lundi 29 février 2016

Avec le patriarche d’Éthiopie, le pape dénonce « la violence dévastatrice » contre les chrétiens - La Croix

Avec le patriarche d'Éthiopie, le pape dénonce « la violence dévastatrice » contre les chrétiens - La Croix

Avec le patriarche d'Éthiopie, le pape dénonce « la violence dévastatrice » contre les chrétiens

« Les souffrances partagées font que les chrétiens, par ailleurs divisés sur de nombreux aspects, se rapprochent beaucoup les uns des autres », a observé François, lundi 29 février.

Le pape François a reçu, lundi 29 février, le patriarche de l'Église orthodoxe éthiopienne Abuna Matthias et estimé que « la violence dévastatrice » visant les différentes Églises au Moyen-Orient et en Afrique contribuait à les rapprocher...

JTK

Une pétition demande à John Kerry de reconnaître le « génocide » des chrétiens d’Orient - La Croix

Une pétition demande à John Kerry de reconnaître le « génocide » des chrétiens d'Orient - La Croix

Une pétition demande à John Kerry de reconnaître le « génocide » des chrétiens d'Orient

Lancée notamment par l'organisation des Chevaliers de Colomb, et signée par de nombreuses personnalités chrétiennes américaines, cette pétition a recueilli près de 30 000 signatures depuis son lancement, le 22 février.

John Kerry est tenu par une loi promulguée fin 2015, de se prononcer avant le 17 mars sur l'existence ou non d'un génocide au Moyen-Orien


Le secrétaire d'État américain, John Kerry, doit déterminer avant le 17 mars si les chrétiens d'Orient sont victimes d'un génocide. / Susan Walsh/AP

Deux organisations chrétiennes des États-Unis ont mis en ligne, lundi 22 février, une pétition adressée au secrétaire d'État américain, John Kerry, pour lui demander d'accepter de qualifier de « génocide » les exactions commises par Daech en Irak et en Syrie, notamment contre les chrétiens.

« L'Amérique doit mettre fin à son silence à propos du génocide en cours contre les chrétiens et les autres minorités en Irak et en Syrie », demande le texte, qui avait récolté environ 30 000 signatures à travers les États-Unis, lundi 29 février.

La pétition dresse ensuite la liste des différentes actions menées par Daech contre les chrétiens d'Orient, puis celle des différentes personnalités ou institutions qui ont déjà employé le terme de « génocide » à leur sujet. Sont notamment cités le pape François, la conférence des évêques catholiques des États-Unis, diverses personnalités politiques américaines, ainsi que le Parlement européen qui a adopté, début février, une résolution reconnaissant l'État islamique coupable d'un génocide en Irak.

> Relire : Une résolution du Parlement européen pour reconnaître un « génocide » en Irak

« Nous vous implorons de prendre la parole au nom de ces minorités brutalisées, conclut le texte. Nous vous exhortons à déclarer que les chrétiens, ainsi que les Yézidis et d'autres minorités, sont bien les cibles d'un génocide. »

Nombreuses personnalités signataires

À l'origine de la pétition, l'ONG « In Defense of Christians » (« En défense des chrétiens »), créée en septembre 2014 pour « augmenter le niveau d'information des décideurs politiques et du public sur l'existence de minorités anciennes et souvent persécutées au Moyen-Orient, en particulier les chrétiens », et les Chevaliers de Colomb, puissante organisation de bienfaisance fondée en 1882, qui regroupe 1,8 million de membres à travers le monde et a dispensé, en 2013, plus de 170 millions de dollars de dons (156 millions d'euros).

Outre Carl Anderson, « Chevalier suprême » des Chevaliers de Colomb, et Toufic Baaklini, président de « In Defense of Christians », de très nombreuses personnalités chrétiennes ont également signé la pétition. Parmi elles, on trouve notamment le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, et plusieurs autres évêques catholiques américains, Leith Anderson, président de l'Association nationale des évangéliques (qui regroupe 45 000 églises dans le pays), John Kasich, gouverneur de l'Ohio, ou encore plusieurs responsables de communautés chrétiennes américaines de rites orientaux.

