samedi 31 octobre 2015

Les auteurs du livre L’islam dévoilé répondent aux questions de Rachid Bandou - Tamurt

Les auteurs du livre L'islam dévoilé répondent aux questions de Rachid Bandou - Tamurt


Les auteurs du livre L'islam dévoilé répondent aux questions de Rachid Bandou


Si nous avons voulu écrire un livre sur l'islam, c'est surtout pour aider  nos concitoyens à mieux comprendre les enjeux actuels que posent la doctrine et les pratiques islamiques. Les Québécois, comme les autres Occidentaux, ne connaissent guère la religion musulmane, et malheureusement les médias ne leur permettent pas d'acquérir des connaissances exactes sur cette religion. Nous avons voulu en quelque sorte combler ce vide.
Rachid Bandou : Quelles sont les raisons qui ont motivé votre décision d'écrire sur l'islam et non sur une autre religion ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous nous intéressons depuis plusieurs années au phénomène religieux et à la question corollaire de la laïcité. L'un de nous, Jérôme Blanchet-Gravel, a d'ailleurs entrepris des études de doctorat en sciences des religions. Le religieux est une dimension qui a marqué et qui marque encore les sociétés humaines. Bien que l'Occident se soit sécularisé à partir du XVIIIe siècle, les schèmes de la pensée religieuse influencent encore les idéologies qui y ont cours, même celles qui se veulent les plus progressistes, comme le montre le dernier livre de Jérôme Le retour du bon sauvage : la matrice religieuse de l'écologisme, qui vient d'être publié aux éditions du Boréal.
Nous nous sommes particulièrement intéressés à l'islam, en raison de sa place et de son rôle prépondérants dans l'actualité nationale et internationale. Une bonne partie des grandes questions qui agitent aujourd'hui le monde sont liées à l'islam en tant que système politico-religieux. Pensons seulement à la crise du Moyen-Orient, à l'insoluble conflit israélo-palestinien, aux suites du Printemps arabe, aux problèmes d'intégration des immigrants musulmans en Europe et en Amérique du Nord, au terrorisme islamiste, etc.
Si nous avons voulu écrire un livre sur l'islam, c'est surtout pour aider  nos concitoyens à mieux comprendre les enjeux actuels que posent la doctrine et les pratiques islamiques. Les Québécois, comme les autres Occidentaux, ne connaissent guère la religion musulmane, et malheureusement les médias ne leur permettent pas d'acquérir des connaissances exactes sur cette religion. Nous avons voulu en quelque sorte combler ce vide.
Rachid Bandou : Pourquoi l'Islam dévoilé ? Est-ce parce que les tenants et les promoteurs de cette religion ne veulent pas, pour des raisons données, dévoiler sa véritable nature mais que vous vous voulez faire connaître au grand public ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Le titre de notre ouvrage nous a été fourni par notre éditeur lui-même, Karim Akouche. Nous l'avons tout de suite adopté parce qu'il traduit bien notre intention, celle de dévoiler au grand public la véritable nature de l'islam.
L'islam est ambivalent et plein de contradictions. Bien des promoteurs de cette religion comme Tariq Ramadan exploitent cette ambivalence en présentant la religion musulmane seulement de façon positive et en taisant sciemment ses aspects sombres, afin notamment de la faire accepter par les Occidentaux, qui, comme il vient d'être dit, sont particulièrement vulnérables et crédules à cause de leur ignorance face à l'islam. Les défenseurs de l'islam iront jusqu'à mentir ou à diffuser des demi-vérités pour promouvoir leur religion, en conformité avec la règle coranique de la taqiya. Par exemple, Tariq Ramadan ne cesse de répéter dans les médias européens où il est souvent invité que, selon le Coran, le djihad est avant tout une quête spirituelle, une lutte sur soi en vue d'atteindre une vie plus vertueuse, alors que c'est totalement faux, puisque le Coran décrit avant tout le djihad comme une guerre sainte à mener contre les infidèles. Tariq Ramadan avance tout aussi effrontément que, selon les préceptes de l'islam, le djihad guerrier doit être mené uniquement à des fins défensives, jamais à des fins offensives, ce qui est encore totalement faux puisque l'histoire montre que  l'islam s'est répandu dans le monde principalement au fil de l'épée.
Nous sommes donc convaincus qu'il convient de rétablir les faits et de dénoncer les dérives réelles de l'islam.
Rachid Bandou : On parle également d'un islam à deux visages. Celui de la Mecque décrit par les uns comme une religion qui prône la tolérance, la cohabitation et la paix et celui de Médine qui prêche tout le contraire. Est-ce qu'on retrouve ces deux faces dans votre livre ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous n'avons pas insisté sur le côté supposément bienveillant de l'islam. Nous avons plutôt fait une critique en règle de cette religion en insistant sur son côté malsain, imprégné d'intolérance et d'agressivité.
