dimanche 30 mars 2014

الشهال لـ"شباب السنة": ساعة الصفر حانت!

الاخبار٢٨/٣/٢٠١٤-

الشهال لـ"شباب السنة": ساعة الصفر حانت!

مرّت ساعات الليل ثقيلة على قادة المحاور في باب التبّانة. بل هكذا كانت على معظم المجموعات المسلّحة هناك. السؤال نفسه تردد على كل لسان: هل القرار بدخول الجيش إلى التبّانة جدي؟ ماذا عن رفعت عيد وجبل محسن؟ ذهب أحدهم أبعد من ذلك ليسأل: هل تشتعل الحرب الأهلية؟ وبين هؤلاء من اعتبرها قنبلة صوتية لا أكثر.

وفي موازاة ذلك، انشغل الجميع بتوقّع رد فعل قادة المحاور. أما هؤلاء فلم تكن الصورة واضحة لديهم. الترقّب كان سيّد الموقف. ورغم إشاعة أجواء تهديد بإشعال طرابلس إذا دخل الجيش إلى باب التبّانة، كانت أوساطهم تنقل إحساساً بالخوف لديهم من جدية الخطّة الأمنية.

في موازاة هؤلاء، وزّع الشيخ داعية الإسلام الشهال تسجيلاً صوتياً موجّهاً إلى «شباب السنّة»، دعاهم فيه إلى «التحضّر لأن ساعة الصفر قد حانت». وأضاف قائلاً: «علينا أن نعلنها صريحة أننا أمة من سلسلة مترابطة حتى الصحابة»، معتبراً أن يوم غد هو «الأوان لطي الصفحة الماضية وفتح صفحة جديدة نفهمهم فيها أننا أمة تدافع عن حقّها.. فيا شباب السنّة أبشروا بالنصر».


Envoyé de mon Ipad 

Chrétienté-Solidarité Persécutions » Appel de Chrétienté-Solidarité-Persécutions

Appel de Chrétienté-Solidarité-Persécutions

Pour une participation massive
à la veillée de soutien
aux chrétiens persécutés de par le monde :

jeudi 10 avril 2014 près de l'Ambassade d'Arabie Saoudite,
place du général Brocard, avenue Hoche (75017)

- Les chrétiens sont aujourd'hui toujours persécutés dans le monde, souvent atrocement encore comme en Corée du Nord, par les États communistes.

- Ils le sont dans ces pays d'islam fondamentaliste comme la Somalie, où être découvert chrétien vaut la mort. Mais dans tous les autres pays de régime musulman, l'application de la dhimmitude selon le modèle du prophète Mahomet discrimine les chrétiens résiduels dans un statut d'infériorité civile et politique. Quant aux musulmans convertis au christianisme, ils sont, « de jure » ou « de facto », passibles de la peine capitale ou de ces emprisonnements qui sont des engloutissements.

Si les organisateurs de cette quatrième veillée de solidarité ont choisi cette année de la rassembler à proximité de l'ambassade d'Arabie saoudite, c'est que ce pays qualifié « d'allié » par nos gouvernements occidentaux est le pays phare de l'islam. Or la liberté religieuse pour les immigrés non-musulmans y est totalement proscrite.

Et les sujets convertis au Christ risquent la décapitation.

Dans une lettre solennelle, nous adresserons ce jour à M. l'ambassadeur de ce pays les requêtes soutenues par tous les chrétiens de par le monde solidaires de leurs frères d'Arabie pour le respect de la liberté religieuse.

Nous savons aussi combien l'appartenance à l'umma, communauté d'appartenance de tous les musulmans, est sans cesse affirmée, en France comme ailleurs, comme une valeur fondamentale, comme l'enseigne le Coran.

Aussi attendons-nous de ces responsables musulmans en France et si attachés à l'umma, imans et militants actifs, qui affirment l'amitié pour les chrétiens, qu'ils se prononcent clairement pour l'établissement et le respect de la liberté religieuse pour les chrétiens partout dans les pays d'islam. Que partout les chrétiens puissent, comme eux en France, s'y exprimer sans entrave dans les débats de société.

Enfin nous, nous n'oublierons pas ce soir-là les catholiques fidèles à Rome toujours persécutés en Chine, dans l'horreur des prisons et des camps du Laogaï.

Nous n'oublierons pas qu'au Vietnam les chrétiens souffrent toujours, encore trop souvent réprimés. Et nous penserons à leur totale privation de liberté et à leur persécution au Laos.

Enfin nous dirons l'immense souffrance de tout le peuple de la Corée du Nord subissant l'un des systèmes les plus insensés et terrifiants de l'esclavage communiste, perpétuant les plus atroces pratiques des régimes lénino-staliniens et maoïstes qui suscitent en France l'admiration de tant « d'intellectuels ».

Nous prierons donc ce soir-là aussi bien pour les peuples que la faucille communiste n'en finit pas de faucher horriblement et pour ceux dont le croissant est aussi comme une faucille rouge.

Le comité organisateur :

- Bernard Antony

- Moh-Christophe Bilek

- Pasteur Saïd

- Elish Yako

Les informations sur la veillée de soutien



Envoyé de mon Ipad 

mardi 25 mars 2014

Fête nationale dédiée au dialogue islamo-chrétien au Liban | La-Croix.com

25/3/2014-

Mardi 25 mars à 17 heures, la chapelle du collège jésuite Notre-Dame de Jamhour accueille la 8e veillée de prière inter-religieuse « Ensemble autour de Marie ». En présence du P. Miguel Ayuso, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, porteur d'un message du pape, et devant un prestigieux parterre de responsables politiques, civils et religieux, textes, chants, témoignages et psalmodies issues des différentes traditions religieuses libanaises se succéderont. Accompagné de quatre jeunes de différentes confessions qui l'ont aidé à sauver ce qui pouvait l'être, le P. Ibrahim Surouj, propriétaire de la bibliothèque Saeh incendiée par des vandales à Tripoli en janvier, viendra ainsi redire l'importance de « l'unité » entre Libanais.


Veillée de prière interreligieuse « Ensemble autour de Marie » 
au collège jésuite Notre-Dame de Jamhour en 2009

Ampleur

Depuis 2010, l'Annonciation, fête chrétienne célébrée le 25 mars, est devenue fête nationale au Liban, dédiée au dialogue islamo-chrétien. Pour avoir « plus d'impact sur les citoyens », le conseil des ministres a même décidé qu'elle serait « chômée ». D'année en année, l'événement gagne en ampleur. Désormais, toute la semaine, expositions, concerts et conférences se succèdent autour du thème de la rencontre.

