lundi 23 juin 2014

Les djihadistes édictent leur terrifiante loi à Mossoul

Les djihadistes édictent leur terrifiante loi à Mossoul

23/6/2014-Les djihadistes édictent leur terrifiante loi à Mossoul

VIDÉO - Depuis la prise de la ville le 11 juin dernier, l'État islamique en Irak et au Levant a instauré de nouvelles règles basées sur une interprétation très restrictive de la charia.

Le document a force de loi. Le 11 juin dernier, seulement deux jours après la prise de Mossoul, l'État islamique en Irak et au Levant a fait distribuer dans les rues de la ville une charte régissant désormais la vie d'un million et demi d'habitants. Cette «charte» tient sur une simple page recto-verso, mais les 16 articles terrifiants qui la composent en disent long sur le régime de terreur imposé par les islamistes. Cette interprétation rigoriste de la charia était déjà en cours dans le fief syrien d'EIIL, Rakka.

Dans ce bref texte, les djihadistes se présentent comme des soldats de l'islam souhaitant restaurer la gloire du califat islamique. L'argent saisi au gouvernement est désormais bien public, annonce l'un des articles. Il est désormais à la disposition des imams musulmans qui sont les seuls habilités à en disposer. La drogue, l'alcool et les cigarettes sont interdits. Les femmes sont appelées à revêtir «une tenue modeste», c'est-à-dire le niqab qui ne laisse entrevoir que leurs yeux. Elles n'ont l'autorisation de sortir qu'en cas d'extrême nécessité. Ce déplacement doit être autorisé par le père, le frère ou le mari qui l'accompagnera.

Le texte prévoit également toute une série de peines pour ceux qui dérogeraient à la nouvelle loi. Ceux qui volent ou pillent risquent ainsi l'amputation. Quiconque exerce des menaces ou se rend l'auteur d'un chantage sera lui aussi sévèrement puni. Cet article s'appuie sur un verset du Coran (Sourate 5, verset 33) selon lequel les criminels doivent être tués ou crucifiés. Quant aux apostats, ils seront exécutés en public. À ce titre, chaque musulman devra à présent effectuer les cinq prières quotidiennes à la mosquée.

Aucune contestation n'est désormais tolérée. Les manifestations publiques sont interdites au nom de l'islam. L'usage de drapeaux autres que l'emblème d'EIIL est prohibé. Les policiers et les militaires ayant servis l'ancien régime peuvent se repentir. Enfin, le texte scelle également le sort des tombes et mausolées «hérétiques». Ces derniers seront tout simplement détruits. Cette menace laisse craindre la disparition du site archéologique de Ninive, l'un des plus beaux du Moyen-Orient.



Envoyé de mon Ipad 

dimanche 22 juin 2014

Congrès sur "La liberté religieuse selon le droit international"


Congrès sur "La liberté religieuse selon le droit international"

Pape François

ROME, 21 juin 2014 (Zenit.org) - « Il est incompréhensible et préoccupant que perdurent aujourd'hui dans le monde des discriminations pour le seul fait d'appartenir à une religion précise et de la professer publiquement. Il est inacceptable que subsistent encore de véritables persécutions pour des raisons d'appartenance religieuse » : c'est la protestation du pape François devant les participants au Congrès international « La liberté religieuse selon le droit international et le conflit mondial des valeurs » ce 20 juin 2014.

Il exprime sa « douleur » de « constater que les chrétiens dans le monde subissent la majorité de ces discriminations », notant que « les persécutions contre les chrétiens sont encore plus fortes aujourd'hui que dans les premiers siècles de l'Église et qu'il y a davantage de martyrs qu'à cette époque », plus de 1700 ans après l'édit de Constantin.

Le pape François a reçu les participants au Congrès organisé à Rome par le département de droit de l'université romaine LUMSA et l'École de droit de St John's University, les 20 et 21 juin 2014.

« La raison reconnaît dans la liberté religieuse un droit fondamental de l'homme qui reflète sa plus haute dignité, celle de pouvoir rechercher la vérité et y adhérer », a-t-il souligné : « les systèmes juridiques, étatiques ou internationaux sont appelés à reconnaître, garantir et protéger la liberté religieuse qui est un droit intrinsèquement inhérent à la nature humaine et qui est aussi un indicateur d'une saine démocratie ».

Le pape a aussi précisé que « la liberté religieuse n'est pas simplement celle d'une pensée ou d'un culte privé. C'est la liberté de vivre selon les principes éthiques qui découlent de la vérité trouvée, que ce soit sur le plan privé ou public ».

A.K.

Discours du pape François

Je vous accueille à l'occasion de votre Congrès international, chers frères et sœurs. Je remercie le professeur Giuseppe Della Torre pour ses paroles courtoises.

Récemment, le débat autour de la liberté religieuse s'est fait plus intense, interpellant les gouvernements comme les confessions religieuses. L'Église catholique à ce sujet se réfère à la Déclaration Dignitatis humanae, un des documents les plus importants du concile œcuménique Vatican II.

En effet, tout être humain est un « chercheur » de la vérité sur son origine et sur son destin. Dans son esprit et dans son « cœur », jaillissent des interrogations et des pensées qui ne peuvent pas être réprimées ni étouffées, puisqu'elles émergent du plus profond de lui-même et qu'elles sont connaturelles à l'essence intime de la personne. Ce sont des questions religieuses et elles ont besoin de la liberté religieuse pour se manifester pleinement. Elles cherchent à faire la lumière sur la signification authentique de l'existence, sur ce qui la lie au cosmos et à l'histoire, et elles veulent percer l'obscurité qui entourerait l'aventure humaine si de tels problèmes n'étaient pas soulevés et restaient sans réponse. Le psalmiste dit : « A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci ? » (Ps 8,4-5).

La raison reconnaît dans la liberté religieuse un droit fondamental de l'homme qui reflète sa plus haute dignité, celle de pouvoir rechercher la vérité et y adhérer, et elle reconnaît en elle une condition indispensable pour pouvoir déployer toutes ses potentialités. La liberté religieuse n'est pas simplement celle d'une pensée ou d'un culte privé. C'est la liberté de vivre selon les principes éthiques qui découlent de la vérité trouvée, que ce soit sur le plan privé ou public. Ceci est un grand défi dans nos sociétés mondialisées où une pensée faible – telle une maladie – abaisse le niveau éthique général et où, au nom d'un concept erroné de la tolérance, on finit par poursuivre ceux qui défendent la vérité sur l'homme et ses conséquences éthiques.

C'est pourquoi les systèmes juridiques, étatiques ou internationaux sont appelés à reconnaître, garantir et protéger la liberté religieuse qui est un droit intrinsèquement inhérent à la nature humaine, à sa dignité d'être libre et qui est aussi un indicateur d'une saine démocratie et une des sources principales de la légitimité de l'État.

La liberté religieuse, intégrée dans les constitutions et dans les lois et traduite dans des comportements cohérents, favorise le développement de rapports de respect mutuel entre les diverses confessions et leur saine collaboration avec l'État et la société politique, sans confusion de rôles et sans antagonismes. Au lieu du conflit mondial des valeurs, devient ainsi possible, à partir d'un noyau de valeurs universellement partagées, une collaboration mondiale en vue du bien commun.

À la lumière des acquis de la raison, confirmés et perfectionnés par la Révélation, et du progrès civil des peuples, il est incompréhensible et préoccupant que perdurent aujourd'hui dans le monde des discriminations et des restrictions des droits, pour le seul fait d'appartenir à une religion précise et de la professer publiquement. Il est inacceptable que subsistent encore de véritables persécutions pour des raisons d'appartenance religieuse ! Et même des guerres ! Cela blesse la raison, menace la paix et humilie la dignité de l'homme.