Dans la partie qui analyse le Coran, nous introduisons évidemment la distinction entre les sourates mecquoises, plus modérées, et les sourates médinoises, franchement violentes et sectaires. Nous rappelons à ce propos la règle de l'abrogation, qui accorde préséance aux versets plus tardifs sur les versets antérieurs, ce qui nous amène à faire comprendre que les versets mecquois, plus anciens, sont le plus souvent annulés par les versets médinois, et qu'en conséquence le message coranique relève avant tout de l'esprit médinois, c'est-à-dire de l'époque où Mahomet a délaissé la prédication spirituelle pour devenir un chef militaire cherchant à imposer sa religion par le cimeterre.
Rachid Bandou : Dans l'histoire de toutes les religions et croyances de la planète c'est toujours le visible, incarné par le fidèle, qui offre ses prières à l'invisible incarné par le divin. Directement ou à travers un symbole qui représente ce dernier. Sauf dans l'islam où c'est plutôt Dieu l'invisible, que personne n'a jamais vu, qui s'agenouille pour prier sa créature la plus préférée qu'est son prophète Mahomet. D'ailleurs, la phrase « Salla Allahou aalayhi wa sallem », qui accompagne le nom du Prophète et qui signifie en arabe que c'est ce dernier qui offre ses prières à Mahomet, le montre clairement. Mahomet est-il plus important qu'Allah ?  Pourquoi mentir sur le véritable sens de l'invocation qu'on traduit à tort part  « Que le Salut soit sur Lui» ? Pourquoi cette ruse : un discours qui respecte la raison, conçu pour les lecteurs occidentaux, et un autre qui la défie en divinisant le prophète, conçu pour les fidèles du monde musulman ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Les musulmans se livrent effectivement à une forme d'idolâtrie à l'égard de leur prophète. Le premier chapitre de notre livre résume la vie et la personnalité du fondateur de l'islam, et met en évidence le poids considérable qu'accordent les musulmans au personnage de Mahomet.
Il est clair que, dans la religion musulmane, Mahomet a autant sinon plus d'importance qu'Allah. S'attaquer à ce personnage sacré est même passible de la peine de mort ! Les adeptes de l'islam, sans le déclarer officiellement, voient Mahomet comme les chrétiens voient Jésus, c'est-à-dire comme un homme qui transcende l'humanité et accède à la divinité (il serait d'ailleurs monté au ciel de son vivant et aurait discuté avec Allah lui-même). Mais leur monothéisme stricte (« Il n'y a de divinité qu'Allah », stipule impérativement la chahada) les empêche, non seulement face aux occidentaux mais aussi face à eux-mêmes, d'avouer qu'ils ont divinisé le personnage de Mahomet. C'est là une des autres grandes contradictions de l'islam que les adeptes de cette religion s'efforcent de tenir tacite.
Rachid Bandou : L'écrivaine de confession musulmane Irshad Manjy dit dans son livre  Musulmane mais libre que la plupart des musulmans de la planète ne comprennent pas ce qu'ils disent lorsqu'ils récitent les versets coraniques car descendants de peuples non arabes, non musulmans mais arabisés et islamisés au sabre par les conquérants mahométans au fil des siècles comme par exemple la majorité des peuples nord-africains qui sont d'origine berbère. Qu'en pensez-vous ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous souscrivons à cette analyse. Dans notre livre, nous rappelons que la très grande majorité des musulmans ne sont ni de culture ni de langue arabe. L'arabe est la langue liturgique de l'islam comme le latin l'était pour les catholiques jusqu'à Vatican II. De même que les catholiques ne comprenaient pas les prières qu'ils récitaient en latin, de même l'ensemble des musulmans ne comprennent pas les versets du Coran ni les hadiths de la Sunna (qui sont d'une lecture encore plus complexe en raison de la règle de l'authenticité des garants). En fait, on observe dans l'islam, comme dans les autres religions, que la foi des fidèles est affaire de croyances naïves qui s'imposent sous la force du conformisme ambiant. Les musulmans répètent ce que l'on dit de répéter. La liberté de pensée n'existe pas chez bon nombre d'entre eux.
 Rachid Bandou : Vous avez, dans votre livre, cité en exergue Ferhat Mehenni, auteur et actuel président du Gouvernement provisoire kabyle, qui disait que « l'islam c'est l'intégrisme au repos, et l'intégrisme c'est l'Islam en action. » Est-ce que le message que vous voulez transmettre au public à travers votre livre calque sur ces propos ? 