Lundi 24 mars, un calicot représentant l'icône de l'Annonciation, encadrée à gauche par un extrait du Coran et à droite par le récit de l'Évangile de Luc, a été déployé sur la façade de l'Université libanaise, seul établissement universitaire public dans le pays. Devant 600 étudiants de toutes confessions, majoritairement musulmans, son recteur, chiite, a, dans son discours, repris la formule de Jean-Paul II sur le « Liban, pays message » et souligné l'importance de Marie dans l'islam. « Il a dit également qu'il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures, et que les musulmans attendent le messie qui viendra à la fin des temps pour unir l'humanité entière », résume avec enthousiasme Nagy El Khoury.

Une nouvelle culture

Le secrétaire général de l'Amicale des anciens élèves du collège jésuite de Jamhour est, avec son ami sunnite Mohammad Nokari, l'initiateur en 2007 de cette « rencontre spirituelle autour de la Vierge Marie ». « Nous lançons une nouvelle culture », assure-t-il, en multipliant les exemples, comme cette rencontre organisée dimanche à Saïda, grande ville sunnite du Sud du pays, au cours de laquelle « l'évêque grec-catholique local a pu rencontrer le mufti sunnite, le mufti chiite devant tous les responsables politiques locaux, Hezbollah compris »…

Désormais, la manifestation déborde largement des frontières de la capitale. Des associations partenaires comme le « Forum global des religions et de l'humanité », dont l'objectif est de promouvoir la diversité au sein de la société civile libanaise, participent à l'organisation d'« événements périphériques » dans tous les pays, en lien avec des associations locales. « Au Sud, au Nord, dans la Bekaa comme au Mont-Liban, des concerts, des conférences sont prévus », souligne l'une de ses fondatrices, Bassma Abdel-Khalek.

« Dans un contexte politique et sécuritaire fragile, alors que nous devons faire face aux défis de l'extrémisme, du refus du dialogue, nous voulons rappeler qu'il existe toujours un espace pour la rencontre humaine, au-delà des divergences politiques ou religieuses », précise la jeune femme, âgée de 27 ans. « L'Annonciation est au départ une fête chrétienne mais porteuse de valeurs, comme la fraternité, la bonté, qui nous réunissent. La présidente de notre ONG le redira ce soir à Jamhour : l'unité des Libanais est indispensable si nous voulons construire un pays meilleur dans lequel les nouvelles générations trouveront la paix ».

Anne-Bénédicte Hoffner


Envoyé de mon Ipad 

tayyar.org - Lebanon News -الثوار في سورية وطقوس المسلّحين تخريب للكنائس (Pictures)

Les révolutionnaires syriens et les rites de destruction des eglises .

Pour lire en arabe et voir les photos clicker sur le lien :
http://www.tayyar.org/Tayyar/News/PoliticalNews/ar-LB/syria-yabroud-pb-870019474.htm


Envoyé de mon Ipad

Syrie : Destruction et assassinats financés par des puissances étrangères | Mondialisation

Syrie : Destruction et assassinats financés par des puissances étrangères


Mesdames et Messieurs,

J'aimerais commencer par remercier la « Société Russe Orthodoxe de Palestine » de nous avoir invités à participer à cette importante réunion.

Nous venons d'arriver de Syrie. Cette Syrie prouvée subir la mort, la destruction, et un assassinat pur et simple dans toutes ses villes, tous ses villages, et toutes ses régions.

Personne ne veut que cette guerre absurde prenne fin.

Tous pleurent et se lamentent devant la souffrance quotidienne du peuple syrien. Mais que font-ils ? Rien !

Je dirai très franchement que, concernant la crise syrienne, l'approche de l'Organisation des Nations Unies, et particulièrement de la Commission des droits de l'homme à Genève, contribuent à aggraver la catastrophe que nous vivons.

Les guerres menées à l'intérieur de la Syrie sont décrites comme un conflit entre les forces de l'État et les forces de l'opposition.

Ce n'est pas vrai !

La guerre qui frappe aujourd'hui mon pays est une guerre entre la société civile syrienne et des groupes terroristes islamistes. Ces terroristes sont soutenus et financés par divers pays étrangers, et plus particulièrement par l'Arabie Saoudite.

L'Arabie saoudite a reconnu que ces groupes appartiennent à des organisations terroristes. Mais, en même temps, elle continue à les entrainer et à les financer dans le but de détruire la Syrie.

L'ASL [Armée Syrienne Libre] n'est plus opérationnelle et n'est plus de mise. Ce à quoi nous avons à faire relève du rôle joué par des groupes terroristes islamistes.

Hier nous avons tendu la main à Yabroud. Encore une ville syrienne détruite ! Près de quatre cents jeunes gens veulent changer de camp et passer de combattants « contre » le gouvernement à des combattants « avec » le gouvernement [c'est-à-dire : rejoindre les forces gouvernementales].

DAECH [une organisation terroriste = EIIL] gouverne la ville de Raqqa par l'épée et le feu. Une jeune fille y a été exécutée, juste parce qu'elle avait un compte sur Facebook. Ses églises sont devenues les quartiers généraux de DAECH. Sa population est obligée de prier cinq fois par jour, et des équipes féminines sont chargées de fouetter les filles non-voilées dans ses rues.

Deir el-Zor est gouvernée par le groupe terroriste Jabhat Al-Nosra. Des civils attachés aux valeurs laïques, sont exécutés juste parce qu'ils pensent devoir maintenir une structure sociale séculaire. Son église a été détruite, comme à Raqqa.

Qui sont les chefs de DAECH et d'Al-Nosra ? Des Qataris, des Saoudiens, des Tchétchènes, des Afghans, et même des Chinois !

Est-ce que ces terroristes sont venus répandre la démocratie et les droits de l'Homme en Syrie ? Non !

Le problème est avec la dite « Communauté internationale ». Ils ne veulent pas voir la vérité. Ils croient toujours au concept nommé « Armée syrienne libre ».

Notre position est la suivante :

Quelle est la relation entre la démocratie et la jeune fille qui a été tuée parce qu'elle avait un compte sur Facebook ?

Quelle est la relation entre les droits humains et la destruction des églises, des synagogues, [et des mosquées] ?

Quelle est la relation entre la liberté et la destruction de Ma'loula, dernière ville araméenne encore habitée au monde ?

Ces questions attendent des réponses. Nous appelons Madame Navi Pillay à nous les donner.

En résumé, il n'y a pas de projet [de l'opposition] pour installer la démocratie en Syrie. Il n'y a qu'une seule trame narrative : établissement d'un califat islamique dans le seul pays laïc du Moyen-Orient, pour ramener le peuple au Moyen Âge et à l'ère des ténèbres.

Le terrorisme islamiste a tué un de mes amis laïcs à Girod, ville contrôlée par ces forces des ténèbres. Il s'appelait Yamen Bjbj. Il était Dentiste. Ils m'ont envoyé la photo de son corps décapité, sa tête reposant dans le sable près de lui. Pourquoi ? Parce qu'il distribuait mes livres dans cette ville.

Le Dentiste Ramez Uraby, un autre de mes amis, a été enlevé pour la même raison. Ils ont pris l'habitude de m'appeler pour que je puisse entendre sa voix pendant qu'ils le torturent.

