devait frapper à la porte avant d'entrer.
La caricature avait pour titre : « Dieu des Dawaech », en allusion aux djihadistes de Daech. Mais au vu des réactions violentes sur les réseaux sociaux, l'écrivain avait retiré la caricature peu de temps après, tout en expliquant « qu'elle moquait les terroristes et leur conception de dieu et du paradis. Elle ne porte en aucun cas atteinte à la divinité de dieu. »
Nahed Hattar avait cependant été accusé par les autorités jordaniennes d'« incitation aux dissensions confessionnelles » et d'« insulte » à l'égard de l'islam, qui interdit toute représentation de Dieu.
> À lire : Jordanie : les islamistes reviennent au Parlement

Qui est Nahed Hattar ?

L'écrivain assassiné était un opposant de gauche au régime jordanien, connu aussi pour son soutien au régime syrien de Bachar Al Assad. Après son arrestation en août, il avait été libéré début septembre sous caution et le procureur général avait imposé un black-out sur cette affaire. Ce n'était pas la première fois que Nahed Hattar avait maille à partir avec la justice. Il avait déjà été emprisonné dans le passé pour avoir critiqué le roi de Jordanie, dans des articles publiés sur Internet.
Peu après la publication de la caricature sur le Web, le journaliste avait été violemment pris à partie pour son athéisme, alors qu'il est chrétien.
Dans une région où les tensions religieuses sont exacerbées, la Jordanie est un pays où les chrétiens sont bien intégrés et où la liberté de culte est assurée. Par ailleurs, le royaume se veut à la pointe du dialogue islamo-chrétien.
Les chrétiens jordaniens seraient entre 3,5 à 4 % de la population du royaume. Ils disposent de neuf sièges réservés, sur 80, au Parlement. Deux chrétiens sont appointés par le roi pour siéger au Sénat. Nombre d'entre eux occupent des postes de ministres, depuis 1947.
Ils sont essentiellement établis à Amman, Salt (nord) et Madaba (sud), où une université catholique a ouvert ses portes en 2011. Une communauté ancienne subsiste également à Karak. Au nord, Shatana est un village intégralement catholique.

Un assassinat plutôt motivé par des raisons politiques

Nahed Hattar était un personnage très controversé en Jordanie. Selon l'écrivain Fahad al Khitan, interrogé sur la télévision qatarienne Al Jazeera juste après son arrestation en août, ses adversaires auraient profité de l'affaire de la caricature « pour se venger de ses déclarations politiques souvent offensantes et controversées. »
En effet, il affichait ouvertement ses sympathies pour le président syrien Al Assad et décrivait ceux qui critiquaient le gouvernement syrien de « terroristes » ou de « sympathisants terroristes ».
Plus grave, il se faisait le porte-parole de ceux qui veulent priver les Jordaniens d'origine palestinienne de leurs droits légaux et civiques en Jordanie – la population d'origine palestinienne représente près de 70 % de la population du pays. Hussein de Jordanie – père de l'actuel roi Abdallah –, aura été le seul dirigeant arabe à accorder la nationalité de son pays aux Palestiniens. Nahed Hattar se faisait l'avocat d'une citoyenneté jordanienne exclusive, sans sa composante palestinienne.
Agnès Rotivel