C'est pour moi un grand motif de douleur de constater que les chrétiens dans le monde subissent la majorité de ces discriminations. Les persécutions contre les chrétiens sont encore plus fortes aujourd'hui que dans les premiers siècles de l'Église et il y a davantage de martyrs qu'à cette époque. Ceci se passe plus de 1700 ans après l'édit de Constantin qui accordait aux chrétiens la liberté de professer publiquement leur foi.

Je souhaite vivement que votre congrès illustre avec profondeur et rigueur scientifique les raisons qui obligent tous les systèmes juridiques à respecter et à défendre la liberté religieuse. Je vous remercie pour cette contribution. Je vous demande de prier pour moi. De tout cœur je vous souhaite le meilleur et je demande à Dieu qu'il vous bénisse. Merci.

Traduction de Zenit, Constance Roques

samedi 21 juin 2014

Les chrétiens sont-ils des bisounours ? - GARRIGUES ET SENTIERS

Les chrétiens sont-ils des bisounours ? - GARRIGUES ET SENTIERS

Les chrétiens sont-ils des bisounours ?

L'invocation pour la paix organisée par François et réunissant Mahmoud Abbas et Shimon Peres dans les jardins du Vatican n'en finit pas de faire polémique. Un verset du coran récité par un imam, membre de la délégation musulmane, a créé un vif débat entre catholiques français.

Les chrétiens sont-ils des bisounours ?

Après une première polémique lancée par le grand rabbin de Rome sur le sens de la prière au Vatican, un autre débat agite aujourd'hui la « cathosphère » française. En cause ce verset du Coran prononcé au micro par un imam de la délégation musulmane : « Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples infidèles ».

Le site Aleteia raconte ainsi : « Un événement en marge de la prière pour la paix dans les jardins du Vatican, en présence des présidents d'Israël et de Palestine, crée après coup quelque agitation. En ce dimanche de Pentecôte, ces deux personnalités, venant de nations hostiles l'une envers l'autre, ont répondu à l'invitation du Pape François ; les prières se sont élevées l'une après l'autre, tout d'abord juive, puis chrétienne, et enfin musulmane. Un imam, membre de la délégation musulmane, récita – sans que cela soit programmé – en arabe les trois derniers versets de la deuxième sourate du Coran. En voici les dernières phrases retranscrites en français : "Pardonne-nous (Allah), pardonne-nous et prends pitié de nous ! Tu es notre maître et notre protecteur. Soutiens-nous contre le peuple des incroyants ! " »

Le 10 juin dernier, c'est le très traditionaliste Bernard Antony, qui avait le premier signalé sur son blog le verset incriminé assorti du commentaire suivant : « Toujours est-il que l'imam, lui, aura pu en effet se glorifier d'avoir, à l'intérieur même du Vatican, récité une prière coranique sans ambiguïté à l'égard des chrétiens et autres mécréants ».

Un premier débat se fait jour sur la réalité du prononcé. Le blog des Cahiers Libres dénonce d'abord un hoax, persuadé que le verset mentionné n'a pas été dit.

Mais voilà, comme le souligne le blogueur Fiskmonskov, la phrase a bien été prononcée dans les jardins du Vatican. Pour lui, c'est clair, les catholiques se voilent la face, et il le dit violemment : « La vérité ne se trouve pas en faisant l'autruche. L'autruche n'est pas libre. (et en plus elle se fait quand même bouffer par le prédateur qu'elle ne voulait pas voir.) Et si vous préférez vous cacher les yeux pour ne pas voir et vous boucher les oreilles pour ne pas entendre, alors ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Allez au bout de la sagesse : fermez aussi vos gueules ».

Réponse des Cahiers Libres : Oui, nous nous sommes trompés, mais le fond du problème est entier : « C'est un mensonge de prétendre que cet imam s'en prend aux chrétiens. Pensez-vous vraiment que Mgr Twal, présent, aurait laissé passer ça ? Il n'a pas été interrogé à ce sujet car il n'y a pas de sujet. Il est toujours possible de donner une interprétation négative ».

C'est maintenant sur le sens que s'écharpent les catholiques. Dans le verset mentionné, à qui est vraiment adressé le terme de « kafir », traduit par « infidèle » ou « incroyant » ? Faut-il penser que l'imam a exporté « le djihad au Vatican » comme clament de conserve les sites d'extrême'droite islamophobes et la ligue de défense juive, pas vraiment connue pour sa modération ? Ou alors que sa prière rituelle ne s'adresse pas aux chrétiens et par conséquent n'avait rien de déplacé ?

Pour Pierre Madros, prêtre du Patriarcat latin de Jérusalem, le terme de kafir est bien adressé aux chrétiens. Selon lui « dans le monde contemporain, notamment depuis le sixième siècle après Jésus-Christ, les polythéistes (ou les païens) n'existaient presque plus, pas même en Arabie. Les seuls kafirin possibles ou imaginables pour beaucoup de musulmans sont les chrétiens pour lesquels, d'après le Coran, Allah " serait l'un de Trois " gens qui auraient " fait de leurs évêques et de Issa fils de Maryam des seigneurs à la place de Dieu " ». Il estime carrément que « la joie islamique d'entendre et de voir le Coran récité au Vatican se mêla chez beaucoup d'entre les musulmans, pour ne pas dire la plupart, de sentiments de triomphe, de victoire, de triomphalisme. D'aucuns y ont vu le début de la réalisation d'un hadith : " Comme nous avons conquis Constantinople (aujourd'hui Istanbul si peu chrétienne) nous allons conquérir Rome " »

Estimant les occidentaux bien naïfs dans leur rapport à l'islam, il conseille : « Quand il s'agit d'islam et de musulmans, il convient, comme le souhaite le P. Gallez dans son ouvrage (lui-même controversé, ndlr) Le malentendu islamo-chrétien, de " mieux écouter ou d'écouter tout court les chrétiens du Moyen-Orient ", surtout ceux qui non seulement connaissent les textes fondateurs de l'islam mais aussi les langues sémitiques, en particulier le syriaque et l'arabe ».

La contradiction vient d'un autre oriental, lui-même musulman, Adnan Al Mokrani, professeur au sein de l'Université pontificale Grégorienne et à l'Institut Pontifical d'Études Arabes et d'Islamologie. « Pour le professeur Al Mokrani, explique le site Aleteia qui l'a interviewé, dans un sens purement religieux, le mot veut dire " celui qui cache, dissimule et nie la foi bien que son cœur lui ait assuré qu'il s'agit de quelque chose de bon. " En d'autres termes, il qualifie celui qui s'oppose à la foi par intérêt personnel ou par égoïsme. Pour Adnan Al Mokrani, " un musulman peut être également considéré comme infidèle lorsqu'il nie la grâce de la miséricorde divine pour servir ses propres fins et passions " ».