Personne ne veut voir ou entendre la vérité.

Avez-vous entendu parler du massacre de « Adra » ? Je ne le pense pas.

Adra est une ville située au nord de Damas. C'est une  ville symbole pour la Syrie. Une nouvelle ville construite pour les travailleurs. Elle est représentative de la diversité des groupes constitutifs de la société syrienne.

Cette ville paisible a été envahie par les forces du terrorisme islamiste le 1er décembre de l'année dernière. En ce XXIème siècle, elle a connu des massacres sans précédent.

Des centaines de Syriens ont été tués, juste parce qu'ils étaient Chiites, Alawites, Ismaéliens, Druzes, ou Chrétiens.

Des centaines de Syriens sunnites ont été tués parce qu'ils étaient des fonctionnaires de l'État syrien.

Nombre de femmes ont été traînées, nues, sur le sol enneigé.

Nombre de têtes coupées ont été accrochées aux arbres.

Nombre de personnes ont été jetées vivantes dans la fournaise de la boulangerie de la ville, rappelant l'Holocauste et les nazis.

Qu'avez-vous fait Madame Navi Pillay, pour libérer les milliers de détenus dans la prison d'al-Tawbah à Douma ?

Qu'avez-vous fait Madame Navi Pillay, pour mettre fin à cette tragédie du XXIème  siècle dont le monde entier a été témoin?

Qu'avez-vous fait pour les habitants de Adra devenus des sans-abris et qui errent désormais dans les rues de Damas?

Et qu'avez-vous fait pour libérer les femmes et les enfants enlevés de leurs villages du Nord de Lattaquié par les terroristes islamistes ? Des femmes et des enfants emmenés après que les terroristes aient tué les hommes du village.

Qu'avez-vous fait Madame Navi Pillay pour permettre à ces simples paysans de retrouver leurs villages ?

Oui ! Parce qu'ils sont Alaouites, et que les Alaouites n'ont rien à voir avec les intérêts des états du pétrole et du gaz [les États du Golfe] et, qu'en plus, la communauté internationale ne veut rien entendre de leur détresse !

Même les Ismaéliens qui étaient des maîtres de l'opposition en Syrie, sont aujourd'hui exposés à une forme de génocide, simplement parce qu'ils sont ismaéliens. Ils ont subi la pire espèce de génocide à Adra. Ils ont souffert d'une attaque terroriste qui a entraîné la mort de personnes innocentes à  Alcavat. Et ce fut aussi le cas à Tal Aldoura et à Salamieh.

Les Ismaéliens sont une petite minorité en Syrie et dans le monde islamique. Ils n'ont donc pas pu trouver qui les soutenir au niveau des organisations internationales, lesquelles organisations n'ont pas le temps de suivre ou même de prendre acte du fait qu'ils sont entrain d'être exterminés par des groupes terroristes islamistes.

La situation des Chrétiens n'est guère meilleure que celle des autres minorités. Ainsi, la ville de « Sadad », ville dont les habitants sont majoritairement des Chrétiens de rite syriaque, a été attaquée l'été dernier par des milices du terrorisme islamiste. Ils ont commis des meurtres, des viols et ont détruit la ville avant de la quitter.

Ils ont aussi attaqué Ma'loula. Là aussi, ils se sont livrés à des actes de viols et ont détruit, en grande partie, ce qui représentait le caractère historique de cette petite ville.

Pour quelle raison? Parce que ces deux villes sont chrétiennes.

Ils ont également occupé les villes chrétiennes de la campagne d'Idlib.

Est-il besoin de vous rappeler qu'ils sont responsables de la destruction des quartiers chrétiens de la ville de Homs et du bombardement quotidien, au mortier, des quartiers chrétiens de Damas ?

Récemment, ont circulé des rapports concernant une soi-disant «politique de la faim » menée par l'Etat syrien. Mais avez-vous entendu parler de ce qu'est devenue la nourriture dépêchée par le Gouvernement vers le camp de réfugiés de Yarmouk ? Avez-vous entendu parler de l'institution Al-Adalah de la ville de Douma gouvernée par des groupes armés contrôlant un vaste magasin d'alimentation y compris des stocks de viande congelée ; lequel magasin a été attaqué et entièrement volé par des personnes [affamées], malgré leur souffrance et le fait qu'ils étaient des cibles des groupes terroristes ?

La solution est la démocratie.

Les élections présidentielles sont pour bientôt. Laissons le peuple décider sous supervision internationale garantissant la neutralité du scrutin.

Mère Agnès-Mariam de la Croix

15/03/2014

Discours publié par M. le Professeur Michel Chossudovsky sous le titre : 

Syria : Destruction and Murder Funded by Foreign Forces

http://www.globalresearch.ca/syria-destruction-and-murder-funded-by-foreign-forces-mother-agnes-mariam/5373684

Agnès-Mariam de la CroixSyria: Destruction and Murder Funded by Foreign Forces: Mother Agnes Mariam Challenges the UNHRC, publié le 16 mars 2014

Traduit par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 21 mars 2014

Soixante-dix musulmans écrivent au pape François


Rencontre interreligieuse des amis de Chiara Lubich et des Focolari

Antonio Gaspari

ROME, 20 mars 2014 (Zenit.org) - « Que l'unique Dieu qui a illuminé Saint François, puisse guider Vos pas et nous guider tous dans notre marche commune pour le bien de toute l'humanité. Veuillez recevoir, Saint-Père,  l'assurance de nos prières les plus ferventes ». Ainsi s'achève la lettre écrite par 70 musulmans issus de différentes écoles de théologie, au nom de plus de trente pays, remise au pape François au cours d'une rencontre organisée le 20 mars au matin , à la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, avant l'audience générale.

La lettre a été remise personnellement au pape par l'iranienne Shahrzad Houshmand, membre de la délégation interreligieuse « amis de Chiara Lubich du Mouvement des Focolari », qui participait à la rencontre « Ensemble vers l'unité de la famille humaine », organisée à Castel Gandolfo du 17 au 20 mars. La rencontre avait pour objectif de renouveler et renforcer le dialogue interreligieux « dans un esprit visant à unir la famille humaine et réaliser la fraternité universelle ». 

La lettre ajoute : « Nous désirons exprimer notre profond amour et respect pour Votre personne et pour la main que vous avez tant de fois tendue aux musulmans du monde ».

Dans leur lettre, les musulmans se disent « profondément impressionnés par l'esprit évangélique d'humilité et de service » que le pape représente par ses faits et gestes, esprit qui « suscite en nous les musulmans », ajoute-t-elle, « confiance et espérance, en nous faisant revivre la parole de Dieu ».

« En vérité – ajoutent les musulmans en citant le Coran – les plus proches des croyants, en amour, sont ceux qui disent: nous sommes chrétiens, parce qu'entre eux il y a des prêtres et des moines, et parce qu'ils ne sont pas arrogants » (Coran 5:82).