John Kerry devra répondre le 17 mars

La pétition a été lancée à l'approche du 17 mars, date butoir pour John Kerry. En effet, une loi signée par Barack Obama le 18 décembre donnait 90 jours au secrétaire d'État américain pour remettre au Congrès une « évaluation » des exactions commises par Daech au Moyen-Orient, permettant de dire s'il s'agit ou non d'un génocide selon les critères de la loi américaine.

À la même date, John Kerry devra remettre une évaluation similaire concernant la persécution des Rohingyas par des extrémistes bouddhistes en Chine.

Gauthier Vaillant



JTK

samedi 27 février 2016

Avec le Vatican, Al Azhar veut envoyer « un message de paix et contre l’extrémisme » - La Croix


Dans un communiqué, la prestigieuse institution sunnite dit son souhait de reprendre le dialogue avec le Saint-Siège et d'envoyer un message commun « qui doit barrer la route aux prédicateurs de la violence, du terrorisme et de l'extrémisme ».

« Le vice-grand imam d'Al Azhar a reçu l'invitation du pape appelant le grand imam (ndlr : Ahmed al Tayeb) à se rendre au Vatican pour insister sur la renonciation à l'extrémisme », indique un communiqué du Bureau du cheikh d'Al Azhar au lendemain de la visite de deux responsables catholiques. Le communiqué évoque également la formation d'« un comité ayant pour objectif de mettre en place les mécanismes de la reprise du dialogue ».

Le Vatican a rapporté le 17 février la visite à Al Azhar de Mgr Miguel Angel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, ainsi que du nonce apostolique en Égypte, Mgr Bruno Musaro.

A lire aussi  : Vers une reprise du dialogue entre le Saint-Siège et l'université Al-Azhar

Tous deux ont été reçus par Abbas Shuman, adjoint du cheikh Ahmed al Tayeb.

Al Azhar est à la fois une prestigieuse université du Caire et le siège des services du grand imam.

Relance du dialogue

Dans son communiqué publié au lendemain de la rencontre, Al Azhar indique s'être mise d'accord avec le Saint-Siège « sur l'importance de tenir une réunion bilatérale pour mettre au point la relance du dialogue, qui avait été suspendu à cause des déclarations de l'ancien pape qui avaient contribué à la tension des relations entre les deux parties ».

Après un attentat commis le 31 décembre 2010 et ayant fait 21 morts dans une église copte d'Alexandrie, le pape Benoît XVI avait dénoncé « les discriminations, les abus et l'intolérance religieuse qui frappent aujourd'hui en particulier les chrétiens ».

Abbas Shuman a affirmé la « constante disponibilité » de son institution à « collaborer au service de tout ce qui rend service à l'humanité et non seulement aux musulmans, car sa mission universelle est de promouvoir la stabilité pour tous les humains ».

Aux yeux du vice-grand imam, l'accord conclu en 1989 -   « dans une conjoncture internationale différente » - entre Al Azhar et le Saint-Siège pourrait servir de base à cette reprise du dialogue, une fois « revu et remanié à la lumière de la nouvelle donne ».

Message de paix

Le grand imam, Ahmed al-Tayyeb, est prêt à cette reprise du dialogue. « Le monde entier attend la rencontre entre le cheikh de l'Azhar et le pape pour envoyer un message de paix qui doit barrer la route aux prédicateurs de la violence, du terrorisme et de l'extrémisme », indique le communiqué.

A lire aussi  : « Les musulmans en Europe ne doivent pas croire ce que leur disent les extrémistes »

Invité lui aussi à participer aux échanges, Mahmud Hamdi Zaqzuq, chef du Centre du dialogue à Al Azhar et membre du Comité des grands oulémas, a mis en avant le dialogue pour « résoudre tous les problèmes ». « Les phénomènes actuels de la violence ont fait naître la haine, la rancune entre les adeptes de différentes confessions », a-t-il fait valoir, soulignant que « le rôle le plus important des institutions religieuses dans cette conjecture mondiale délicate est de chercher à réaliser la stabilité dans le monde ».