Il ajoute : « Il est tout à fait inacceptable d'accorder à ce verset plus d'importance qu'il ne mérite. L'imam a choisi des versets récités d'ordinaire sans avoir pour autant l'intention de viser quiconque ou n'importe quelle partie participant à la prière. Il est à noter que le début de ces deux versets met en exergue la foi musulmane révélée par tous les prophètes sans distinction aucune. L'imam a choisi ces versets puisqu'ils regorgent de termes et mots unificateurs. Notons également que le verset 191 susmentionné ne vise pas les chrétiens, mais les arabes de Quraish, qui avaient perpétré des crimes de guerre contre le prophète Mahomet. Il est donc dangereux de lire ces versets en les extrayant de leur contexte historique. »

Il rejoint ainsi l'analyse du jésuite Felix Körner, professeur de dogmatique et de théologie des religions à l'Université pontificale grégorienne, spécialiste de l'islam. Interviewé par Radio Vatican en allemand, et traduit par les Cahiers Libres, il explique : « Un musulman comprend toujours le Coran comme les premiers croyants l'ont entendu. En l'occurrence, nous devons nous projeter aux premières heures de l'islam, nous sommes peut-être encore à La Mecque ou à Médine, dans les premières années. L'islam n'était alors qu'un petit groupe se sentant, à juste titre, pourchassé par les tribus polythéistes et païennes, qui souhaitent se débarrasser de Mahomet et ses compagnons. Incroyant désigne dans ce cas les gens qui ne reconnaissent pas le Dieu unique. Donc quand ce verset coranique parle des incroyants contre lesquels on demande l'aide divine, ce ne sont donc clairement pas les juifs ni les chrétiens qui sont visés, puisqu'ils reconnaissent l'unité de Dieu ! »

Reprenant la polémique, le bloggeur Koz souligne lui non pas la naïveté, mais la lucidité que suppose l'adhésion à la prière pour la paix au Vatican : « Elle suppose de la lucidité sur les forces en présence. Forces physiques et forces psychiques. Lucidité sur les obstacles que rencontrera toujours un processus de paix. Lucidité sur le fait qu'en tout temps, en tout lieu, il se heurtera toujours aux mêmes oppositions, sous des noms différents. Lucidité sur le fait qu'il n'y a pas d'autre chemin de paix : ceux qui annoncent l'affrontement ne font que le susciter. Ils donnent à leurs adversaires l'occasion de pointer votre double discours supposé, et réciproquement. Valider l'interprétation agressive d'une sourate est un beau renvoi d'ascenseurs entre intégristes. Je veux retenir ce moment historique de prière pour la paix au jardin d'Éden. Retenir ces images qui, par leur seule existence, portent un démenti et un espoir ».

Laurence Desjoyaux
pour Lavie.fr
sous le titre : Prière au Vatican : les chrétiens sont-ils des bisounours ?



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 20 juin 2014

Discriminations contre les chrétiens: la douleur du pape François

La liberté religieuse selon le droit international et le conflit mondial des valeurs

Anne Kurian

ROME, 20 juin 2014 (Zenit.org) - Le pape François fait part de sa « douleur » face aux discriminations contre les chrétiens dans le monde : « la raison reconnaît dans la liberté religieuse un droit fondamental de l'homme qui reflète sa plus haute dignité », rappelle-t-il.

Le pape a reçu les participants au Congrès international organisé par le département de droit de l'université romaine LUMSA et l'École de droit de St John's University sur le thème : "La liberté religieuse selon le droit international et le conflit mondial des valeurs" (Rome, 20-21 juin 2014), ce vendredi 20 juin, dans la salle du Consistoire du Vatican.

« À la lumière des acquis de la raison, confirmés et perfectionnés par la Révélation, et du progrès civil des peuples, il est incompréhensible et préoccupant que perdurent aujourd'hui dans le monde des discriminations et des restrictions de droits, pour le seul fait d'appartenir à une religion précise et de la professer publiquement », a dénoncé le pape.

Il a insisté : « Il est inacceptable que subsistent encore de véritables persécutions pour des raisons d'appartenance religieuse ! Cela blesse la raison, menace la paix et humilie la dignité de l'homme. »

« C'est pour moi un grand motif de douleur de constater que les chrétiens dans le monde subissent la majorité de ces discriminations », a ajouté le pape qui a déploré le fait que les persécutions contre les chrétiens soient « encore plus fortes aujourd'hui que dans les premiers siècles de l'Église » et qu'il y ait actuellement « davantage de martyrs qu'à cette époque », plus de 1700 ans après l'édit de Constantin.

« La raison reconnaît dans la liberté religieuse un droit fondamental de l'homme qui reflète sa plus haute dignité, celle de pouvoir rechercher la vérité et d'y adhérer », a-t-il rappelé, exhortant « les systèmes juridiques, étatiques ou internationaux à reconnaître, garantir et protéger la liberté religieuse qui est aussi un indicateur d'une saine démocratie ».

« La liberté religieuse n'est pas simplement celle d'une pensée ou d'un culte privé. C'est la liberté de vivre selon les principes éthiques qui découlent de la vérité trouvée, que ce soit sur le plan privé ou public », a-t-il précisé.

Traduction de Zenit, Constance Roques

jeudi 19 juin 2014

tayyar.org - Lebanon News -بلدية عبرا: ممنوع تناول الطعام علناً في رمضان!!

tayyar.org - Lebanon News -بلدية عبرا: ممنوع تناول الطعام علناً في رمضان!!

tayyar.org - Lebanon News -بلدية عبرا: ممنوع تناول الطعام علناً في رمضان!!

لم يكن البيان الذي وزعته بلدية عبرا على المطاعم والمقاهي الكائنة في نطاقها البلدي بياناً مألوفاً لدى اللبنانيين. فالبيان الذي طلب بصيغة الامر من جميع المقيمين في النطاق البلدي، وخاصة من اصحاب المقاهي والمطاعم "إحترام حرمة الشهر الكريم، وخصوصية المسلمين الصائمين، وعدم المجاهرة بالافطار، وضرورة التحلي بما يليق من الخلق الكريم"، اظهر البلدية كمن يريد فرض الايمان على المسلمين وغير المسلمين. على كل البشر.

لم يسبق ان قامت سلطة محلية في لبنان بدعوة سكان نطاقها البلدي الى الالتزام بطقوس دينية ايّاً كانت، فكيف اذا كانت هذه السلطة المحلية هي بلدية عبرا، البلدة المسيحية التي يسكنها عدد كبيرة من المسلمين بسبب قربها من مدينة صيدا. بدت بلدية عبرا كأنها السلطة الشرعية في دولة تطبق الشريعة الاسلامية، وتفرض على المسيحيين، اي "أهل الذمة" في الدولة الاسلامية، وغيرهم من المسلمين غير الصائمين، عدم المجاهرة بالافطار، واحترام مشاعر المسلمين الصائمين.

على مواقع التواصل الاجتماعي انتشرت صورة البيان، والتعليقات عليه. البعض قال ان الامر ينتهك حرية المواطنين، وحرية ان يكونوا غير مؤمنين. والبعض الآخر شكك بوجود ضغوط من انصار الاسير على البلدية. في ما ندد البعض بما اسماه "محاولة اسلمة المجتمع بطريقة مقصودة او غير مقصودة".

وفي حديث مع عضو بلدية عبرا نعمان سليمان، اعتبر ان البيان يمثل "بادرة عن نية طيبة، ولكن لا يوجد نية في تنفيذ القرار، ولا الطلب من القوى الامنية تنفيذه، لكن الامر لا يتعدى كونه مشاركة اهلنا المسلمين في مناسبة رمضان".

واضاف في اتصال مع "النهار": "لم نتعرض لاي ضغوط من اي جهة كانت، المبادرة ذاتية مئة في المئة، وفي النهاية يحق لمن يريد ان يأكل حيث يشاء، ولن يتعرض له احد". حديث سليمان المتناقض مع البيان، بدا محاولة لتخفيف حدته، او التراجع عنه.