La délégation interreligieuse a ensuite fait part de son appréciation pour les paroles du pape dans l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium, en particulier pour les paroles dites au paragraphe 253 où le pape écrit : «  Le vrai islam et une correcte interprétation du Coran s'opposent à toute violence ».

Dans leur message, les musulmans réaffirment par ailleurs que « les différentes institutions du monde islamique et la majorité absolue des musulmans croient fermement à la Paix et à l'Amour  et s'y engagent ».

Traduction d'Océane Le Gall  

jeudi 20 mars 2014

Oui, la cohabitation entre les religions est possible


Discours du card. Sandri pour les 10 ans du Message d'Amman

Anne Kurian

ROME, 18 mars 2014 (Zenit.org) - Le cardinal Sandri encourage à « diffuser des exemples d'actes vertueux » pour « assurer que la cohabitation pacifique est possible » entre les religions.

Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, est intervenu lors d'une table ronde en l'honneur des 10 ans du Message d'Amman, à Rome, ce 18 mars 2014.

Le message d'Amman est une déclaration du Roi Abdallah II de Jordanie, invitant à l'unité entre musulmans, en soutenant le véritable Islam et en combattant l'extrémisme.

Le cardinal a fait observer que tous les croyants pouvaient se reconnaître dans la « conscience de se sentir "blessés" par des contextes, des situations et des personnes qui ont pu manifester en paroles ou en gestes, parfois violemment, leur aversion pour la foi ».

Cette blessure « dérive aussi de situations internes à nos communautés respectives », a-t-il ajouté en déplorant ces « contre-témoignages », tout comme le message d'Amman dénonçait le danger représenté par « certains qui affirment appartenir à l'Islam et commettent de terribles actes en son nom » : « Des contradictions de ce genre se constatent amèrement dans toutes les confessions. »

Blessés mais fidèles à l'espérance

Pourtant, si les croyants sont « blessés à l'intérieur et à l'extérieur [de leurs communautés de foi] », ils restent « désireux d'accueillir et de donner l'espérance », a estimé le cardinal qui a témoigné de deux anecdotes de cohabitation religieuse dont il a fait l'expérience lors d'une de ses visites en Irak, en décembre 2012 : « Lors d'une célébration en la cathédrale syro-catholique de Bagdad, deux après l'attentat de 2010, deux hauts représentants locaux de l'Islam sunnite et chiite, étaient présents ensemble ».

Toujours en Irak, à Kirkouk, lors d'une célébration eucharistique, les chrétiens ont exprimé leur solidarité en attendant des explosions, dans une mosquée proche : « C'était touchant de voir l'appréhension de la communauté chrétienne qui priait encore plus intensément le Seigneur pour ceux qui étaient dans la souffrance et l'ombre de la mort à cause de cette violence persistante. »

Le cardinal a rappelé la priorité de la Congrégation pour les Eglises orientales : la « formation », afin que les jeunes de tout le Moyen-orient apprennent « la cohabitation et la collaboration selon les principes du dialogue œcuménique et interreligieux ».

Cet objectif rejoint le message d'Amman, qui plaide pour que les jeunes, « promesse d'avenir », soient protégés « du danger de glisser sur les sentiers de l'ignorance, de la corruption, de la mentalité fermée ».

Oui, la cohabitation est possible

Le cardinal a conclu en faisant observer que ce qui « donne des ailes à l'espérance des habitants de l'Orient et du monde entier » sont « les témoignages d'un travail éducatif constant, compétent et généreux ». C'est pourquoi il a encouragé à « diffuser de tels exemples d'actes vertueux pour assurer que la cohabitation pacifique et constructive est possible ».

Dans cette optique, l'Eglise attend du monde de l'information « qu'il diffuse davantage les lueurs de l'espérance et non seulement ce qui impressionne en négatif et qui recueille un large consensus ». Il s'agit de « rapprocher les parties en conflit plutôt que de rendre plus profond le fossé qui les sépare ».

« Cela est exigé par les enfants et les jeunes juifs, chrétiens et musulmans de Terre Sainte, qui vont à l'école en espérant un avenir lumineux que nous n'avons pas le droit de mépriser », a insisté le cardinal.

vendredi 14 mars 2014

ÉDITO : Le Liban n’est pas aujourd’hui une priorité pour l’Arabie saoudite... - OLJ » Chrétiens de la Méditerranée

ÉDITO : LE LIBAN N'EST PAS AUJOURD'HUI UNE PRIORITÉ POUR L'ARABIE SAOUDITE… – OLJ

À la veille de la visite du président américain Barack Obama à Riyad prévue le 22 mars, les diplomates arabes et occidentaux en poste à Beyrouth ont les yeux fixés sur le royaume wahhabite pour tenter de comprendre ce qui s'y passe. Certains d'entre eux ont le sentiment que derrière le calme de façade, les orages grondent et l'inquiétude devient palpable, tant le royaume est sur la sellette. Mais en raison de l'absence de transparence, il est difficile d'obtenir des informations crédibles et précises sur les coulisses du pouvoir saoudien. La mise à l'écart du chef des services de renseignements du royaume et ancien homme fort, l'émir Bandar ben Sultan, ainsi que la guerre désormais ouverte entre l'Arabie et le Qatar ne sont que les signes visibles d'un malaise de plus en plus profond.

Selon un spécialiste du royaume, ce dernier traverse actuellement une des plus graves crises depuis sa création, due à une inquiétude quasiment existentielle. Cette inquiétude est motivée par plusieurs facteurs : d'une part, le fait que le pouvoir se fait vieux et le grand nombre d'émirs au sein de la famille royale favorise les guerres de clans pour la succession. D'autre part, la montée en flèche des Frères musulmans, une confrérie islamique qui partage les thèses wahhabites en matière de religion musulmane, mais est en plus structurée, tout en ayant désormais l'expérience du pouvoir dans certains pays de la région et en restant rodée à la clandestinité. Cette confrérie est la seule formation musulmane sunnite en mesure de concurrencer les wahhabites sur le plan de la légitimité islamique et, par conséquent, son développement en Arabie est une menace réelle pour le pouvoir. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les dirigeants du royaume ont quasiment déclaré « une guerre douce » aux Frères musulmans et à l'émirat du Qatar accusé de continuer à les protéger et à les financer. Le troisième facteur qui provoque l'inquiétude des dirigeants wahhabites est la guerre en Syrie et l'échec du pari sur une chute du régime syrien, qui aurait permis l'installation d'un nouveau régime sous la coupe de l'Arabie. Le spécialiste du royaume précise, à ce sujet, que les dirigeants wahhabites craignent que la chute devenue imminente de Yabroud ne soit pour le pouvoir saoudien ce que la chute de Qousseir a été pour l'émirat du Qatar. On se souvient en effet que la chute de cette zone stratégique autour de Homs et d'une partie de la frontière du Liban a coûté au Qatar son émir et son Premier ministre, rapidement remplacés par le fils de l'ancien émir et une nouvelle équipe. C'est donc en partie dans ce but que le pouvoir en Arabie a procédé à la mise à l'écart de l'émir Bandar, dont le plan de renverser le régime syrien en préparant un assaut contre la capitale par la Ghouta orientale et par Deraa a échoué, au moment où les États-Unis ont renoncé à lancer des frappes contre la Syrie.