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dimanche 25 septembre 2016

Le djihad et la mort / Témoignage Chrétien » Chrétiens de la Méditerranée

Le djihad et la mort / Témoignage Chrétien » Chrétiens de la Méditerranée

Chrétiens de la Méditerranée

​Le djihad et la mort
Propos recueillis par Romain Chabrol
Avant le massacre de Nice, nous avions rencontré Tareq Oubrou, imam et recteur de la Grande Mosquée de Bordeaux, pour lui demander d'apporter son éclairage sur le rapport qu'entretiennent les djihadistes avec la mort et sur leur espoir d'un paradis directement accessible. Ce texte est aujourd'hui d'une cruelle et brulante actualité.
TC : Que pensez-vous de ces hommes qui espèrent un paradis en commettant un acte terroriste ?
Tareq Oubrou : Ces gens ont une conception erronée de ce qu'est un martyr. C'est celui qui subit la mort et non celui qui la recherche. Et puis dans l'Islam, la notion de martyre est très large ! La femme enceinte qui meurt pendant les couches, celui qui meurt noyé ou brûlé, tous ceux qui sont victimes d'une mort subite et subie sont des martyrs. Le martyr n'est pas que celui qui meurt au combat… Et ce n'est certainement pas le kamikaze qui provoque sa mort et qui tue des innocents. Il y a donc une instrumentalisation d'une conception dévoyée de cette notion de martyre.
Par ailleurs, qui peut se targuer d'un accès direct au paradis ?
Personne. Le suspense est total. Personne ne sait… Les mystères de Dieu sont infinis. Parler de martyre pour ces gens est un abus eschatologique. Il y a dans les textes de l'islam plusieurs manières d'accéder au paradis, mais provoquer la violence et tuer des innocents n'en est pas une. La fin ne justifie pas les moyens. La fin est dans les moyens. Mais évidemment, vivre dans la rectitude et dans la foi, c'est plus difficile, cela prend du temps et demande des efforts. Eux essaient de précipiter le paradis.
Comment expliquer un tel dévoiement ?
Ces gens sont des lâches. On leur donne un alibi pour commettre des actes de violence. Mais la violence est présente en eux. N'oublions pas que ce sont aussi et surtout des déséquilibrés : ils souffrent de dépression parce que leur vie est difficile. Et c'est vrai, la vie est de plus en plus angoissante du fait de l'absence de cadres religieux structurants, mais aussi des difficultés sociales. La détresse est par exemple très grande dans le milieu carcéral. Et il y a une France des exclus sur laquelle surfe cet islam dévoyé. À défaut de trouver un sens à leur vie, on offre un sens à leur mort. On leur offre un produit falsifié et ils y adhérent… On leur dit n'importe quoi et ils y croient car cela se présente à un moment donné comme une solution à leurs problèmes psychologiques ! Ce sont en quelque sorte des délinquants psychologiques qui deviennent des délinquants religieux et des criminels.
Quelle est dans l'Islam la signification du djihad ?
Le djihad, qui veut dire « effort » a plusieurs significations. Le premier sens, c'est un effort intellectuel de compréhension de la vérité universelle. C'est le superlatif du djihad : l'ijtihad. Il y a ensuite ce qu'on appelle le djihad majeur qui est un effort moral et spirituel. Il s'agit essentiellement de se combattre soi-même, de lutter contre ses passions et contre l'ignorance. C'est un travail de tous les jours.
Enfin, il y a un djihad mineur qui consiste à défendre son territoire et sa foi et qui a donc une dimension physique. Mais il ne s'agit jamais d'imposer sa foi : le Coran est très clair là-dessus ! De plus, en matière de violence, ce qu'a dit le Prophète l'est aussi : « Ne souhaitez pas la rencontre de l'ennemi et demandez plutôt à Dieu la paix ; mais, si vous le rencontrez, montrez de l'endurance et sachez que le Paradis est à l'ombre des épées. » La violence est envisagée seulement dans une guerre imposée et autorisée et avec le souci de faire le moins de victimes possibles. Ce serait aujourd'hui le cas d'une guerre menée par un État dans le respect du droit de la guerre.
Prétendre comme certains que l'Occident menace l'Islam n'est qu'un alibi pour ces adeptes de la violence politique. Tout est aujourd'hui intriqué. Le monde musulman est en Europe et l'Europe dans le monde musulman. Il n'y a pas d'Orient et pas plus d'Occident, il n'y a pas « eux » et « nous »… Ce type de terrorisme est une esquive. La lutte pour le vrai passe en fait par la démocratie, la culture, le savoir, et jamais par la violence. Celle-ci n'a jamais rien réglé.
Nous avons demandé à Tareq Oubrou de réagir sur l'attaque de Nice. Voici sa réponse : "Une porte est ouverte à une nouvelle forme de folie meurtrière où la délinquance et la violence séculière se convertissent en une délinquance et une violence religieuses. C'est ce que nous remarquons dans presque tous les actes terroristes qui ont été perpétrés dans notre pays. L'enquête montrera les motivations de cet homme. Désormais, tout est devenu possible."
Propos recueillis par ROMAIN CHABROL
Tareq Oubrou est imam et recteur de la Grande Mosquée de Bordeaux.