ويبقى ان الصوم اساساً فعل ايماني، وغايته في بساطتها مبنية على إشعار الصائم بجوع الفقير. فكم من فقير يصوم مجبراً من دون ان يتضامن معه من يستطيعون تأمين غذائهم!



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 18 juin 2014

هل التكفير ظاهرة إسلاميّة؟ بقلم الأب جورج مسّوح | النهار - ١٨/٦/٢٠١٤

هل التكفير ظاهرة إسلاميّة؟ بقلم الأب جورج مسّوح | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان
هل التكفير ظاهرة إسلاميّة؟ بقلم الأب جورج مسّوح
هل التكفير ظاهرة إسلاميّة؟ بقلم الأب جورج مسّوح

يعكف الشيخ أكرم بركات في كتابه الصادر حديثاً "التكفير، ضوابط الإسلام وتطبيقات المسلمين" (دار الأمير، بيروت) على دراسة ظاهرة التكفير في الإسلام، فيعرض لهذه الظاهرة منذ نشأة الإسلام إلى يومنا الحاضر. وهذا الكتاب يأتي في أوانه من حيث تنامي الحركات التكفيرية في كل بلاد المسلمين، ولا سيما في سوريا والعراق.

اللافت في العنوان هو تمييز الكاتب بين ما يقوله الإسلام في نصوصه التأسيسية كما فهمها المسلمون وطبّقوها عبر التاريخ، وبين تطبيقات المسلمين، أو بعضهم، في العصر الحالي. كما يؤدّي الكتاب خدمة كبرى للبحّاثة في الدراسات الإسلامية، إذ يجمع بين دفتيه أهم ما ورد عن هذا الموضوع في القرآن والسنّة والتراث الإسلامي القديم والفكر الإسلامي الحديث. ينجح الكاتب في إزالة الكثير من الالتباسات المتعلقة بالأحكام الناجمة عن التكفير. فهو يقول مثلاً إن الكفر بذاته لا يبرّر القتل ولا الحرب، ولا تجوز محاربة الكافر إلا في حال اعتداء الكافر على المجتمع الإسلامي وإعلان الحرب ضدّه.
ويدعو الشيخ بركات إلى وضع ضوابط واضحة لمنع الغلوّ والتطرّف في الإسلام، وأهمها الحرية في النقاش والاجتهاد، مما ينسجم مع سماحة الإسلام ورحابته. وقد عالج الكاتب هذه المسائل كلها ملتزماً التأصيل العقيدي والفقهي المقارن للتكفير في الإسلام.
التكفير ليس حقبة تاريخية انقضت، بل يشكّل الأزمة الكبرى في الفكر الإسلامي المعاصر وفي سلوك المسلمين بعضهم تجاه بعض، وتجاه غير المسلمين. فالتكفيريون لا يميّزون في غزواتهم ما بين مسلم وغير مسلم، ذلك أن كل مَن ليس معهم فهو ضدّهم، وإن شهد الشهادتين، وصلّى خمس مرات في اليوم، وأدّى الزكاة، وصام شهر رمضان، وحجّ إلى بيت الله الحرام.
نحن نرى أن الظاهرة التكفيرية ليست ظاهرة دينية، بل هي ظاهرة دهرية من حيث المضمون والنتائج. هي ليست ظاهرة دينية لأن معظم الفقهاء، قديماً وحديثاً، يرفضونها. هي ظاهرة دهريّة، لأنها تصادر الله وتحتكره لنفسها، وتنفي سلطة الله على الكون والناس، وتقضي على حضوره في الدنيا، وتؤدّي شهادة ضدّه. تخلعه عن عرشه وتجلس مكانه، لذلك هي دهريّة.
الظاهرة التكفيرية دهرية، لأنها مدعومة من قوى هذا الدهر وطواغيته. تنسى العدوّ الحقيقيّ للمسلمين جميعاً، مَن طرد المسلمين من فلسطين وبيت المقدس، ومَن يسعى إلى تهويدها وهدم المسجد الأقصى… وتوجّه قدراتها وقواها ضدّ المسلمين من مختلف المذاهب، وغير المسلمين، وتمارس القتل والتدمير وارتكاب المجازر… ثمّ يريدوننا أن نقتنع بأنها ظاهرة إسلاميّة! أما مواجهة هذا الفكر، أو اللافكر، التكفيري فلن تفلح إلا بالتزام المسلمين جميعاً عدم الانجرار وراء ظاهرة لن تؤدّي إلاّ الى تشويه الدين الإسلامي والإمعان في تمزيقه وتشتيته، والإسهام في دوام الانحطاط لدى المسلمين. كما أنه لا بدّ من العمل الجدي في سبيل اجتهادات معاصرة جريئة في شأن النظرة الإسلاميّة إلى نظام الحكم وموقع الشريعة الإسلاميّة في هذا النظام.
قدّم الشيخ أكرم بركات في كتابه الموسوعي الشامل، وبموضوعيّة الباحث العلميّ، أصل البلاء في الفكر الإسلاميّ المعاصر. أما العلاج لهذا الوباء المستفحل فيكمن في تضافر جهود المسلمين كافة، ومعهم غير المسلمين الغيارى على بلادهم ونهضتها، لاستئصال هذا الورم الخبيث الذي يكاد يقضي على كل بارقة رجاء بغد مشرق.



Envoyé de mon Ipad 

mardi 17 juin 2014

Le nazisme est une résurgence de Babel | La-Croix.com

Le nazisme est une résurgence de Babel | La-Croix.com

Babel et l'Esprit de Pentecôte

Des écrivains de la Bible, au chapitre 11 du livre de la Genèse, ont écrit une étrange histoire. Cette histoire raconte celle d'un rêve qui s'écroule au moment même où les hommes semblaient le réaliser. Ce rêve, c'est celui de Babel : un jour, les hommes ont décidé de bâtir une immense tour. Une tour haute à toucher le ciel. Une tour qui contiendrait en elle toute l'humanité. Une tour dans laquelle tous les habitants parleraient une seule et même langue pour mieux se comprendre. Joli rêve de Babel : le bonheur paraissait à porter de main dans l'harmonie, l'unité et la paix.

Les hommes construisent cette tour. Mais la Bible raconte que lorsque le Seigneur Dieu voit la tour de Babel, il est pris de stupeur et disperse les hommes sur la terre, « semant la confusion dans leur langage ». Fin du rêve de Babel.

Le rêve de Babel n'est-il pas pourtant celui qui habite encore notre humanité ? Et en quoi ce rêve est-il déplaisant au Seigneur ? Pourquoi le Seigneur détruit-il ainsi le rêve des hommes ?

Le chapitre 2 du livre des Actes des Apôtres, que nous avons écouté en première lecture en cette fête de Pentecôte, nous raconte une tout autre histoire. Ici aussi, Dieu intervient dans l'histoire des hommes, mais c'est tout à l'envers ! Au jour de Pentecôte, Dieu prend à contre-pied les hommes de Babel.

L'unité de Dieu n'est pas uniformité

Les hommes de Babel rêvaient d'être unis. Ils voulaient parler une seule et unique langue. Pour nous aussi, la vie semble plus facile quand les hommes se comprennent entre eux. Nous sommes tentés parfois de penser que pour se comprendre et vivre ensemble, il vaut mieux se ressembler, partager la même langue. Le monde serait plus facile si les hommes vivaient entre semblables !