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Oui, cette phrase de Ferhat Mehenni résume bien l'essentiel du message que nous voulons transmettre à nos lecteurs. C'est une curieuse coïncidence que vous nous amenez à relever de constater que la phrase que nous avons mise en exergue de notre livre vient d'un kabyle militant qui lutte en tant qu'artiste et homme politique contre l'impérialisme arabo-musulman et que notre livre a été édité également par un écrivain kabyle, notre ami Karim Akouche, qui défend avec conviction et courage son peuple et sa culture d'origine.
L'islam contient, dans ses fondements mêmes, dans son histoire, dans ses mythes, tous les germes de la violence qui déferle actuellement sur le monde entier, et particulièrement dans l'espace musulman. Ses archétypes renvoient à une religion fondamentaliste sectaire qui entend s'imposer à l'ensemble de l'humanité, par la force si nécessaire. Son dieu Allah est présenté par le Coran comme un être vengeur qui désire soumettre l'humanité à sa loi par la peur et la menace incessante de châtiments aussi bien ici-bas que dans l'au-delà. Son fondateur Mahomet est décrit par la tradition musulmane comme un farouche guerrier qui n'hésite pas à piller et à massacrer au nom de la parole supposément infaillible et éternelle d'Allah. Depuis le XIIe siècle, on pourrait même dire depuis son origine au VIIe siècle, l'islam s'est figé dans l'immobilisme et l'absolutisme idéologiques. De leur côté, les musulmans pratiquants partagent une foi de charbonnier qui les aveugle. Ce qui est tragique dans leur cas, c'est que l'enracinement dans leur religion est si fort qu'ils ont tendance à sombrer rapidement dans le fanatisme. On pourrait dire qu'ils sont encore dans l'état d'esprit où les chrétiens se trouvaient lorsqu'ils s'entretuaient en Europe durant les guerres de religion du XVIe siècle.
Rachid Bandou : Lors de la dernière campagne électorale fédérale et pour des raisons bassement électoralistes nous avions vu des leaders politiques, tels Justin Trudeau et Thomas Mulcair, faire campagne dans des mosquées montréalaises, voire même côtoyer des dirigeants d'organisations religieuses pourtant identifiées comme étant des satellites de l'islamisme international. Ne pensez-vous pas que les islamistes se servent de ces politiciens victimes du syndrome de l'angélisme pour défier les valeurs de notre société en faisant ici même au Québec ce qu'aucun leader religieux non musulman n'oserait faire dans son lieu de culte ? 
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Nous déplorons comme vous l'angélisme de la plupart de nos politiciens et aussi de nos journalistes, d'ici comme d'ailleurs, qui se veulent si ouverts à la différence culturelle qu'ils en arrivent à cautionner toutes les excès des autres cultures et à déconsidérer, voire à mettre en péril, leur propre culture ainsi que la sécurité et la liberté de leurs propres concitoyens. Malheureusement cette bien-pensance liberticide et suicidaire continuera au Canada à servir l'islamisme avec l'arrivée au pouvoir d'un adepte du multiculturalisme, Justin Trudeau.
Rachid Bandou : Dans votre ouvrage, vous traitez non seulement de l'islam mais également de la question multiculturaliste. Quel est le lien entre ces deux idéologies ? Leur connivence est-elle une menace pour la démocratie ?
Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel : Le multiculturalisme est sans doute le principal moyen dont se sert l'islamisme pour avancer dans les sociétés occidentales. Cette idéologie politique, qui domine actuellement dans les pays occidentaux dont le nôtre, conçoit un pays comme la juxtaposition de différentes cultures ayant toutes le même statut et jouissant toutes des mêmes protections de l'État. Ce différentialisme exacerbe le pluralisme ethnoculturel et ethnoreligieux au point de favoriser le communautarisme et le repli identitaire en acceptant toutes les réclamations des diverses communautés immigrantes, dont spécialement celles de la communauté musulmane, qui est sans doute la plus revendicatrice. On en arrive même à cautionner officiellement des pratiques tout à fait contraires aux valeurs défendues depuis longtemps dans les sociétés d'accueil. L'acceptation du voile islamique en est l'exemple emblématique : symbole on ne peut plus misogyne, il est pourtant cautionné par la plupart des politiciens des grands partis canadiens, et même par des féministes supposément affirmées… Voilà le monde dans lequel nous évoluons aujourd'hui : un monde à l'envers, aveuglément libéral, dans lequel s'infiltre aisément et s'impose sournoisement l'islam !
L'islam dévoilé, Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel, essai, éd. Dialogue Nord-Sud, 277 pages, 24, 95 $.
Lancement de L'islam dévoilé, le samedi 31 octobre, à 14h au Centre humaniste de Montréal (1225, boulevard Saint-Joseph Est)
Lancement à Québec, le vendredi 6 novembre,18h30 au Cercle-Lab Vivant (228, rue Saint-Joseph Est, Québec, G1K 3A9)