Selon ce savant musulman, Al Azhar et le Vatican partagent « des valeurs et des objectifs communs dont le rejet de la violence et du terrorisme ».

A lire aussi  : Oussama Nabil : « Al-Azhar veut contrer la pensée de Daech »

Lors de cette rencontre, et à titre d'illustration, le vice-grand imam a vanté l'expérience de la « Maison de la famille égyptienne », une instance informelle, présidée en alternance par le grand imam et le patriarche copte, et chargée de régler les tensions entre musulmans et chrétiens.

Lourde responsabilité

« Cette Maison a pu résoudre les problèmes sociaux qui surviennent entre les citoyens égyptiens et nous sommes arrivés même à organiser des caravanes d'orientation commune visant à rendre service à la société et à réaliser la réconciliation entre les citoyens musulmans et les chrétiens », indique le communiqué.

A lire aussi  : En Égypte, la « Maison de la famille » rapproche chrétiens et musulmans

« Nous sommes tous conscients de la lourde responsabilité qu'assument Al Azhar et le Vatican pour contrer les idées déviantes et servir l'humanité toute entière », assure un témoin de la rencontre.

Anne-Bénédicte Hoffner

THÈMES ASSOCIÉS




JTK

vendredi 26 février 2016

Islam et démocratie : qui ment ? - Editorial - Actualité - Liberté Politique

Islam et démocratie : qui ment ? - Editorial - Actualité - Liberté Politique

Islam et démocratie : qui ment ?

A la vitesse à laquelle se répand l'islam dans le monde, il n'est pas illogique que chacun cherche à savoir si l'islam est compatible avec la démocratie, ou ne l'est pas. Ceux qui s'expriment publiquement sur le sujet peuvent être schématiquement classés en deux écoles de pensée, diamétralement opposées : 

FbdL

--Les personnalités ou  institutions qui estiment que l'islam ne peut cohabiter avec un système démocratique sont légion. La raison en est très simple : elles connaissent la loi islamique, et savent que celle-ci se définit comme étant supérieure à toute autre loi, et comme devant nécessairement s'imposer à tous. Par construction, le système politico-religieux islamique ne peut en aucune façon s'intégrer à un système démocratique qui, par définition, lui est de rang inférieur. Les dictatures islamiques au pouvoir dans le monde, comme par exemple celle d'Arabie Saoudite, l'expriment très clairement, pour s'en féliciter. Des chefs d'État de pays musulmans le répètent également à temps et à contretemps, pour s'en réjouir, comme le président algérien, ou pour le déplorer, comme le maréchal Sissi en Égypte. Une grande majorité des imams agissant dans le monde entier le professe avec brutalité, et, souvent, avec haine et violence. D'importantes institutions du monde occidental le confirment, comme la Cour européenne des droits de l'homme qui, dans deux arrêts importants  rendus en 2001 et 2003, démontre qu'il existe une incompatibilité évidente entre la charia, issue de l'islam, et le système démocratique occidental.

--A l'inverse, les élites médiatico-politiques du monde occidental affirment généralement  que la progression de l'islam ne pose aucun problème aux pays démocratiques. Elles peuvent même pousser le raisonnement jusqu'à affirmer que l'islamisation de l'Occident est une chance pour celui-ci. Par exemple, les dirigeants allemands justifient l'ouverture de leurs frontières aux migrants de confession musulmane en considérant comme acquis non discutable qu'il en résultera nécessairement un enrichissement pour la société allemande. Le gouvernement français valorise chaque jour davantage l'implantation solide de l'islam en France, qui devient l'objet de tous leurs soins, quand la religion historique de notre pays, à savoir le catholicisme, est au mieux tolérée, au pire persécutée. Une partie non négligeable de l'opposition politique actuelle affiche son accord avec la pensée socialiste, un Alain Juppé s'émerveillant de la beauté d'une religion dont il avoue tout ignorer, ou une Marine Le Pen se séparant de son conseiller Aymeric Chauprade parce que celui-ci s'était exprimé de façon assez peu politiquement correcte sur la dite religion. De son côté, l'Eglise catholique, sur l'islam, se mure la plupart du temps dans un silence assourdissant, quand elle n'apporte pas son soutien à son expansion.