Mais l'Esprit de Dieu est donné aux apôtres et c'est l'inverse qui se passe. L'Esprit vient et c'est une explosion de langues. Les disciples parlent dans la langue maternelle de chacun et chaque peuple s'étonne de les entendre dans sa langue maternelle.

Autrement dit, selon l'Esprit de Pentecôte, l'unité de Dieu n'a rien à voir avec l'uniformité. Dans le don de l'Esprit, la communion des hommes en Dieu ne se fait pas au prix de l'effacement des différences. Au contraire, l'Église de Pentecôte célèbre la multitude des cultures dans l'unique foi. Et nous sommes nous aussi, par la grâce de l'Esprit, appelés à témoigner d'une joyeuse diversité dans l'unité. C'est le sens du mot catholique : Église en communion dans la diversité des peuples.

Vivre de l'Esprit de Pentecôte, c'est apprendre à reconnaître nos différences et à les vivre dans l'unité. L'Esprit de Pentecôte refuse le totalitarisme de Babel. Il revendique la diversité des hommes dans la communion du Christ ! Frères et sœurs, il nous faut sans cesse, grâce à l'Esprit de Dieu, apprendre à nous accueillir dans nos différences d'âges, de sensibilités et de milieux, et grandir dans l'estime réciproque et la communion de la foi.

Les hommes de Babel rêvaient d'être unis. Les hommes de Babel voulaient aussi bâtir une tour si haute qu'elle touche le ciel. Ils cherchaient à s'élever pour atteindre Dieu. Ils voulaient monter jusqu'à lui grâce à la force de leurs bras.

Mais à la Pentecôte, l'Esprit de Dieu descend sur les disciples. Ce n'est plus les hommes qui cherchent à monter vers Dieu, c'est tout l'inverse, c'est Dieu qui, par l'Esprit du Christ, descend sur chacun d'eux comme une langue de feu.

Grâce au don de l'Esprit Saint, il ne s'agit plus pour les hommes de tout faire pour atteindre Dieu, de vivre tendu vers lui, vers un idéal inaccessible. Il s'agit bien plutôt de se laisser rejoindre par Dieu lui-même. Le mouvement s'est inversé pour notre salut. Accueillir Dieu qui descend en nous dans le Christ et par son Esprit, le laisser faire son œuvre d'amour en nous et le laisser nous relever.

L'Esprit de Pentecôte refuse la loi du plus haut et du plus fort, il revendique le don de Dieu pour celui qui se reconnaît petit. C'est un appel pour nous à vivre dans l'humilité et la joie de nous reconnaître sauvés dans l'Esprit du Christ. Un appel aussi à nous laisser habiter par lui dans la prière, l'écoute de la Parole et les sacrements de l'Église.

Les hommes de Babel rêvaient d'être unis. Ils voulaient bâtir une tour si haute qu'elle touche le ciel. Ils rêvaient encore de s'enfermer dans une tour. Ils cherchaient l'abri dans une tour. Ils voulaient se couper du monde et s'isoler dans la protection de leur forteresse.

Mais l'Esprit de Pentecôte descend à Jérusalem. Et c'est une explosion. Du bruit, du feu, un grand souffle. Les apôtres qui vivaient dans la peur et se repliaient sur eux-mêmes sont projetés dehors, à l'extérieur. Ils sortent dans les rues et les places de Jérusalem grouillantes de vie. Ils s'ouvrent aux foules. Ils entrent en relation avec tous et parlent la langue des gens. Ils leur annoncent la merveille de l'Évangile.

Ainsi l'Esprit de Dieu ne nous conduit pas à nous renfermer sur nous-mêmes. Bien au contraire. L'Esprit Saint est l'anti-secte de l'Église. Il nous bouscule et nous oblige à sortir. Nous voici par lui appelés à entrer en relation avec nos frères et sœurs qui ne partagent pas nos convictions. Vivre avec eux en témoins de la bonté de l'Évangile.

Le nazisme : le cauchemar de Babel

Frères et sœurs, en ce 70e anniversaire du D-day, nous nous sommes rassemblés en ce lieu où des milliers de soldats venus des nations libres ont débarqué et sont descendus du ciel, au péril de leur vie, pour notre libération. Ils sont venus combattre l'ennemi nazi, et je me dis que le national-socialisme d'Hitler incarnait au fond le cauchemar de Babel. N'était-il pas porté par le rêve fou de réduire l'humanité à une seule race qui parle la même langue et transmette la même culture ? Ne voulait-il pas atteindre la divinité par le culte de la force le surhomme, l'homme devenu dieu ? Ne rêvait-il pas de rassembler le monde dans un unique empire ?

Et c'est bien parce que le nazisme est une résurgence de Babel, qu'Hitler s'est acharné à éradiquer le judaïsme, à refuser aussi le christianisme, pressentant avec justesse que la Bible est une dénonciation formidable de toutes les illusions de Babel.

Frères et sœurs, alors que nous faisons mémoire de tous ces soldats morts pour notre pays, il est bon que nous entendions ce matin le récit de Pentecôte. Que le souffle de l'Esprit nous donne le courage de refuser la tentation de Babel présente dans notre monde. Ce rêve est une illusion qui ne mène qu'au cauchemar, et conduit à la tristesse et la mort.

Frères et sœurs, prions l'Esprit de Dieu de nous convertir dans sa force. Qu'il nous donne passer de Babel à Pentecôte, de l'uniformité à la communion dans la diversité, de la manipulation du divin à la foi en la grâce de Dieu, de la tentation sectaire à l'ouverture à tous. Que souffle sur notre Église et sur notre monde le grand vent de l'amour de Dieu. Amen.



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 13 juin 2014

Les chrétiens persécutés plus nombreux aujourd’hui qu’aux premiers siècles du christianisme,


Entretien avec Cymerman pour La Vanguardia (1)

Anita Bourdin

ROME, 13 juin 2014 (Zenit.org) - Les chrétiens persécutés sont plus nombreux aujourd'hui qu'aux premiers siècles du christianisme, dénonce le pape François, qui explique la « structure mentale » du fondamentalisme.

Le pape répond en effet à une vingtaine de questions - de la persécution des chrétiens à l'antisémitisme en passant pas la retraite des papes et la situation en Espagne - dans entretien avec Henrique Cymerman, dans les colonnes au quotidien espagnol édité à Barcelone La Vanguardia, ce vendredi 13 juin 2014.

Le journaliste a été reçu par le pape lundi dernier, 9 juin, au Vatican, au lendemain de la prière pour la paix dans les Jardins du Vatican. Le pape se dit heureux d'avoir fait tout ce qu'il pouvait pour l'entente entre Israéliens et Palestiniens. Le journaliste a lui-même travaillé pour cette prière pour la paix.