Jtk

mardi 27 octobre 2015

Dis-moi ! Les islamistes, comment les reconnaît-on ?

Dis-moi ! Les islamistes, comment les reconnaît-on ?

Dis-moi ! Les islamistes, comment les reconnaît-on ?

Dis-moi ! Les islamistes, comment les reconnaît-on ?
Ce sont ceux qui combattent, par tous les moyens, les croyants
Qui veulent laisser à Dieu ce qui est dans le Coran
Et ce qui est à la République, au Parlement 
Car, pour eux, l'Islam est religion et État
Dont la mère des Lois doit être la Sharia
Dans tous les pays, toutes les contrées, ici-bas
Et ceux qui ne s'y plient pas et transgressent cela
Ne vivront que de souffrances dans l'au-delà
C'est, quoiqu'ils disent, le fond du fond de ce qu'ils croient
Et, tout le reste n'est qu'effet de la Taqiya*
Leur crédo qu'il faut rappeler à tour de bras
Qui explique le double discours de ces gens-là
Noble crédo du temps de la Reconquista
Déformé par leur gourou Hassan Al-Banna

En outre, pour eux la femme n'est qu'un instrument
Pour leur libido et la conception des enfants
Salah HORCHANI
* Le terme « Taqiya » (= تقيّة, en arabe) peut être traduit par « pratique de la dissimulation pour se prémunir» dont un corollaire immédiat est la pratique du double discours. Cette pratique a, principalement, deux utilisations dans les milieux islamiques. La première, qu'on pourrait appeler la Taqiya défensive ou positive et qui fut, historiquement, la plus répandue, a consisté à dissimuler ses convictions religieuses afin d'éviter les persécutions. Ce fut le cas, par exemple, de groupes minoritaires chiites vivant au sein d'une majorité sunnite ou bien des minorités musulmanes de l'Espagne et du Portugal de la Reconquista, en observant clandestinement leur pratique religieuse tout en se comportant cultuellement, publiquement, comme la majorité. La seconde utilisation, qu'on pourrait appeler la Taqiya offensive ou négative, fut théorisée à l'extrême par Hassan Al-Banna et a retrouvé sa réelle dimension avec la Confrérie des frères musulmans qu'il a fondée et dont le parti islamiste tunisien Ennahdha est la succursale tunisienne. Ainsi, Hassan Al-Banna exige de ses ouailles d'être capables de faire preuve de « patience, de dissimulation et de préservation du secret ». Cette théorisation, qui a mis Machiavel et ses théories échec et mat, a impliqué dans la pensée des frères musulmans plusieurs corollaires parmi lesquels on peut citer :
- garder secret ce que l'on prépare et dire et montrer le contraire ;
- pour les besoins de la cause, pour éviter les confrontations directes ou pour gagner en respectabilité, la pratique de la tromperie active est permise et même conseillée, par exemple, participer à des processus électoraux tout en étant, en son for intérieur, de farouches adversaires de la démocratie qu'ils incarnent, puisque le label de l'islamisme est constitué par l'axiome : La Sharia est Constitution et Codes.


Jtk

« Fatwas et caricatures » de Lina Murr Nehmé : le rêve panislamique... - L'Orient-Le Jour


« Fatwas et caricatures » de Lina Murr Nehmé : le rêve panislamique... - L'Orient-Le Jour

27/10/2015

« Fatwas et caricatures » de Lina Murr Nehmé : le rêve panislamique...


ouvrage
Historienne et politologue, Lina Murr Nehmé n'a jamais craint de déranger ou de bousculer les idées reçues. La plupart de ses ouvrages dérangent. Mais le dernier-né, Fatwas et caricatures, la stratégie de l'islamisme (aux éditions Salvator), est stupéfiant en raison des informations qu'il contient et du franc-parler de l'auteure qui n'hésite pas à démonter les réseaux de l'islamisme, ancien et moderne, qui a aujourd'hui pour noms el-Qaëda, les Frères musulmans et Daech, en France notamment. D'une façon claire et documents à l'appui, Lina Murr Nehmé raconte comment la famille royale saoudienne ainsi que les dirigeants du Qatar, notamment le précédent émir, ont systématiquement dépensé des sommes énormes pour répandre l'islam dans tous les coins du monde. Un chapitre est même consacré à un échange peu amical entre l'auteure et le penseur philosophe Tariq Ramadan dans le cadre d'une conférence qu'il donnait à l'Institut du monde arabe (Ima) à Paris en 2009. Lina Murr Nehmé raconte comment elle a essayé d'obtenir de Ramadan une opinion claire sur la position des islamistes au sujet du viol des esclaves et du fait de coucher avec des petites filles. Mais l'auditoire s'est dressé contre elle, prenant parti en faveur du penseur philosophe, qui selon l'auteure a obtenu sa chaire à la prestigieuse université d'Oxford en raison du don important fait par l'émir du Qatar à cette même université.

