lundi 10 mars 2014

Irak : le Premier ministre accuse l'Arabie saoudite de soutenir le «terrorisme» - Le Parisien

Irak : le Premier ministre accuse l'Arabie saoudite de soutenir le «terrorisme» - Le Parisien

Le Premier ministre irakien accuse l'Arabie saoudite d'être le principal soutien du «terrorisme», à la fois dans le monde arabe et dans d'autres pays, dans un entretien diffusé ce samedi par la chaîne France 24. Nouri al-Maliki a fustigé «le choix dangereux» de Ryad de «soutenir le terrorisme dans le monde - elle le soutient en Syrie, et en Irak, et au Liban, et en Egypte, et en Libye, et même dans les pays au-delà» du monde arabe.

En janvier, le Premier ministre irakien avait dénoncé des pays arabes «diaboliques» et «traitres», mais il s'était jusqu'à présent refusé à accuser directement des Etats en particulier. Mais alors que les violences s'aggravent en Irak, où le mois de février a vu deux fois plus de morts qu'en février 2013, Maliki a adopté une position intransigeante. A l'approche des élections législatives prévues le 30 avril, il plaide pour des opérations de sécurité contre les insurgés et pour une plus grande coordination internationale contre ces mouvements.

Voilà qui devrait provoquer une vive réaction du côté de Ryad, alors même que les autorités saoudiennes ont fait savoir, vendredi, qu'elles considéraient la confrérie des Frères musulmans comme une «organisation terroriste», ainsi que les groupes djihadistes opérant en Syrie, dont l'EIIL et le Front al-Nosra.

Les Saoudiens combattant à l'étranger doivent rentrer sous 15 jours

Le royaume saoudien, violemment opposé aux Frères musulmans, a publiquement affiché son hostilité aux membre égyptiens, notamment, et à leur président Mohamed Morsi, destitué en juillet 2013. Riyad figure parmi les principaux soutiens au pouvoir mis en place depuis par l'armée.

L'Arabie saoudite a également inscrit les groupes djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) et du Front al-Nosra, qui combattent en Syrie, ainsi que le groupe de rebelles chiites Houthis au Yémen, sur sa liste nouvellement créée «d'organisations terroristes», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères diffusée par la télévision d'Etat.

Dans ce contexte, Riyad a donné à ses ressortissants combattant à l'étranger un délai de 15 jours pour rentrer au pays, en allusion surtout aux Saoudiens participant à la guerre en Syrie aux côtés des groupes djihadistes, dont l'EIIL et al-Nosra.



Envoyé de mon Ipad 

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