« Les chrétiens persécutés, déclare le pape, sont une préoccupation qui me touche de près en tant que pasteur. Je sais beaucoup de chose sur les persécutions, qu'il ne me paraît pas prudent de raconter ici pour n'offenser personne. Mais dans certains endroits il est interdit de posséder une Bible ou d'enseigner le catéchisme ou de porter une croix… Je voudrais qu'une chose soit claire : je suis convaincu que la persécution contre les chrétiens est aujourd'hui plus forte qu'aux premiers siècles de l'Eglise. Il y a aujourd'hui plus de chrétiens martyrs qu'à cette époque-là. Ce n'est pas de l'imagination : les chiffres sont là. »

Le pape déplore que la violence « au nom de Dieu » domine le Moyen Orient : « C'est une contradiction. La violence au nom de Dieu ne correspond pas à notre temps. C'est une chose antique. Dans une perspective historique, il faut dire que nous, les chrétiens, nous l'avons parfois pratiquée.  Quand je pense à la Guerre de Trente ans : c'était la violence au nom de Dieu. C'est aujourd'hui inimaginable, n'est-ce pas ? Par la religion, nous arrivons parfois à des contradictions très sérieuses, très graves. Le fondamentalisme par exemple. Nos trois religions (monothéistes, ndlr) ont leurs groupes fondamentalistes, petits, par rapport à l'ensemble. »

Et de préciser à propos du fondamentalisme : « Même s'il ne tue personne, même s'il ne frappe personne, un groupe fondamentaliste est violent. La structure mentale du fondamentalisme est la violence au nom de Dieu. »

(à suivre)


Envoyé de mon Ipad 

Le chrétiens persécutés : le pape François secoue les consciences


Entretien avec Cymerman pour La Vanguardia (1)

Anita Bourdin

ROME, 13 juin 2014 (Zenit.org) - Les chrétiens persécutés sont plus nombreux aujourd'hui qu'aux premiers siècles du christianisme, dénonce le pape François, qui explique la « structure mentale » du fondamentalisme.

Le pape répond en effet à une vingtaine de questions - de la persécution des chrétiens à l'antisémitisme en passant pas la retraite des papes et la situation en Espagne - dans entretien avec Henrique Cymerman, dans les colonnes au quotidien espagnol édité à Barcelone La Vanguardia, ce vendredi 13 juin 2014.

Le journaliste a été reçu par le pape lundi dernier, 9 juin, au Vatican, au lendemain de la prière pour la paix dans les Jardins du Vatican. Le pape se dit heureux d'avoir fait tout ce qu'il pouvait pour l'entente entre Israéliens et Palestiniens. Le journaliste a lui-même travaillé pour cette prière pour la paix.

« Les chrétiens persécutés, déclare le pape, sont une préoccupation qui me touche de près en tant que pasteur. Je sais beaucoup de chose sur les persécutions, qu'il ne me paraît pas prudent de raconter ici pour n'offenser personne. Mais dans certains endroits il est interdit de posséder une Bible ou d'enseigner le catéchisme ou de porter une croix… Je voudrais qu'une chose soit claire : je suis convaincu que la persécution contre les chrétiens est aujourd'hui plus forte qu'aux premiers siècles de l'Eglise. Il y a aujourd'hui plus de chrétiens martyrs qu'à cette époque-là. Ce n'est pas de l'imagination : les chiffres sont là. »

Le pape déplore que la violence « au nom de Dieu » domine le Moyen Orient : « C'est une contradiction. La violence au nom de Dieu ne correspond pas à notre temps. C'est une chose antique. Dans une perspective historique, il faut dire que nous, les chrétiens, nous l'avons parfois pratiquée.  Quand je pense à la Guerre de Trente ans : c'était la violence au nom de Dieu. C'est aujourd'hui inimaginable, n'est-ce pas ? Par la religion, nous arrivons parfois à des contradictions très sérieuses, très graves. Le fondamentalisme par exemple. Nos trois religions (monothéistes, ndlr) ont leurs groupes fondamentalistes, petits, par rapport à l'ensemble. »

Et de préciser à propos du fondamentalisme : « Même s'il ne tue personne, même s'il ne frappe personne, un groupe fondamentaliste est violent. La structure mentale du fondamentalisme est la violence au nom de Dieu. »

(à suivre)

lundi 9 juin 2014

ممثلون عن ١٨ طائفة يزورون البطريرك الماروني

"نحن نؤيّدكم سيّدنا بكلّ مواقفكم، وبكلّ كلام تقولونه. أنا أعتبر وباسم الجميع أنّ اللّه تعالى ينطق باسم أشخاص مسؤولين، واللّه تعالى هو من سمح بأن تصلوا إلى سدّة المسؤوليّة"

بكركي, 8 يونيو 2014 (زينيت) - ... . ومن زوار الصرح وفد من اللّقاء الرّوحي في جبل لبنان، ضم رجال دين يمثلون ثمانية عشرة طائفة في لبنان، أثنوا على "مواقف ونشاطات البطريرك الراعي ودعوته الحثيثة جميع الأطراف اللبنانية وخصوصا النواب الى ممارسة واجباتهم وفق ما نص عليه الدستور، وانتخاب رئيس جديد للبلاد."

بداية أعرب الشيخ محمد علي الحاج العاملي، عن تقدير كبير لصاحب الغبطة مؤكدا انه "صاحب الرّأي السّديد والنّاطق الرّسميّ باسم اللبنانيّين لأنّكم تكلمتم باسم الشّعب، وهذا الشّعب الذي يهاجر اليوم، لا يهمّه من سيكون رئيس الجمهوريّة، ما يهمّه هو حياته ومعيشته، ويهمّه أن يأتي الشّخص الذي يؤمّن له مستقبل أبنائه وعيشه ومصلحته. آن الأوان أن يعي الشّعب اللّبنانيّ حقيقة الأمور وأن لا يسير وراء الزّعماء كقطيع، وأن يختار الشّخص المناسب الذي يؤمّن له المصلحة الوطنيّة."

وأضاف:" نحن نؤيّدكم سيّدنا بكلّ مواقفكم، وبكلّ كلام تقولونه. أنا أعتبر وباسم الجميع أنّ اللّه تعالى ينطق باسم أشخاص مسؤولين، واللّه تعالى هو من سمح بأن تصلوا إلى سدّة المسؤوليّة . من الطبيعي ان نزور هذاالصرح الوطني الكبير وأن نكون في رحابكم لنبارك لكم خطواتكم، لا سيما في هذه الظروف التي يشهدها البلد مع الخلل السياسي والفراغ الحاصل، إضافة الى التداعيات الموجودة في المنطقة. لذلك، نتطلع الى دور أكبر للمؤسسات الدينية في لبنان لمحاولة تصحيح الخلل الموجود في المجتمع اللبناني." وأردف:" بالطبع، يا صاحب الغبطة، أنتم تقومون بدور جليل جدا وخطواتكم التي تقومون بها من أجل الوجود المسيحي في المنطقة، هي خطوات مطلوبة جدا وهي مباركة ولمصلحة لبنان بالدرجة الأولى. وهي من شأنها أن تعيد التوازن السياسي وتريح ايضا على مستوى مجتمعاتنا. وقد يكون جزء من الخلل الكبير الذي نشهده في بعض بلدان المنطقة، أكان في سوريا أو لبنان أو بعض البلدان الأخرى، هو ان الحضور المسيحي مغيب نوعا ما. وإشرافكم على المؤسسات الدينية ورعاياكم في المنطقة بأسرها، بدءا من القدس الى غيرها، هو خطوة نكبرها فيكم يا صاحب الغبطة، ولذلك وجدنا انه من واجبنا الأخلاقي والشرعي والوطني ان نأتي اليوم لنتضامن معكم ونقف الى جانبكم، وبالطبع ان اللقاء الروحي زار هذا الصرح قبلا وأعلن عن مواقفه الداعمة والمؤيدة لكم".

وكان الشيخ عامر زين الدين قد اكد ان "الزيارة وطنية بامتياز وجاءت للتاكيد على موااقف صاحب الغبطة."