Il s'oppose donc, sur un sujet somme toute assez simple à analyser, deux écoles de pensée qui professent des positions rigoureusement inverses. Ceux qui pensent que l'islam n'est pas compatible avec la démocratie font partie des plus hautes autorités politiques et religieuses du monde islamique, et sont confortées dans leur analyse par la Cour européenne des droits de l'homme, autorité incontestable et incontestée de l'Union européenne. Ceux qui professent le contraire démontrent souvent qu'ils n'ont du sujet qu'une connaissance pour le moins approximative, et parlent à tort et à travers d'un problème dont ils ignorent les tenants et les aboutissants.

 Pour parler clairement, proclamer aujourd'hui que l'islam ne pose aucun problème aux régimes démocratiques revient tout simplement à proférer un mensonge. Qu'un tel mensonge soit asséné quotidiennement par le système politico-médiatique qui nous gouverne ne doit étonner personne : le Système est dans le rôle qu'il s'est attribué. En revanche, qu'il soit ardemment relayé par des forces politiques, morales et culturelles dont la vocation devrait être de lutter avec force contre le dit système, pour faire émerger la vérité, contribue largement à  faire entrer de plain pied notre pays dans la logique mortelle de soumission à l'islam, si finement analysé par Houellebecq. 



JTK

/EGYPTE - Cinq années de réclusion pour les jeunes élèves coptes responsables du tournage d’une vidéo « outrageant l’islam »


Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 26 février 2016 14:06:12 UTC+2
AFRIQUE/EGYPTE - Cinq années de réclusion pour les jeunes élèves coptes responsables du tournage d'une vidéo « outrageant l'islam »   Minya (Agence Fides) – Le tribunal égyptien de Minya a condamné lourdement les quatre élèves coptes accusés d'outrage à la religion islamique pour avoir diffusé un vidéoclip de quelques secondes réalisé à l'aide d'un téléphone portable, dans lequel ils mimaient la scène de l'égorgement d'un musulman en prière, à l'imitation des horribles massacres perpétrés par les djihadistes du prétendu « Etat islamique ». C'est ce qu'indiquent des sources égyptiennes consultées par l'Agence Fides. Trois des jeunes ont été condamnés à cinq années de réclusion alors que le quatrième, pas encore majeur, sera envoyé dans une résidence surveillée pour mineurs.
Le cas qui a conduit à la condamnation de ces jeunes s'est produit dans une école du village de Nasiriyya, dans les environs de la ville de Beni Mazar, au sein de la province égyptienne de Minya au printemps 2015. La courte vidéo, qui constituait à sa façon un acte d'accusation contre les atrocités commises par les djihadistes du prétendu « Etat islamique », avait été publiée sur Youtube et déchaîné la colère et les fausses accusations d'éléments islamistes de la zone, contraignant les autorités locales à convoquer, le 17 avril dernier, une réunion de réconciliation entre chrétiens et musulmans, en présence d'imams et de prêtres de la zone. Les quatre jeunes avaient été arrêtés notamment pour les soustraire à d'éventuelles vengeances violentes et leurs familles avaient dû payer une caution de 10.000 Livres égyptiennes (soit environ 1.160 €) pour la libération de chacun d'entre eux (voir Fides 28/05/2015).
Dans ce même cas, à la fin du mois de janvier, la cour de Beni Mazar avait déjà condamné à trois ans de réclusion l'enseignant copte des quatre jeunes. Le professeur, jugé coresponsable de la brève vidéo et de sa diffusion, avait par ailleurs été précédemment contraint à quitter, avec sa famille, le village de Nasiriyya. (GV) (Agence Fides 26/02/2016

Le Conseil d’Etat s’oppose à la réouverture de la mosquée de Lagny

Le Conseil d'Etat s'oppose à la réouverture de la mosquée de Lagny

Le Conseil d'Etat s'oppose à la réouverture de la mosquée de Lagny

La mosquée de Lagny-sur-Marne.