Ces musulmans de France qui préfèrent le voile à Marianne - France Catholique

Ces musulmans de France qui préfèrent le voile à Marianne - France Catholique

Ces musulmans de France qui préfèrent le voile à Marianne

Près d'un tiers des musulmans de France (29% précisément) estiment que la loi islamique, la charia, est plus importante que la loi de la République, nous révèle un sondage du Journal du dimanche. Et dans un domaine devenu particulièrement sensible aux vents de l'histoire récente, 60% jugent que leurs filles devraient avoir le droit de porter le voile à l'école. Ils rejettent ainsi la loi de 2004 qui cherchait à préserver la laïcité de cette institution de base de notre pays.

L'intégration dont on se gargarise depuis de longues années dans de nombreux discours semble mal en point. Quant au « multiculturalisme », il se porte bien, mais à sa manière, d'une façon centrifuge, bien plus que centripète. Gare à l'éclatement d'une France où la « diversité » risque fort de tourner à la « dissociété », sinon à une dangereuse dislocation… !

Quelle place faire au voile islamique dans le « tissu national », voilà une question que les décideurs politiques des années 80 n'avaient guère prévue… On dit que « gouverner c'est prévoir », mais au fait, gouvernaient-ils vraiment, ces court-termistes d'un électoralisme récurrent ?

mardi 20 septembre 2016


Date: 20 septembre 2016 14:13:21 UTC+3

Objet: [Agence Fides] Newsletter Fides del 20-09-2016

ASIE/SYRIE - Témoignage de l'Archevêque syro catholique d'Hassaké Nisibi sur l'augmentation des violences et des intimidations perpétrées par les miliciens kurdes à l'encontre des chrétiens   Hassakè (Agence Fides) – Au sein de la ville syrienne d'Hassaké, sise dans le nord-est du pays, et dans la région voisin de Jézirah, les milices kurdes qui se disputent le contrôle du territoire avec l'armée syrienne multiplient actuellement les actes de violence et d'intimidation à l'encontre des chrétiens. C'est ce qu'indique à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, titulaire de l'Archi-éparchie syro-catholique d'Hassaké Nisibi, en faisant état d'une longue liste d'incidents et de brimades qui, selon lui, constituent une véritable stratégie visant à expulser du centre habité la population chrétienne encore présente.
« Chaque fois que les miliciens kurdes entrent en action pour réaffirmer leur hégémonie militaire sur la ville – explique l'Archevêque – l'épicentre de leurs incursions et de leurs actions de force est toujours le quartier des six églises, où vit la grande majorité des chrétiens. Dans de nombreux cas, ils ont chassé les chrétiens de leurs maisons sous la menace des kalachnikovs et là où ils entrent, ils saccagent tout ». Mgr Hindo confie avoir été lui-même victime d'un acte d'intimidation au cours des semaines passées, lorsque la fenêtre de son habitation a été prise pour cible par des tirs d'arme à feu et qu'une balle a manqué de peu sa tête. « A ce moment-là – ajoute l'Archevêque – la zone était contrôlée par des miliciens kurdes et aucune autre personne armée n'était présente aux alentours ».
Une expédition humanitaire réalisée voici quelques jours par les bénévoles de l'Archidiocèse afin de distribuer de la nourriture aux habitants musulmans d'Haddadi et de 16 villages environnants, par un temps contrôlés par les djihadistes du prétendu « Etat islamique », a, elle aussi, été prise pour cible par des tirs d'artillerie. « Il est certain – fait remarquer dans ce cas Mgr Hindo – qu'il ne s'agissait pas de tirs provenant des djihadistes, dont les bases les plus proches se trouvent à plus de 20 Km de distance ». Selon l'Archevêque, les initiatives des miliciens kurdes ont pour but d'affirmer leur contrôle sur l'ensemble de la ville d'Hassakè pour ensuite consolider leur suprématie sur toute la région, aux dépens des forces armées régulières.
Mais un détail ajouté par l'Archevêque laisse entendre combien la situation sur le terrain est confuse et différente de certains stéréotypes véhiculés en Occident sur le conflit syrien. « A Shaddadi, qui était par un temps une place forte des djihadistes – indique Mgr Hindo – la situation est maintenant entre les mains des miliciens kurdes. Mais sous leur commandement ont également été encadrés de nombreux habitants du lieu qui, auparavant, s'étaient enrôlés dans les milices djihadistes du prétendu « Etat islamique ». (GV) (Agence Fides 20/09/2016)

Assise 2016: intervention de Mohammed Sammak


Mohammed Sammak, Assise, 18 set. 2016, capture

Mohammad Sammak, conseiller politique du Grand Mufti du Liban, a rendu hommage au père Jacques Hamel, dimanche, 18 septembre 2016, à Assise, lors de la session inaugurale du rassemblement des religons pour la paix « Soif de paix », en ce 30e anniversaire de l'initiative de saint Jean-Paul II, le 27 octobre 1986.