Lina Murr Nehmé ne mâche donc pas ses mots et c'est sans la moindre complaisance que son ouvrage évoque les sujets sensibles, notamment l'expansion de l'islam en France (elle est elle-même franco-libanaise) et les intérêts en jeu. Elle ne craint pas ainsi de dire que Charlie Hebdo était en train de perdre de l'argent et devait pratiquement déclarer sa faillite, lorsqu'il a décidé « de recourir à la méthode habituelle » pour faire parler de lui et pour renflouer ses caisses : attaquer l'islam. L'hebdomadaire qui en 2014 ne vendait que 30 000 exemplaires en a brusquement vendu 7 millions après l'attaque dont il a été victime en janvier 2015... Lina Murr Nehmé revient aussi sur la grande manifestation organisée par le gouvernement français en solidarité avec l'équipe de Charlie Hebdo et en guise de refus du terrorisme, à laquelle étaient conviés de nombreux chefs d'État dont certains ne respectaient pas dans leurs pays les droits de l'homme... L'auteure parle ainsi de Raïf Badawi, le blogueur saoudien arrêté et condamné à mille coups de fouet parce qu'il avait osé parler de laïcité et critiquer les ulémas. Elle reprend d'ailleurs une partie des articles publiés par le blogueur notamment lorsqu'il affirme que « la relation entre la religion et l'État est amorale dans de nombreux cas, car elle est politisée pour servir une poignée de gens qui veulent réaliser leurs envies aux dépens du concept de patrie... ». L'auteure revient aussi sur la manifestation de protestation contre les caricatures visant le prophète Mahomet qui avait été organisée à Beyrouth le 5 février 2006 et qui avait donné lieu à des actes de vandalisme à Achrafieh contre des symboles chrétiens, comme l'église Saint-Maron.

Les exemples sont nombreux et ils sont tous méticuleusement exposés et analysés par l'auteure dans un souci de vérité, non de polémique. Il ne s'agit donc pas de dénoncer l'islam, mais les islamistes, et de démonter leurs réseaux humains et financiers dans l'ensemble du monde occidental. Qu'ils s'appellent les Frères musulmans, el-Qaëda et Daech, qu'ils aient un vernis occidentalisé et modéré, ou qu'ils soient des prédicateurs comme cheikh Youssef Qardaoui, ils constituent une menace non seulement pour la région mais pour l'Occident et l'auteure a voulu mettre l'accent sur cette menace, sans se soucier ni de prudence ni de complaisance. Pour elle, c'est presque un devoir moral, celui de clamer la vérité, même lorsque celle-ci n'est pas bonne à dire, en avançant des preuves et en faisant un travail minutieux de documentation et de recoupements divers pour aboutir à l'idée que la création d'un État islamique est un vieux rêve qui n'a jamais été abandonné depuis Hassan al-Banna et qui est en train de s'étendre selon le concept panislamique des Frères musulmans.
Lina Murr Nehmé signera son ouvrage le dimanche 1er novembre à 17h au stand de la librairie Antoine.

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Jtk

lundi 26 octobre 2015

Kapitalis Les raisons de la popularité de Poutine chez les Arabes - Kapitalis

Kapitalis Les raisons de la popularité de Poutine chez les Arabes - Kapitalis

Les raisons de la popularité de Poutine chez les Arabes


20 oct 2015 | 10:39 A LA UNE, TRIBUNE 5

Poutine-+-Bachar

Si les peuples du Moyen Orient s'enthousiasment pour Poutine, c'est qu'ils voient en lui l'unique dirigeant au monde capable de déjouer les projets américains dans la région.