Le Conseil d'État a refusé, jeudi 25 février, de suspendre l'arrêté de fermeture de la mosquée de Lagny-sur-Marne, comme le demandaient des dirigeants et des fidèles de ce lieu de culte perquisitionné dans le cadre de l'état d'urgence.

Pour justifier sa décision, la plus haute juridiction de l'ordre administratif explique dans un communiqué avoir « constaté qu'entre 2010 et 2014, l'association gérant la salle de prière avait été présidée par une personne connue (...) pour faire l'apologie du djihad armé » et que cette salle avait « servi à recruter des combattants volontaires, dont plusieurs ont rejoint les rangs de Daech », le groupe Etat islamique.

« Même si en décembre 2014 cette personne a rejoint, en Égypte, des disciples qu'elle a formés pour le djihad à Lagny-sur-Marne, le juge des référés a constaté que les trois associations qui ont repris la gestion de la salle de prière étaient dirigées par certains de ses proches et prônaient la même idéologie ».

Lire aussi :   Questions autour de la fermeture de la mosquée de Lagny-sur-Marne

Dans son communiqué, le Conseil d'Etat souligne en outre que « plusieurs personnes actives dans cette mosquée ou la fréquentant ont fait l'objet d'interdictions de sortie du territoire pour les empêcher de rejoindre Daech » et « des fidèles ont été également mis en examen ou incarcérés en raison de leur participation à des filières terroristes ».

Pas d'éléments « liés à une activité terroriste » découverts

Le Conseil d'Etat a toutefois reconnu que « les perquisitions administratives menées dans la salle de prière n'avaient pas conduit à découvrir des éléments liés à une activité terroriste et que les prêches des derniers mois ne présentaient plus de caractère radical ».

Jeudi, lors de l'audience, la représentante du ministère de l'intérieur a défendu bec et ongles la fermeture de la mosquée, considérée comme « un foyer d'idéologie radicale ». « Le but n'est pas d'interdire aux fidèles de Lagny de prier, mais d'interdire au groupe de fidèles qui a noyauté l'association de disséminer leur idéologie radicale et de constituer des filières » de recrutement pour le djihad, a expliqué la représentante de la place Beauvau.

L'avocat de l'Association des musulmans de Lagny, dissoute mi-janvier, Karim Morand-Lahouazi, avait lui plaidé pour la réouverture, avec une ligne de défense : les instances et les hommes qui ont pris la mosquée en main en mai 2015 « n'ont rien à voir avec le passé ».

Lire aussi :   La mosquée de Lagny, insaisissable « antichambre du djihadisme »



JTK

Le patriarche maronite



Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 26 février 2016 12:05:07 UTC+



-Info
Au cours de la messe qu'il présidait dimanche, le patriarche maronite a fait référence directe au Catéchisme de l'Eglise catholique, qui, dans son point ...
Google Plus Facebook Twitter Signaler comme non pertinent

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a demandé hier à l'Arabie saoudite de reconsidérer sa décision de suspendre son don de quatre ...