Le pouvoir saoudien a ainsi désigné l'émir Mohammad ben Nayef pour remplacer Bandar, et cette décision est essentiellement destinée à satisfaire les Américains qui considèrent cet émir comme un interlocuteur acceptable, notamment en raison de ses positions hostiles à el-Qaëda, à la suite d'un attentat qui l'avait visé il y a quelques années.

Le quatrième facteur d'inquiétude pour le royaume d'Arabie est le rapprochement entre l'Iran et les États-Unis, qui l'a totalement pris de court et qui lui a soudain montré qu'en réalité, il n'est pas un partenaire dont les Américains tiennent compte quand ils décident de la politique à suivre.

Bien entendu, l'administration américaine a multiplié par la suite les signes de considération envers les dirigeants de l'Arabie dans une tentative de calmer leur colère et leur déception, mais l'inquiétude des Saoudiens persiste. D'ailleurs, dans certains milieux diplomatiques arabes, on est convaincu que la prochaine visite d'Obama à Riyad est en façade destinée à montrer la considération que les États-Unis portent au roi Abdallah, mais dans le fond, elle serait destinée à préparer la succession du roi et à éviter au royaume une guerre de succession fatale, surtout dans le contexte de l'éveil des forces islamiques dans l'ensemble du monde arabe et le retour éventuel des jihadistes envoyés en Syrie dans leur pays, l'Arabie. C'est d'ailleurs là le dernier facteur qui provoque l'inquiétude des Saoudiens. Car, en dépit du décret royal qui punit de prison les jihadistes qui reviennent au royaume, ce dossier risque de provoquer des remous internes qu'il sera difficile de gérer.

Au sujet de la succession, il faut rappeler que le roi actuel Abdallah souhaite favoriser l'accession au trône de son fils Meteeb, désigné récemment chef de la garde royale, alors que les Américains lui préfèrent l'émir Mohammad ben Nayef qui a d'ailleurs été reçu récemment (en février) à Washington par Obama lui-même et par les principaux responsables au sein de l'administration américaine…
Les dirigeants du royaume ont donc actuellement plusieurs dossiers à gérer en même temps : la Syrie d'abord, où les possibilités d'une victoire militaire sur les forces du régime s'amenuisent, en dépit des fonds et des combattants envoyés sur place, l'Iran et son influence grandissante dans la région et, enfin, les Frères musulmans et la mise au ban du Qatar, qui ne fait pas l'unanimité au sein du Conseil de coopération du Golfe, puisque le sultanat d'Oman a refusé de prendre des mesures contre Doha, alors que le Koweït a préféré se tenir à l'écart.
La suprématie de l'Arabie saoudite sur les pays du Golfe et dans le monde arabo-musulman est donc mise en cause et rejaillit sur l'ensemble de la région. Dans ce contexte, il est clair que, pour le royaume, la situation interne libanaise n'est plus une priorité…

Scarlett Haddad
Orient Le Jour



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 13 mars 2014

Le viol des captives de guerre fut encouragé par Mahomet: les textes islamiques sont clairs. : Observatoire de l'islamisation

Le viol des captives de guerre fut encouragé par Mahomet: les textes islamiques sont clairs.

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1° Razzias : les femmes sont des esclaves sexuelles

Après chaque razzia, Mahomet et ses compagnons se partagent les femmes-butins de la même manière qu'ils se partagent le bétail. Ils peuvent posséder les femmes sans aucune contrainte, comme on possède un objet. Contrairement à ce que les imams essaient de faire croire, la condition féminine ne s'est pas améliorée avec l'arrivée de l'islam. Par exemple, les Arabes de la Jahiliya ont trouvé immoral que Mahomet fasse divorcer son fils adoptif Zayd pour pouvoir épouser Zayneb. Et tout le monde connait désormais l'histoire de la pauvre Aïcha, mariée à 6 ans et forcée à des rapports sexuels dès ses 9 ans.

Voici un "hadith Sahîh" soit une "tradition authentique" rapportant un épisode de la vie de Mahomet, sur qui tout bon musulman doit calquer son comportement  :

- L'apôtre d'Allah envoya une expédition militaire à Awtas lors de la bataille de Hunain. Ils se battirent avec leurs ennemis. Ils les vainquirent et prirent les survivants comme prisonniers. Certains des disciples de l'apôtre d'Allah hésitaient à violer les femmes capturées en présence de leurs maris qui étaient des infidèles. Alors Allah le grand, renvoya les fidèles au verset du Coran (Coran 4:24) « Il vous est aussi interdit d'épouser des femmes déjà mariées, à moins qu'elles ne soient vos captives de guerre ». (Abu Dawud, sahih 2150)

C'est sur la base du verset 4:24 du Coran qu'Allah autorise non seulement de capturer et de violer les femmes, mais aussi de le faire devant leur mari.

- Etant assis auprès du prophète, un homme dit : – Ô envoyé d'Allah, nous avons eu des rapports avec nos captives et nous voudrions ne pas en perdre de la valeur. Que penses-tu du retrait de la verge au moment de l'éjaculation ? – Pratiquez vous donc ce procédé ? s'écria le prophète, Eh bien, il n'y a aucun mal à ce que vous agissiez ainsi, car il n'est pas une seule âme pour laquelle Allah a décidé qu'elle sortirait du néant qui n'en sorte effectivement. (Bukhari, sahih 34:109)

Lire l'intégralité de l'article sur le blog du professeur Sami Aldeeb spécialiste reconnu du droit musulman.

Lire  la biographie de Mahomet avec toutes les guerres d'agression qu'il dirigea



Envoyé de mon Ipad 

هل اصبحت "الجماعة الاسلامية" تنظيماً ارهابياً؟ وهل ستتحالف مع "حزب الله"؟

هل اصبحت "الجماعة الاسلامية" تنظيماً ارهابياً؟ وهل ستتحالف مع "حزب الله"؟

خاص "ليبانون ديبايت" - وائل تقي الدين

اثارت قائمة الارهاب التي اعلنتها المملكة العربية السعودية العديد من ردات الفعل المؤيدة والمنددة خاصة في ظل الصراعات المتشعبة والمتداخلة في المنطقة، لكن هل طالت هذه اللائحة احزاب وقوى سياسية لبنانية كحزب الله والجماعة الاسلامية؟

يؤكد عزّام الايوبي رئيس المكتب السياسي للجماعة الاسلامية في لبنان ان "الجماعة في لبنان غير معنية بالقرار السعودي بوضع الاخوان المسلمين على لائحة الارهاب، لان تنظيم الاخوان المسلمين المقصود في القرار هو ذاك المصري، وكل فروع هذا التنظيم في خارج مصر قائمة على اعضاء او منتسبين مصريين، اما فروع تنظيم الاخوان المسلمين الاخرى، كالجماعة الاسلامية في لبنان هي تنظيمات مستقلة من الناحية التنظيمية عن بعضها البعض وكل ما يربطها هو ارتباط فكري فقط، حتى انه في بعض الاحيان يقوم تنظيم للاخوان في بلد معيّن باجراء يتناقض بشكل كلّي مع مصالح فرع للاخوان في بلد آخر، وهذا دليل ان لا ارتباط عضوي ابدا بين تنظيمات الاخوان في العالم".