Par Rachid Barnat


Depuis que Poutine a repris la main en Syrie, les réseaux sociaux bruissent de commentaires de toutes sortes pensant que la donne du fumeux printemps arabe est en train de changer. Certains s'enthousiasment et d'autres leur reprochent leur Poutine-mania, rappelant le despotisme de Vladimir Poutine et ses exactions en Tchétchénie !
L'extrémisme islamiste : un «produit» occidental
Faut-il rappeler les erreurs des Occidentaux qui découvraient soudainement que le Chah d'Iran était un dictateur qui torturait et embastillait ses opposants, alors qu'en réalité ils lui en voulaient d'avoir contribué au triplement du prix du baril de pétrole provoquant le 1er choc pétrolier de 1973 qui a mis à mal toute l'économie de l'Occident ?
Sous prétexte de droits de l'homme, ils ont lâché le Chah et ont permis l'arrivée de Khomeiny au pouvoir, en février 1979, dans l'espoir qu'il sera plus raisonnable que le Chah. Non seulement il ne l'a pas été, mais, en plus, ils ont vu s'installer un islamisme chiite des plus rétrogrades, dont les premières victimes furent les Iraniennes qui, 35 ans après, ne savent pas à quels saints se vouer pour recouvrer leurs libertés d'avant la «révolution» !
Qui se soucie du devenir des Iraniens et plus particulièrement des Iraniennes soumises à la charia, corpus de lois faites par les hommes contre les femmes?
Qu'ont-ils fait les Occidentaux pour ces victimes ? Rien ! Que sont devenus leurs combats pour les droits de l'homme en Iran? Pas grand-chose !
Par ailleurs, qui a introduit le wahhabisme, l'autre islamisme sunnite, en Afghanistan et au Pakistan, les transformant en exportateurs de «jihadistes»?
Pourtant, c'était toujours au nom des droits de l'homme que les Américains sous prétexte de préserver ces pays du communisme envahissant de l'URSS, ont crée Al-Qaïda et formé son chef Oussama Ben Laden !
Ambassade-russe-en-Syrie
Des Syriens manifestent leur soutien à l'intervention militaire russe dans leur pays devant l'ambassade de Russie à Damas.
La pseudo-guerre au terrorisme
Boualem Sansal disait: «Le monde arabe passe sans difficulté de Lénine à Allah, en vertu d'une vieille tradition tribale, puisque après tout il s'agit toujours d'obéir à un chef et de faire allégeance aux lois du clan. Les Américains ont favorisé ce transfert des intelligences locales d'une bondieuserie dans l'autre, pensant ainsi empêcher l'emprise de Moscou sur le monde arabe : favoriser Scylla dans l'espoir de piéger Charybde est une tentation à laquelle ces grands rusés cèdent depuis des lustres avec le succès que l'on sait, un peu partout sur la planète» !
Suite aux attentats du 11 septembre 2001, les Américains ont déclaré la guerre aux terroristes… ceux-là mêmes qu'ils ont soutenus en Afghanistan contre les Soviétiques; et à nouveau les pays occidentaux se sont alignés derrière eux pour faire la guerre au terrorisme, qui est devenue un alibi pour contrôler l'or noir des pays «arabo-musulmans» !
De deux choses l'une :
– l'Occident est naïf pour suivre les Américains dans leur phobie maladive du communisme et leur guerre obsessionnelle contre cette idéologie totalitaire aussi bien en interne (maccarthysme), qu'en externe dans leur guerre ouverte contre tout Etat communiste, admettant jusque-là réactivation du wahhabisme, ce mauvais islam comme nous dit Obama dans son discours du Caire !
– Ou tous savent ce qu'ils font, les droits de l'homme n'étant qu'un alibi !
Combattant-tchetchene-en-Syrie
La Russie craint le retour dans leurs pays des jihadistes tchétchènes.
L'islam extrémiste des «amis» pétro-monarques
Le plus étonnant c'est l'inconscience des Occidentaux qui n'ont pas retenu la leçon iranienne. Ils ont aidé les islamistes à prendre le pouvoir et ces derniers, pour les remercier, se sont retournés contre l'oncle Sam.
Or ceux-là mêmes qui ont soutenu l'islamisme chiite en Iran, sont en train de soutenir l'islamisme sunnite de leurs amis pétro-monarques pour le répandre dans tous les pays du «printemps arabe» et au-delà, jusque chez eux en Occident ! Mais tôt ou tard, les Occidentaux dégusteront à leur tour l'islamisme «modéré» de leurs amis, que leur vantent tant leurs responsables politiques.
On nous invoque la barbarie de Poutine. Et que dire de la barbarie des Américains ? Faut-il rappeler les bombes atomiques sur Hiroshima et sur Nagasaki ? Faut-il rappeler la guerre totale d'extermination au napalm des Vietnamiens ?
Les peuples, depuis la nuit des temps, sont à la merci des puissants du moment. Ce fut le cas de la puissante Carthage, puis de l'immense empire romain. Puis sont venus les empires coloniaux : celui des conquistadors espagnol et portugais d'abord; puis plus tard celui des Français et des Anglais… qui chaque fois ont redessiné les frontières et les pays.
Les derniers en date, ce sont les Etats-Unis et l'URSS qui ont émergé à la faveur des deux dernières guerres mondiales. Si la durée des empires se calculait en siècles, depuis le 20e siècle leur durée de vie n'excède pas les 100 ans, le dernier en date étant l'empire soviétique qui s'est effondré au bout de 70 ans. Serions-nous les spectateurs d'un nouvel ordre mondial avec une nouvelle redistribution des cartes ?