وبعد ترحيب غبطة البطريرك باعضاء الوفد، قال:" نشعر من خلال لقائكم ان هذا هو لبنان الحقيقي. وأنا مثلكم مؤمن بان أهمية لبنان هي بالتنوع، وكل مكون من هذا التنوع يشكل قيمة مضافة، وقيمة لبنان انه لوحة فسيفساء. فكل شخص اومجموعة اشخاص على تنوعهم يشكلون حجرا في هذه الفسيفساء. قيمتنا هي في اننا الى جانب بعضنا البعض، وهذه الرسالة التي نطلب أن يقوم بها لبنان للعالم. أنا سعيد جدا اليوم بهذا اللقاء لأننا بغاية الشوق أن نظهر لمجتمعنا ولرجال السياسة اننا لسنا معهم في هذا الإنشطار الموجود، ولسنا معهم بتلوين المواطنين ولا نحن معهم بهذا الإنقسام. وكأنهم يريدون القول اننا منقسمون، ونحن لسنا منقسمين، وهذا هو مجتمعنا، وهذا الأمر يدركه ويعلمه كل الأجانب".

وتابع غبطته: "السفراء الذين نستقبلهم يقولون لنا ان هناك لبنانان، لبنان السياسة ولبنان المجتمع، ولبنان الحقيقي هو المجتمع وليس السياسة. ويؤسفنا ان تكون هناك هوة هائلة بين لبنان المجتمع ولبنان السياسة، وكأنهم يستمدون قوتهم من خلال تقسيم الشعب. أنا لا أريد إدانة أحد ولكني أقول هذا هو المجتمع اللبناني. نحن زرنا أبرشياتنا في لبنان وخارجه، والقانون يقول بوجوب أن يزور البطريرك ابرشياته وأبنائه كل خمس سنوات. وخلال زياراتنا المناطق كان جميع أبناء الطوائف الإسلامية والمسيحية موجودين، وهذا ينطبق على جميع المناطق التي زرناها. هذا هو لبنان الذي يجب أن نحافظ عليه قدر المستطاع، وهذا ما لقيناه ايضا في خلال زيارتنا للأراضي المقدسة. نحن نقول ان خلاص لبنان هو المجتمع، وثقافة المجتمع وثقافتنا هي ثقافة العيش معا".

وأضاف غبطته: "نحن نطالب النواب الكرام بان يحترموا الدستور الذي يلزمهم انتخاب رئيس للجمهورية قبل شهرين من انتهاء الولاية، وهم خالفوا الأمر، كذلك خالفوا المادة الثانية التي تقول انه اذا شغرت لسبب او لآخر سدة الرئاسة يجتمع المجلس فورا وينتخب رئيسًا. ونحن أيضا نقول ان هناك انتهاكا للميثاق الوطني الذي هو ضمانة للمسيحي وللمسلم، حيث ان رئاسة الجمهورية للمسيحي ورئاسة المجلس النيابي للشيعة ورئاسة الحكومة للسنة، وهذه ضمانات وليست امتيازات لنكون جميعا مرتاحين. واليوم نقول صحيح ان المادة 62 من الدستور تقول ان الحكومة تتولى بالوكالة صلاحيات الرئيس، ولكن هذا الأمر لا يعني ان المجلس النيابي غير مجبر على انتخاب رئيس، كي لا نقع ولا لحظة في عدم وجود سلطة، وعندها تستلم الحكومة".

وتابع غبطته: "ماذا يعني انهم اليوم يفكرون في كيفية ممارسة الحكومة لصلاحياتها، وفي ما هي هذه الصلاحيات؟ وكأنه للدلالة على عدم انتخاب رئيس على المدى البعيد. وهذا انتهاك للميثاق الوطني، لأنه يغيب العنصر والمكون الأساسي، وهل من جسم بدون رأس؟ هل هناك مجموعة بدون رئيس يرأسها؟ إذن كيف تقولون أسبوعا اوشهرا اوشهرين أو أكثر بدون رئيس؟ من يعطي الشرعية للجسم أليس الرأس؟ من يعطي الحيوية للجسم أليس الرأس؟ أيعقل اننا دولة بلا رأس؟ هذا لا يمكن أن نقبله لا إنسانيا ولا اجتماعيا ولا بأي شكل من الأشكال، فضلا عن ان هذا انتهاك صارخ للدستور وللميثاق الوطني".

وقال غبطته: "نعود ونكرر طلبنا من السادة النواب انتخاب رئيس للجمهورية احتراما للدستور وللديموقراطية التي تميز لبنان. ونقول لهم انه اذا لم تكونوا قادرين على ذلك، فهذا يعني أن هناك خلافا فلتتفضلوا بحل للموضوع. ولكن أن نستمر بعدم وجود رئيس فهذا أمر لا نقبل به ولا يمكن أن يستمر لكي نحافظ على الكيان اللبناني، وهذا نعلنه رسميا أمامكم، خصوصا ان لقاءكم يضم 18 طائفة".

وردا على سؤال حول الدعوة الى صياغة عقد اجتماعي جديد أوضح غبطته:" لقد فهمها البعض على انها تغيير للطائف او للنظام، ولكنني قلت اننا بحاجة الى عقد إجتماعيّ جديد ولكن على أساس الميثاق الوطنيّ الذي يقول لا للشّرق ولا للغرب، يعني أنّ لبنان لا يمكن أن يكون تابعاً لأيّة دولة، وهذه ليست حاله اليوم. انظروا الى الواقع. انه مخالف تماما لما جاء في الميثاق الوطني. لذلك طلبت العودة إلى الميثاق الوطنيّ وتجديده. لأنه روح المجتمع اللّبنانيّ."

وتابع غبطته:" يقول الميثاق الوطنيّ نريد العيش معاً مسلمين ومسيحيّين خلافاً للشّرق والغرب.

وخلافا للشّرق الذي يتألف من بلدان إسلاميّة نظامها إسلاميّ ودين الدّولة فيها هو الإسلام، رفض المسلم في لبنان أن يقيم دولة إسلاميّة صرفة. وبدوره رفض المسيحيّ إنشاء دولة مدنيّة علمانيّة على الطّريقة الغربيّة تفصل بين الدين والدولة وبين الدولة والله. وبالتالي اراد المسلم والمسيحي العيش معا. أنّ المادّة التّاسعة من الدّستور اللّبنانيّ غير الموجودة في اي دستور من دساتير العالم تقول: "لبنان بعد الإجلال للّه تعالى يحترم كلّ الأديان، ويكفل أحوالها الشّخصيّة وشعائرها الدّينيّة، شرط أن لا تكون ضدّ النّظام العام. هذه هي روحيّة الميثاق الوطنيّ، العيش معاً بالمساواة والإحترام المتبادل والمشاركة بادارة هذا البلد. لذلك دعوت الى صياغة عقد وطنيّ جديد على أساس الميثاق الوطنيّ، وليس ميثاقاً جديداً ومختلفاً. لأنه بممارستنا اليوم فقد الميثاق الوطني روحيته وسيطر الحقد والبغض والخوف من الآخر" لافتا" الى ان "فقدان الثقة ببعضنا البعض تزرع حالات العداء اينما كان. والميثاق هو الثقة. المجتمع اللبناني لم يفقد الثقة انما السياسيون هم من فقدوا الثقة ببعضهم البعض. وهذا ما يعقد الامور."