ويرى الايوبي ان "القرار السعودي غير مبرر بأي شكل من الاشكال، لانه لم يستند الى اي فعل قام به تنظيم الاخوان المسلمين ليصنف تنظيما ارهابياً، لذلك يمكن اعتبار القرار هو قرار سياسي اكثر منه قرار قضائي".

ويؤكد الايوبي ان "القرار السعودي لن يؤثر على صورة الاخوان المسلمين كتنظيم اسلامي معتدل في نظر الناس الذين يفكرون بالمنطق والعقل، بل سيؤثر سلبا على المملكة العربية السعودية لانها ستظهر بانها محاربة لفكر الاخوان المسلمين الامر الذي سيرفع اسهمهم. اما الناس الذين يعتمدون على كلام المملكة للحكم على الاحزاب والافكار والاشخاص فان صورة الاخوان قد تتأثر طبعاً امامهم".

لكن هل سيؤثر هذا التصنيف على تحالفات الجماعة الاسلامية في الداخل وخاصة مع "تيار المستقبل" حليف السعودية الرئيسي؟ وهل سيؤدي الخلاف مع المستقبل اذا حصل الى تحالف بين الجماعة وحزب الله؟ يشير الايوبي الى ان "تحالفات الجماعة الاسلامية في الداخل مبنية على المصلحة الوطنية فقط لا غير، فاذا كان الطرف الآخر يسير بتحالفه معنا على هذه القاعدة فلن يحصل اي مشكلة، اما اذا كان يعتمد على قرار المملكة فالامر سيختلف. لكن هذا لا يعني حكما بناء تحالف مع الطرف السياسي الآخر، هذا رهن الظروف في وقتها".

بدوره يقول مصدر مقرّب من "حزب الله" ان "لائحة الارهاب السعودية لم تطال بأي شكل من الاشكال حزب الله اللبناني، بل ما عرف بحزب الله السعودي، وهو طبعاً منفصل الى حدّ كبير عن حزب الله اللبناني ولا يوجد اي رابط تنظيمي بينهما، وتاليا فان تصنيفه كتنظيم ارهابي لا يعني تصنيف "حزب الله" اللبناني حكما بهذا التوصيف".
ويضيف المصدر: "حزب الله سعودي هو تنظيم اسسه سعوديون شيعة بهدف معارضة نظام الحكم في المملكة، وكان له العديد من العمليات الامنية والعسكرية داخل حدود المملكة ضدّ منشآت نفطية".

ويشير المصدر الى "وجود علاقة مقبولة بين حزب الله في لبنان وحزب الله السعودي، اذ قام الحزب بتدريب بعض كوادر الحزب السعودي في لبنان، كذلك تربط بين الفريقين روابط دينية طائفية وعقائدية باعتبار ان الحزبين ينتميان الى الاحزاب الدينية الشيعية التي تتبع ولاية الفقيه في ايران".

ويعتبر المصدر ان "حزب الله في لبنان لن يتأثر بهذا القرار لان تحالفاته الداخلية والاقليمية ثابتة، وتالياً ان اي تقارب بين الحزب واي دولة او فريق سياسي في الخارج يخضع لحسابات كثيرة اكبر بكثير من قائمة ارهاب لم تطاله اصلاً، فالحزب اصبح لاعباً اقليميا مؤثراً، وليس لاعباً محلياً يقوم بردات فعل على تصرفات معيّنة".


Envoyé de mon Ipad 

lundi 10 mars 2014

لأن قتل الشيعة والنصارى وسرقتهم أمر مباح دينياً.. حاول قتل ريما الدبس

لأن قتل الشيعة والنصارى وسرقتهم ، ( حسب عناصر داعش ) أمر مباح دينياً.. حاول قتل ريما الدبس

ثلاثة أيام مضت على توقيف الشابين السوريين علي ش. (17 عاماً) ومصعب ش. (18 عاماً)، بعد اقتحامهما منزل ريما الدبس في بعلبك وفشل محاولة سلبها. قد يبدو الخبر عادياً للوهلة الأولى، إلا أن التحقيقات الأمنية مع الموقوفين أظهرت انتماء مصعب إلى تنظيم «الدولة الإسلامية في العراق والشام» (داعش)، وأن ما خطط له منذ أيام لا يقتصر على سلب الدبس، بل قتلها أيضاً، بحسب ما أوضحت مصادر أمنية لـ«الأخبار».

وفي التفاصيل أنه قبل توجه الدبس صباح الجمعة الفائت إلى مركز عملها في بلدية بعلبك، فوجئت بطرق على باب منزلها الكائن عند مدخل المدينة الجنوبي. وعندما فتحت الباب فوجئت بشابين سارعا إلى شهر سكينين ثم مهاجمتها ولكمها على وجهها، لكن مقاومة الدبس وصراخها أثارا انتباه أهلها في الشقة المجاورة، وانتباه عدد من الشبان الذين تمكنوا من إلقاء القبض على علي، في حين تمكن مصعب من الفرار في اتجاه مخيم الجليل للاجئين الفلسطينيين، حيث تمكنت القوى الأمنية، بالتنسيق مع الفصائل الفلسطينية، من توقيفه سريعاً، واقتيد إلى مخفر بعلبك.

وقال مسؤول أمني لـ«الأخبار» إن اعترافات علي كشفت أن مصعب ينتمي إلى «داعش»، وإنه «قاتل في سوريا لمدة ستة أشهر قبل دخوله إلى لبنان منذ أسابيع قليلة». وجاء في اعترافاته أن مصعب خطّط للعملية وأنه أبلغه أن «قتل الشيعة والنصارى وسرقتهم أمر مباح دينياً». واعترف بأنهما راقبا منزل الدبس لبضعة أيام، وأنهما «خططا لقتلها في الحمام بعد كمّ فمها بقطعة قماش وطعنها بالسكين، ومن ثم سرقة البيت».