S'adressant à Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, présent dans l'assemblée, et qui venait de parler en tenant devant lui la photo du père Hamel, il a affirmé que le père Jacques, assassiné le 26 juillet dernier, alors qu'il célébrait la messe, à Saint-Etienne-du-Rouvray, était considéré « comme une victime pas seulement pour votre Eglise mais pour l'humanité tout entière ».

Il a ausi rendu hommage au pape François. En soulignant qu' « aucune religion n'est criminelle, mais qu'il y a des criminels dans toute les religions, le pape François s'est proposé comme leader spirituel pour l'humanité entière », a déclaré Mohammed Sammak, conseiller politique du Grand Mufti du Liban, intervenu à l'inauguration de la rencontre internationale Hommes et religions qui s'est ouvert à Assise, le 18 septembre.

Sammak a aussi décrit les hommes de Daech comme un «  groupe de personnes vindicatives, désespérées et extrémistes qui ont détourné l'islam, pour l'utiliser à des fins meurtrières, alors que l'Islam  – en faisant référence  à la destruction d'églises et monastères en Syrie et en Irak -, interdit à quiconque d'utiliser les pierres d'une Eglise pour bâtir sa propre maison ».

Le conseiller a par ailleurs évoqué le souvenir du père jésuite italien disparu en Syrie, Paolo Dall'Oglio qui a «  passé sa vie à servir musulmans et chrétiens en Syrie », et celui de l'évêque d'Alep, enlevé il y a trois ans, Mar Gregorios Yohanna Ibrahim, qu'il avait connu aux rencontres de prière pour la paix organisées par Sant'Egidio les années passées. Puis une pensée est allée au père Jacques Hamel, tué le 26 juillet dernier dans une église à la périphérie de Rouen, assurant que le prêtre français est «  une victime » pour l'Eglise catholique, mais « également pour notre religion », a-t-il dit.

Enfin, Mohammed Sammak estime que «  les relations entre personnes de différentes religions ne peuvent reposer ni sur l'élimination de l'autre  – comme voudrait Daesh – ni sur la tolérance, mais sur une foi qui croit « au pluralisme et à la diversité, au respect des fondements idéologiques et intellectuels qui constituent la base de la diversité ». « La citoyenneté – a-t-il conclu – ne peut se baser sur la tolérance mais sur des droits ».

Etats-Unis : l'Etat islamique revendique un attentat à l'arme blanche dans le Minnesota | Atlantico.fr

Etats-Unis : l'Etat islamique revendique un attentat à l'arme blanche dans le Minnesota | Atlantico.fr

Etats-Unis : l'Etat islamique revendique un attentat à l'arme blanche dans le Minnes

Etats-Unis : l'Etat islamique revendique un attentat à l'arme blanche dans le MinnesotaL'Etat islamique a revendiqué ce dimanche l'attaque à l'arme blanche qui a fait 8 blessés samedi soir dans un centre commercial de l'Etat du Minnesota, par un attaquant qui a été abattu. 


L'homme avait "fait des références à Allah" et "demandé à une personne au moins si elle était musulmane avant de l'attaquer"; avait déclaré après l'attaque Blair Anderson, le chef de la police de la ville de St. Cloud, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Minneapolis.

Dans un communiqué diffusé par son agence Amaq, l'Etat islamique annonce que cette attaque a été menée par "un soldat de l'Etat islamique" en réponse "à l'appel à cibler des citoyens des pays membres de la coalition des croisés".

Plusieurs blessés ont été conduits à l'hôpital après cette attaque qui a eu lieu le même jour que l'explosion qui a blessé 29 personnes à New York.

L'Etat islamique revendique l'attaque à l'arme blanche dans un centre commercial du Minnesota aux États-Unis pic.twitter.com/aVQNq6XWRF

— David Thomson (@_DavidThomson) September 18, 2016

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