La mascarade américaine
Nous sommes à l'évidence à la veille d'une nouvelle redistribution des cartes avec une nouvelle reconfiguration du Moyen Orient et plus largement celle du monde «arabo-musulman». L'intention des Américains devient de plus en plus claire depuis qu'ils ont stoppé la progression du communisme soviétique en Afghanistan et depuis la chute du mur de Berlin.
Or depuis le chaos en Irak, puis en Libye et maintenant en Syrie, les peuples du fumeux printemps arabe en ont ras-le-bol de la mascarade américaine qui, sous couvert d'installer la démocratie et de faire respecter les droits de l'homme chez les «Arabes», sèment le chaos créateur de nouveaux pays pour en redessiner les frontières établies par les empires coloniaux français et anglais.
D'autant que les Américains sont acoquinés avec des pétro-monarques, dont le régime est tout sauf démocratique et qui s'assoient sur les droits de l'homme dont ils ne revendiquent la présidence de l'organisation au sein de l'ONU, que pour mieux narguer le cupide Occident !
Poutine dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit
Les Américains ne dupent plus grand monde et sûrement pas Poutine.
L'opération russe en Syrie révèle, pour ceux qui en douteraient encore, les véritables commanditaires du terrorisme dans le monde. Ce qui explique «l'inefficacité» des Etats-Unis à en finir avec l'Etat islamique (Daech), puisqu'ils l'ont créé, comme ils ont créé les organisations terroristes qui l'ont précédé, comme Al-Qaïda, et protégé son chef Ben Laden !!
On n'impose pas la paix à coup de bombes, dit Obama à Poutine ! Mais il semble oublier que les Etats-Unis veulent imposer la démocratie à coup de bombes en Irak, ou par le biais du terrorisme en Libye et en Syrie. Une fois de plus Poutine révèle l'hypocrisie américaine.
Si Obama ment en s'abritant derrière les droits de l'homme, la démocratie, la liberté… pour cacher les ambitions des Américains, Poutine, lui, joue carte sur table pour ses ambitions. Il dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit. Il est plus franc et suit ce qu'il dit. Tandis que le président américain est un menteur en série, à qui on ne peut pas faire confiance, car il dit une chose et en fait une autre, écrit Stephen Lendman dans son article «Poutine parle franchement, Obama dit des hypocrisies». Cependant les deux sont dangereux parce que les deux pratiquent la voyoucratie et le terrorisme d'Etat.
Les empires coloniaux français et anglais avaient établi les actuelles frontières et créé les pays «arabes» en mettant fin à l'empire ottoman. Or beaucoup de ces pays se sont révélés, souvent après leur indépendance, riches en or noir. Ce qui attise les convoitises des nouvelles puissances. Poutine et Obama vont-ils à leur tour redessiner le Moyen Orient? A quelle sauce seront mangées les pétromonarchies créées de toutes pièces par les Anglais?
Or on sait la haine que voue Poutine pour les pétro-monarques qui ont fourni Ben Laden qui a mis en échec l'armée rouge en Afghanistan, grâce à sa fameuse Al-Qaïda qu'avait instrumentalisée les Américains ! Prendra-t-il sa revanche sur les pétro-monarques?
Si les peuples victimes de l'impérialisme américain s'enthousiasment pour Vladimir Poutine, c'est qu'ils voient en lui l'unique homme qui ose déjouer leurs funestes projets. Ils ne sont pas dupes pour autant de son intervention tardive en Syrie, mais ils sont contents que quelqu'un ose défier Obama et dénoncer ses alibis d'armes chimiques, d'armes bactériologiques, et autres armes nucléaires, qui ne sont que des prétextes pour déclencher les guerres là où les intérêts stratégiques des Etats-Unis l'exigent !
Qui le leur reprocherait? Sûrement pas les Européens dont les responsables politiques jouent les suivistes derrière les Américains! Mais quel choix ont-ils entre la peste et le choléra ?
Si un peuple veut vivre libre…
Il ne s'agit ni d'antiaméricanisme primaire ni d'hostilité à la Russie primaire non plus. Ni Obama ni Poutine ne se soucient de démocratie et encore moins des droits de l'homme chez les «Arabes» ! Les deux intervenant dans le monde «arabe», uniquement pour leurs propres intérêts… comme l'ont fait d'autres puissances avant eux.
Mais alors fallait-il laisser les Américains poursuivre leur mascarade de lutte contre le terrorisme qu'en sous-main ils instrumentalisent avec la complicité des traîtres pétro-monarques, pour semer le «désordre créateur» dans le monde «arabo-musulman» (Afghanistan, Pakistan, Irak, Soudan, Somalie, Libye, Syrie… )?
Que Poutine soit entré dans la danse, cela permet au moins au monde de voir la réalité de l'impérialisme américain qui se cache derrière des valeurs que l'Occident a bradées et qui ne dupent plus personne : droits de l'homme et démocratie.
Seuls les peuples qui refusent l'aliénation sauvent leur pays de l'hégémonie des puissants. Et comme dit le poète tunisien Abou El Kacem Chabbi : «Si un peuple veut vivre libre, il trouvera en lui la force pour accomplir son destin»!
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lundi 19 octobre 2015