mercredi 24 février 2016

المسيحيون والحرب. السلام واللاعنف في التقليد المسيحي – ZENIT – Arabic

المسيحيون والحرب. السلام واللاعنف في التقليد المسيحي – ZENIT – Arabic


المسيحيون والحرب. السلام واللاعنف في التقليد المسيحي

War and peace

"طوبى لفاعلي السلام، لأنهم أبناء الله يدعون". اعتادت أذاننا على التطويبات، ولكن إذا ما أصغينا جيدًا لهذه التطويبة نلاحظ كم يولي يسوع من الأهمية لهذا الموقف، موقف السعي لبناء السلام والأخوّة. فمن يبني السلام هو بمثابة ابن الله.
ولقد اعتاد جيلنا على كلام الأحبار الأعظمين بشأن السلام. فعلى سبيل المثال، يمكننا أن ننظر إلى 4 تشرين الأول 1965، إلى تلك اللحظة التاريخية التي تحدث فيها البابا بولس السادس أمام الأمم المتحدة. في ذلك الحدث التاريخي، استشهد البابا بكلمات الرئيس الأميركي الراحل جون كينيدي الذي قال: "إذا لم تضع البشرية حدًا للحرب، ستضع الحرب حدًا للبشرية"… وفي معرض ذلك الحديث، شدد البابا على ضرورة وقف نزيف البشرية ورفع نداءً نابعًا من القلب: "كفى حروبًا… يجب على السلام أن يقود مسيرة البشرية بأسرها".
ولكمّ كرر البابا يوحنا بولس الثاني، الذي عاش وقر الحرب على حياته، هذا النداء: "لا للحرب!"، "كفى حروبًا"… البابا فرنسيس ردد بدوره هذا النداء ولعل المرة الأخيرة التي سمعنا فيها هذا النداء كان عندما ضم صوته إلى صوت البطريرك كيريل حاضًا المسيحيين في كل العالم لكي يصلوا بحرارة إلى الخالق "لكي يحمي خليقته من الدمار ولكي لا يسمح باندلاع حرب عالمية جديدة".
عندما تندلع حرب، ليس هناك تمييز مطلق بين رابح وخاسر. فكل منا يخسر شيئًا… وإلى حد ما، جميعنا نخسر. إن كلمات السير أرثر ويليسلي، دوكا ولينغتون، بعد النصر ضد نابليون في واترلو هي معبرة جدًا: "أرجو، بعون الله، أن أكون قد حاربت معركتي الأخيرة. إنه أمر محزن أن نحارب دومًا… تكاد لا تستطيع أن تفكر بالمجد… أشعر أني فاشل حتى في لحظة النصر".
بناء السلام – كما يذكر يوحنا بولس الثاني – لا يمكن أن يتم بلا غفران. لهذا سننظر في قسمي هذه المقالة إلى وجهي السلام المسيحي: سلام اللاعنف، والغفران.

اللاعنف
فلنصغ إلى الصدى الأول الذي تردده الديداخيه: "لن تولّد انقسامًا، بل ستقيم السلام بين المتخاصمين؛ احكم بحسب العدل، ولن تميّز بين الأشخاص عندما تصلح الساقط".
حبذا لو أصغينا (وأصغى تاريخ الأديان كلها) إلى كلمات المدافع عن الإيمان المسيحي في القرن الثالث لاتانسيوس: "نُدافع عن الإيمان، بل بقتل الآخرين، بل بقبول الموت؛ لا بالعنف، بل بالصبر؛ لا بالإجرام، بل بالإيمان".
من الأهمية بمكان أن نلاحظ أن آباء الكنيسة لا يتحدثون عن السلام كشيء مرتبط بالفعل، بل كواقع مرتبط بالكيان. فغريغوريوس النيصصي يذكرنا بأن "فاعل السلام هو من يهب السلام لآخر، ولن يستطيع أن يهب السلام للآخر إذا لم يكن لديه سلامًا في ذاته. لذا يريد الإنجيل أن تكون أنت أولاً مليئًا بالسلام، لكي تستطيع أن تحوزه لمن يحتاجه".
وفي التعبير عن التوق إلى السلام، يسعى المفكرون المسيحيون لكي يدركوا أطر السلام، ولذا يربط توما الأكويني بين العدل والسلام إذ يكتب: "السلام هو بشكل غير مباشر ثمرة العدالة، لأن هذه الأخيرة تزيل العوائق القائمة أمام السلام. ولكنه ثمرة مباشرة للمحبة، لأنه المحبة تولّد السلام بفضل طبيعتها".