وأوضح المصدر أن مصعب من بلدة روثة الفوقاني، في منطقة منبج السورية، دخل الأراضي اللبنانية «منذ 23 يوماً بطريقة شرعية عبر نقطة المصنع الحدودية، وبموجب قسيمة دخول قانونية»، وأنه سكن في مدينة بعلبك. وكشف المسؤول الأمني أن مصعب لم ينكر في اعترافاته قتاله مع «داعش» في سوريا، لكنه أشار إلى أن فترة قتاله معهم لم تتعدّ ثلاثة أشهر فقط، وأنهم كانوا ينادونه «مصعب الزرقاوي»، وأنه كان يتلقى منهم «دروساً تتمحور في غالبيتها حول «حلّية استهداف الشيعة والنصارى في أعراضهم وممتلكاتهم وصولاً حتى قتلهم».

وأحيل الموقوفان على فرع المعلومات في البقاع للتوسع في التحقيق معهما قبل إحالتهما على النيابة العامة.


Envoyé de mon Ipad 

Irak : le Premier ministre accuse l'Arabie saoudite de soutenir le «terrorisme» - Le Parisien

Irak : le Premier ministre accuse l'Arabie saoudite de soutenir le «terrorisme» - Le Parisien

Le Premier ministre irakien accuse l'Arabie saoudite d'être le principal soutien du «terrorisme», à la fois dans le monde arabe et dans d'autres pays, dans un entretien diffusé ce samedi par la chaîne France 24. Nouri al-Maliki a fustigé «le choix dangereux» de Ryad de «soutenir le terrorisme dans le monde - elle le soutient en Syrie, et en Irak, et au Liban, et en Egypte, et en Libye, et même dans les pays au-delà» du monde arabe.

En janvier, le Premier ministre irakien avait dénoncé des pays arabes «diaboliques» et «traitres», mais il s'était jusqu'à présent refusé à accuser directement des Etats en particulier. Mais alors que les violences s'aggravent en Irak, où le mois de février a vu deux fois plus de morts qu'en février 2013, Maliki a adopté une position intransigeante. A l'approche des élections législatives prévues le 30 avril, il plaide pour des opérations de sécurité contre les insurgés et pour une plus grande coordination internationale contre ces mouvements.

Voilà qui devrait provoquer une vive réaction du côté de Ryad, alors même que les autorités saoudiennes ont fait savoir, vendredi, qu'elles considéraient la confrérie des Frères musulmans comme une «organisation terroriste», ainsi que les groupes djihadistes opérant en Syrie, dont l'EIIL et le Front al-Nosra.

Les Saoudiens combattant à l'étranger doivent rentrer sous 15 jours

Le royaume saoudien, violemment opposé aux Frères musulmans, a publiquement affiché son hostilité aux membre égyptiens, notamment, et à leur président Mohamed Morsi, destitué en juillet 2013. Riyad figure parmi les principaux soutiens au pouvoir mis en place depuis par l'armée.

L'Arabie saoudite a également inscrit les groupes djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) et du Front al-Nosra, qui combattent en Syrie, ainsi que le groupe de rebelles chiites Houthis au Yémen, sur sa liste nouvellement créée «d'organisations terroristes», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères diffusée par la télévision d'Etat.

Dans ce contexte, Riyad a donné à ses ressortissants combattant à l'étranger un délai de 15 jours pour rentrer au pays, en allusion surtout aux Saoudiens participant à la guerre en Syrie aux côtés des groupes djihadistes, dont l'EIIL et al-Nosra.



Envoyé de mon Ipad 

dimanche 9 mars 2014

Syrie - 8 mars 2014 - L’Arabie saoudite classe les Frères musulmans comme 'terroristes' - VIVE LA RÉVOLUTION !

Syrie - 8 mars 2014 - L'Arabie saoudite classe les Frères musulmans comme 'terroristes'

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Même si Ryad soutient la rébellion contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, cet appel s'adresse surtout aux Saoudiens luttant en Syrie aux côtés des groupes jihadistes, dont l'EIIL et al-Nosra.

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L'Arabie saoudite classe les Frères musulmans comme "terroristes"

http://www.assawra.info/spip.php?article6383

Samedi 8 mars 2014, par La Rédaction

Ce vendredi, Ryad les Frères musulmans et des groupes jihadistes comme "organisations terroristes" et a lancé un ultimatum à ses ressortissants combattant à l'étranger pour rentrer au pays.

Ces décisions constituent une escalade majeure contre les Frères musulmans égyptiens, auxquels Ryad est hostile, et témoignent des craintes croissantes du royaume d'un retour au pays de Saoudiens rendus plus extrémistes par la guerre en Syrie.

Elles surviennent dans un contexte de grave crise au sein des monarchies arabes du Golfe après la décision de l'Arabie saoudite, de Bahreïn et des Emirats arabes unis de mettre au pas le Qatar, qui appuie la montée islamiste dans la foulée du Printemps arabe.

Le ministère de l'Intérieur a annoncé dans un communiqué sa "première liste incluant les partis, les groupes et les courants" proclamés "terroristes", en y incluant "Al-Qaïda, les Frères musulmans, l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), le Front Al-Nosra, le Hezbollah (saoudien) et les rebelles chiites zaïdites dits Houthis au Yémen".

Il a en outre énuméré des dispositions interdisant toute activité partisane dans le royaume ou via internet, ainsi que les appels à manifester, renforçant ainsi les mesures répressives dans ce royaume ultraconservateur qui a jusqu'à présent réussi à éviter les grands rassemblements du Printemps arabe.

Selon le communiqué du ministère, toute personne qui "appuiera moralement ou financièrement" les organisations incriminées, "exprimera ses sympathies" à leur égard ou fera leur "promotion à travers les médias ou les réseaux sociaux" sera poursuivie en justice. "Les appels, la participation, la promotion ou l'instigation aux sit-in, manifestations, rassemblements et communiqués communs" seront également passibles de prison, ajoute le texte.

Dans ce contexte, l'Arabie saoudite a donné à ses ressortissants combattant à l'étranger un délai de 15 jours à partir de ce vendredi pour rentrer au pays.

Même si Ryad soutient la rébellion contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, cet appel s'adresse surtout aux Saoudiens luttant en Syrie aux côtés des groupes jihadistes, dont l'EIIL et al-Nosra.

Tout Saoudien "qui a participé à des combats hors du royaume aura 15 jours pour retourner dans sa patrie", selon le communiqué.

Début février, Ryad avait annoncé que tout Saoudien participant à des combats à l'étranger et faisant partie de "groupes terroristes" serait passible de peines allant de trois à 20 ans de prison.

Le royaume, violemment opposé aux groupes islamistes tels les Frères musulmans, figure parmi les principaux soutiens au pouvoir mis en place par l'armée en Egypte après la destitution du président Mohamed Morsi, issu de la confrérie.

Depuis un an, les autorités saoudiennes multiplient les mises en garde aux Saoudiens tentés de s'engager aux côtés des rebelles syriens, majoritairement sunnites, qui combattent le régime Assad.