Le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth rejette l’idée de guerre sainte | La-Croix.com - Monde

Le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth rejette l'idée de guerre sainte | La-Croix.com - Monde

Le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth rejette l'idée de guerre sainte

Contredisant les prises de position de l'Église orthodoxe russe légitimant l'engagement militaire de Moscou en Syrie, le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth Elias Audi a déclaré dimanche 18 octobre que l'Église ne bénit pas les guerres et ne les sacralise pas.
« Elle ne sanctifie pas les combats et refuse le concept de 'guerre sainte'» , a-t-il déclaré dans son homélie dominicale dans la cathédrale Saint-Georges à Beyrouth.

Pétition « contre les guerres religieuses »

« Notre Église ne bénit pas celui qui tue l'autre, car celui qui tue l'autre, c'est comme s'il voulait tuer Dieu (...) Ceux qui vous rejettent parce que vous suivez les commandements de Dieu sont eux-mêmes rejetés par Dieu », a-t-il lancé. Le quotidien libanais francophone L'Orient-Le Jour rappelle que cette prise de position intervient au lendemain du lancement, par 62 personnalités grecques-orthodoxes, d'une pétition « contre les guerres religieuses ».
Cette campagne a été lancée vendredi 16 octobre depuis Beyrouth à l'initiative de deux professeurs d'Université, l'ancien ministre Tarek Mitri et le chirurgien, philosophe et professeur à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth Antoine Courban. Ils refusent notamment que « des guerres ou des actions terroristes puissent être justifiées au nom de la religion » et rejettent l'argument que « la protection des chrétiens puisse servir d'alibi au service d'objectifs idéologiques ou politiques, comme certains ont tenté de le faire récemment en appui à l'intervention militaire de la Russie en Syrie ».

L'idée de « guerre juste » : une « hérésie »

« Cette position doit pouvoir servir de plate-forme de réconciliation pour l'opinion publique. Elle est de nature à protéger la paix et le vivre-ensemble, pour que le Liban ne soit pas pris dans le tourbillon de la folie identitaire qui nous entoure », a déclaré Antoine Courban à L'Orient-Le Jour. Selon lui, la position du métropolite est dans la lignée de l'orthodoxie en général, qui n'a jamais adopté la notion de « guerre juste », propre à l'Église russe depuis le temps du tsar Boris Godounov, et introduite par la pensée de saint Augustin.
Fin septembre, le P. Vsevolod Tchapline, porte-parole de l'Église orthodoxe russe estimait que l'engagement militaire russe en Syrie s'inscrivait dans le cadre d'une « guerre sainte » contre le terrorisme. Il relevait que l'intervention russe était conforme au droit international, « à la mentalité de notre peuple et au rôle particulier que notre pays a toujours joué au Moyen-Orient ».


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François Hollande dénonce le « prosélytisme » religieux dans certains clubs sportifs | La-Croix.com - France

François Hollande dénonce le « prosélytisme » religieux dans certains clubs sportifs | La-Croix.com - France

François Hollande dénonce le « prosélytisme » religieux dans certains clubs sportifs

Le président François Hollande a dénoncé lundi 19 octobre le « prosélytisme » religieux dans des clubs sportifs en France visant à conduire les jeunes vers « la voie du fanatisme », promettant l'interdiction de ces pratiques et la condamnation de leurs auteurs.

« Le sport est une formidable école pour justement lutter contre la violence et le fanatisme, sauf s'il est détourné, et c'est là que nous devons intervenir. Il n'y a pas de cas général, mais il y a suffisamment de cas particuliers qui laissent penser qu'il y a des tentatives d'utiliser un certain nombre de clubs ou de compétitions pour faire un travail de prosélytisme », a-t-il dénoncé sur la radio RTL.

Le président réagissait à une récente note du Service central du renseignement territorial (SCRT, service de renseignement de la Direction centrale de la sécurité publique) sur les dérives de « radicalité islamiste » observées dans les milieux associatifs sportifs de certains quartiers populaires en France.

Nord, Paca, région parisienne

« Il y a toujours eu des clubs qui pouvaient parfois avoir des connotations communautaires. Nous avons veillé à ce que ce type de comportement ne puisse pas être généralisé dans certaines fédérations. Mais là, il ne s'agit plus de ça », a souligné François Hollande.

« Il s'agit de tentatives de détourner des jeunes et les emmener vers d'autres activités que le sport, et ça se serait extrêmement grave. Je peux vous assurer que nous sommes d'une très grande vigilance et que les associations qui pourraient se constituer pour faire apparemment du sport et utiliser des jeunes pour les emmener vers des voies qui sont celles du fanatisme, ces activités-là seront proscrites et ses auteurs condamnés », a-t-il affirmé.

Selon une source policière interrogée par l'AFP, des clubs sont nommément cités dans cette note, comme à Roubaix-Tourcoing (Nord), en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), à Perpignan, Lille ou en région parisienne, par exemple à Mantes-la-Jolie (Yvelines).

La note évoque des « tapis de prière » sortis pour « prier lors de la mi-temps » d'un match de football, des prières dans les vestiaires, ou la présence de femmes voilées dans une équipe féminine sportive.



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