JTK

jeudi 18 février 2016

Au Mexique de la violence, le pape donne une leçon de courage - La Croix

Au Mexique de la violence, le pape donne une leçon de courage - La Croix

Au Mexique de la violence, le pape donne une leçon de courage

Dans une homélie prononcée mardi 16 février à Morelia, ville mexicaine décriée pour sa violence, le pape François a demandé aux prêtres et religieux du pays de refuser « la tentation de la résignation », tout comme aux jeunes à qui il s'est employé à redonner confiance

Avant-dernière étape de son voyage au Mexique, dont il doit revenir jeudi, Morelia a accueilli mardi 16 février le pape François avec la même ferveur populaire qu'ailleurs dans le pays. La joie manifeste tout au long des artères empruntées en papamobile, sous un soleil ardent, faisait oublier le climat de violence qui ternit la réputation de cette cité historique de 600 000 habitants, capitale de l'État du Michoacán, au centre du Mexique. Un climat délétère auquel il ne faut pas s'habituer, a prévenu le pape dans l'homélie qu'il a prononcée au cours d'une messe avec les prêtres, religieux, séminaristes et consacrés, célébrée en plein air dans un stade de la ville.

« Ne pas se retrancher dans les sacristies »

« Quelle tentation peut venir de milieux souvent dominés par la violence, la corruption, le trafic de drogue (…) ? Quelle tentation pouvons-nous avoir sans cesse face à cette réalité qui semble devenir un système inamovible ? », a-t-il interrogé, lisant son texte en espagnol, en pesant chaque mot : « La résignation ». Terme récurrent de son homélie.

Le pape a pressé son auditoire religieux de ne pas « (se) retrancher dans (ses) sacristies », ne pas devenir « des fonctionnaires du divin » ou « des employés de Dieu » mais plutôt d'agir avec un « renouvellement du regard ». Une demande qui reprenait celle exprimée aux évêques du pays, samedi à Mexico, et qui s'inscrit dans l'appel constant du pape François à mettre son Église en mouvement.

Pour que son auditoire puise des forces inspiratrices, Jorge Bergoglio ravive la mémoire de l'Église au Mexique. À Morelia, il a évoqué la figure historique d'un évangélisateur de la région, au XVIe siècle, Vasco Vasquez de Quiroga. Il était surnommé « Tata Vasco » en langue indigène, tant il était apprécié par cette communauté. C'est à cette même proximité avec le peuple et ouverture aux réalités de sa précarité et de ses souffrances que l'ancien archevêque de Buenos Aires ne cesse d'exhorter.

« Jésus ne nous invite jamais à être des tueurs à gage »

Même antidote contre la résignation donnée aux 60 000 jeunes venus de tout le pays pour une rencontre dans un autre stade, plus vaste, de Morelia l'après-midi. Plus de 28 % de la population du Mexique a moins de 15 ans. Entouré de tribunes à l'ambiance surchauffée, digne d'un match de football, d'où les jeunes criaient leur soutien à « Francisco », leur « frère », celui-ci a cherché à leur redonner confiance en eux-mêmes, se montrant d'abord compréhensifs devant la fragilité de leur situation.

« Il devient difficile de sentir qu'on est une richesse quand nous voyons des amis ou des proches continuellement exposés à se perdre à cause du narcotrafic, des drogues, des organisations criminelles qui sèment la terreur », a-t-il reconnu. Il leur a toutefois fait valoir cette « richesse » propre qu'ils incarnent pour les prévenir de devenir de « simples mercenaires des ambitions d'autrui ». « Jésus ne nous invite jamais à être des tueurs à gage mais il nous appelle disciples », leur a-t-il lancé. Une phrase-choc dans un pays meurtri par les homicides.

Sébastien Maillard (à Morelia)



JTK