Selon des diplomates, des centaines de Saoudiens, peut-être même des milliers, se sont néanmoins rendus en Syrie.

L'implication de Saoudiens dans des groupes jihadistes fait craindre à Ryad la résurgence à leur retour des attaques meurtrières menées entre 2003 et 2006 par Al-Qaïda dans le royaume.

Les tribunaux spécialisés dans les affaires de terrorisme ont commencé en 2011 à juger des dizaines de Saoudiens et d'étrangers accusés d'être impliqués dans cette vague d'attentats ou d'appartenance à Al-Qaïda.

Au Yémen, les rebelles Houthis sont implantés dans le nord du pays et combattent l'armée et un groupe islamiste yéménites.

(08-03-2014 - Avec les agences de presse)



Envoyé de mon Ipad 

Offensive saoudienne contre les protégés du richissime émirat Après avoir mis en quarantaine le Qatar - Liberté Algérie , Quotidien national d'information

8/3/2014- Offensive saoudienne contre les protégés du richissime émirat

La tension monte entre les monarchies du Golfe après la décision, sans précédent, dans les trente ans d'histoire du Conseil de coopération (CCG) de l'Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis (EAU) et de Bahreïn, de retirer leurs ambassadeurs du Qatar.

La raison : Doha n'a pas appliqué l'accord de ne pas interférer dans les affaires intérieures des autres pays du Golfe. Le Qatar est accusé par ses voisins de faire bande à part dans la région, en soutenant des groupes islamistes en Egypte, en Syrie et en Palestine !  Ce n'est juste qu'une question de sémantique car le fond idéologique des membres du CCG reste l'islamisme. La différence entre le Qatar et les autres, c'est que le richissime petit émirat persiste dans son soutien actif aux Frères musulmans déclarés "terroristes" dans leur pays d'où ils se sont propagés après l'échec des nationalistes arabes, l'Egypte qui va renouer avec un pouvoir militaire après les parenthèses révolutionnaires de 2011 et islamiste post-Moubarak l'année suivante. Par ailleurs, de même que les autorités de la transition en Egypte l'ont fait, l'Arabie Saoudite vient de classer les Frères musulmans comme organisation terroriste. Riyad en a pris la décision ce vendredi. Cette décision témoigne des craintes croissantes d'un retour au pays de Saoudiens djihadistes rendus plus extrémistes par la guerre en Syrie. La liste des partis, groupes et courants proclamés terroristes, en y incluant Al-Qaïda, comprend donc les Frères musulmans, l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), le Front Al-Nosra, le Hezbollah (saoudien) et les rebelles chiites zaïdites dits Houthis au Yémen. Evidemment, il n'est pas question pour l'Arabie Saoudite de contenir l'islamisme. Sa version wahhabite reste à ses yeux la solution pour les sociétés musulmanes. Dans le fond, Frères musulmans et wahhabites puisent dans le même logiciel et, pour faire court, réfutent ensemble la démocratie et les droits de l'homme, au nom de leur interprétation de l'Islam. Alors, pourquoi ce coup de sang contre l'émir Tamim Ben-Hamad Al-Thani, moins exubérant que son père qu'il a mis à la retraite l'an dernier ? Derrière les lignes des médias des pays du Golfe, a transpiré la césure sur la question de l'Iran : si les wahhabites, toutes origines confondues, convergent pour déclarer l'Iran chiite d'ennemi séculier, les Frères musulmans, eux, n'ont pas hésité à chercher des soutiens financiers et logistiques auprès de Téhéran. D'ailleurs, la mise en accusation du Qatar a commencé avec l'éviction du président islamiste égyptien issu des Frères musulmans en juillet 2013. Le maréchal Al-Sissi s'était vu reprocher sa répression anti-Frères musulmans et sa condamnation a culminé avec le gel de l'assistance financière et économique de la part de Washington et de Bruxelles. Mais l'Arabie Saoudite et le Koweït devaient prendre le relais de l'assistance avec un crédit de 12 milliards de dollars. Et depuis, au Caire il n'est plus fait état d'Iran, alors qu'avec Morsi les relations entre les deux pays prenaient forme et que l'Egypte se présentait comme l'intercesseur des chiites auprès du monde arabe. En clair, il serait reproché au jeune Tamim Ben-Hamad Al-Thani de jouer la carte de Téhéran. La goutte qui a fait déborder la coupe est le sommet du CCG de la semaine dernière à Riyad, consacré à la mise au pas du Qatar, récipiendaire d'un ultimatum lancé en novembre 2013 par le roi d'Arabie Saoudite pour qu'il respecte l'accord du CCG selon lequel aucun des six pays membres ne doit soutenir des individus ou des groupes menaçant leur sécurité, stabilité et les médias hostiles à leur régime. Outre son soutien aux Frères musulmans et son opposition au nouveau pouvoir égyptien, le Qatar est également condamné pour ses étroites relations avec la Turquie et son appui apparent aux rebelles de la famille houthie au Yémen. Dans la foulée, le CCG a condamné la chaîne de TV qatarie, Al Jazeera, un outil de la diplomatie du Qatar qui a toujours exaspéré les pays de la région et du Maghreb. Elle est née pour ne faire que la propagande de l'islamisme dans ses versions radicales. Des journalistes de son bureau du Caire doivent répondre devant la justice égyptienne de faits concernant leur soutien à la sédition islamiste des Frères musulmans. En février, les Émirats arabes unis avaient rappelé leurs représentants à Doha, pour protester contre des propos du prédicateur islamiste Youssef Al-Qaradaoui, accusant Abu Dhabi d'hostilité envers les Frères musulmans. Le Qatar s'étonne de la décision de l'Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et de Bahreïn de retirer leurs ambassadeurs. Derrière cette tension, il faut également voir le retour des Saoudiens aux premières lignes dans la région. La presse de Doha aux ordres de l'émir comme Al-Jazeera, parle d'hégémonie de Riyad. Autre piste, la colère du roi d'Arabie Saoudite après le rapprochement entre l'Iran et les États-Unis, il y a vu un coup de poignard dans le dos. Riyad est revenu de son intérêt à une normalisation avec le puissant voisin chiite. Le pays des wahhabites s'est même trouvé sur ce sujet sur la même longueur d'onde qu'Israël pour lequel l'Iran est l'intime ennemi. Les responsables saoudiens ont aussi publiquement exprimé leur déception à l'encontre des Etats-Unis auxquels ils reprochent également leur passivité en Syrie où le conflit a déjà fait plus de 126 000 morts en 33 mois. Le roi Abdallah suspecte Washington d'avoir fait jouer Doha dans le sabotage de Genève II. Présent à l'ouverture de cette conférence sur la recherche d'une solution politique à la crise syrienne, le chef de la Coalition de l'opposition syrienne, Ahmad Jarba, est un proche de Riyad.



Envoyé de mon Ipad