وختم غبطته: "نتمنى على السادة النواب أن يحترموا رأي المجتمع، خصوصا ان الدستور يقول ان مصدر السلطات هو الشعب. قيمتنا في لبنان هي في عيشنا مع بعضنا البعض، وفي هذه الخبرة التي نعيشها معاً مسلمين ومسيحيّين وفي الثّقافة المشتركة التي بنيناها معا. قيمة لبنان تكمن في تنوّعه الإنسانيّ. هذه هي قيمتنا في هذا الشّرق، حيث لحياتنا معنى. وإذا لم يعد العنصر المسيحي فاعلاً إلى جانب العنصر الإسلاميّ فإنّنا نخسر ثقافتنا المشتركة. عتبنا على جماعتنا لأنّهم لم يلعبوا الدّورالذي عليهم ان يلعبوه، وهو التوفيق بين مكونات المجتمع اللبناني وليس تزكية الخلاف."

بدوره أعلن الأب صليبا ان الوفد جاء ليودع الأمانة بين ايدي صاحب الغبطة وقال:" نحن اليوم من دون رئيس للبلاد، ووضعنا سيء جدا من كل النواحي، ونخاف من عودة الديكتاتوريات الى محيطنا. نؤكد لكم اننا جنودكم واخوتكم وابناؤكم وجئنا مجتمعين مسيحيين ومسلمين من 18 طائفة لنؤكد على دعمنا لكم ولهذا الصرح الوطني الجامع الذي وبشهادة الجميع يمثل جميع اللبنانيين."

وكان غبطته قد بحث مع النائب السابق مخايل الضاهر في آخر المستجدات المحلية والإقليمية وقد أكد الضاهر ان "زيارة غبطته الى الأراضي المقدسة كانت ناجحة جدا لأنها جاءت بمثابة اعتراف بوجودنا في مهد المسيحية وجسدت رفضا مطلقا لمطالبة اسرائيل باعتبار فلسطين دولة يهودية، فهي دولة الديانات السماوية الثلاث ولا يمكن الا ان تكون دولة تمارس فيها كل الديانات."


mercredi 4 juin 2014

Islamisme en prison : à qui la faute ?

Islamisme en prison : à qui la faute ?

Islamisme en prison : à qui la faute ?

FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour le père Michel Viot, aumonier de prison, la montée des conversions à l'islam radical est en partie imputable à un laïcisme qui persiste à nier l'importance du fait religieux et à un christianisme qui a abandonné les couches populaires.


Le père Michel Viot est prêtre catholique, et aumônier de prison


La question des conversions à l'Islam est depuis longtemps en France un sujet tabou, parce qu'elle met en évidence des faiblesses et des forces qui dérangent.

Les faiblesses: celles du Christianisme en France et en Europe, qui s'est coupé depuis au moins cinquante ans des masses en méprisant la religion populaire au nom d'un spiritualisme intellectuel et bourgeois qui est encore marqué de l'empreinte voltairienne. Une absence aussi de lisibilité doctrinale au nom d'une tolérance, que Paul Claudel, en son temps avait bien qualifiée et d'une ouverture au monde qui a abouti à un effacement. Disparition de l'esprit missionnaire, au nom d'une indifférenciation religieuse bien loin des exigences de la Bible.

Faiblesse enfin du côté de l'Etat avec sa laicité devenue laicisme orgueilleux qui prétend pouvoir à lui seul combattre et anéantir le fanatisme religieux d'ou qu'il vienne.Sans doute par ce nouveau sanctuaire qu'est l'école de la République souhaitée par monsieur Vincent Peillon qui grâce à son nouveau clergé veut opèrer «la transsubstantiation «de l'élève en citoyen (voir son livre»La Révolution française n'est pas terminée p 17,18 ).

Les forces: l'Islam est cohérent avec lui même et a la volonté de convertir. Il s'exprime en France par des représentants modérés,a une émission religieuse télévisée,qui par sa bonne facture arrive en tête des autres avec celle du rabbin Josy Eisenberg. La religion elle même est simple et entraîne à une piété réelle avec un sens aigu de la prière et du partage. Les communautés, en particulier dans nos ZUP pratiquent une réelle entraide qui ne se limite pas aux seuls musulmans mais aussi à beaucoup de jeunes «paumés» que nos églises et nos services sociaux de l'Etat ont depuis longtemps abandonnés! Voila pour «l'extérieur»!

Aumônier de la maison d'arrêt de Blois depuis 2004, je vais y achever mon ministère ce 31 août 2014. J'ajoute que pendant ces dix ans, j'ai pu visiter des détenus dans d'autres lieux de détention, parce queje les avais suivis à Blois. J'ai été témoin de conversions à l'islam, même tout récemment chez un jeune dont j'avais commencé le catéchisme à l'aumônerie catholique. Depuis 2004 j'avais constaté que la propagande musulmane était très forte et agressive. Les quelque détenus juifs se faisaient inscrire sur les listes de l'aumônerie catholique , tout en se dévoilant comme tels. Ils venaient donc à la messe mais bien entendu ne communiaient pas et ne faisaient l'objet d'aucun prosélytisme. Ce sont quelques détenus musulmans qui m'ont demandé un imam, non seulement pour pouvoir pratiquer leur religion, mais encore pour endiguer un islamisme qui leur paraissait insupportable, surtout venant de jeunes qui n'avaient jamais pratiqué, et qui dès leur entrée en détention, sous la pression «d'imams» auto proclamés rendaient la vie impossible à tout le monde. J'ai fait cette demande avec l'accord du directeur de la prison et l'approbation des surveillants. «Plus haut» on ne nous a pas suivis. Il a fallu qu'on trouve des talibans français, ayant avoué qu'ils avaient été recrutés dans nos prisons pour qu'un imam soit enfin nommé (de culture française). Et l'Etat se mêlerait de ce qui le regarde s'il se préoccupait mieux qu'il ne le fait de la desserte des mosquées et des salles de prières qui existent actuellement en France et qui vont aller en augmentant. C'est la seule façon efficace de lutter contre l'islamisme qui menace l'ordre public et la liberté religieuse dans notre pays. Un état intelligemment laic doit y veiller comme aussi au respect du judéo-christianisme, qui lui a fait la France et qu'il doit aussi protéger.

Malheureusement, à gauche comme à droite, le parti du mépris en matière religieuse a largement le dessus aujourd'hui! Son ignorance volontaire de l'importance du fait religieux dans une société a et aura des conséquences de plus en plus désastreuses, pour la paix et la tranquilité publiques.

Et tout particulièrement sur le sujet qui nous préoccupe, le laicisme de nos politiques livre les français en otage au fanatisme islamique. Et les premiers de nos compatriotes qui seront tourmentés, voire agressés, seront les musulmans qui dans leur très grande majorité aspirent à la paix et désirent garder leur style français de pratique de leur religion , reçu depuis plusieurs générations, tout comme ils souhaitent vivre en bonne intelligence avec les chrétiens et les juifs.

Pour des raisons évidentes beaucoup ne peuvent dire à voix haute ce que j'écris, mais je sais qu'ils le pensent.Ils comptent beaucoup sur les chrétiens et aussi sur les dirigeants politiques de notre pays. Si, à Dieu ne plaise, ils étaient déçus, nous le paierions très cher, pas de leur part évidemment. Nous venons d'avoir ces temps ci quelques avertissements qui ne devraient ne nous laisser aucun doute.



Envoyé de mon Ipad 

mardi 3 juin 2014

شيخ الأزهر يتغنى بتطويبات إنجيل القديس متى ويعترف بتأثيرها الكبير عليه لعمق روحانيتها

"أتأمل بها وتدمع عيناي وأنا أقرأها"

بقلم فريق زينيت

روما, 3 يونيو 2014 (زينيت) - توقف شيخ الأزهر، فضيلة الشيخ الدكتور أحمد الطيب، في لقاء معه على قناة النيل، للتأمل في التطويبات التي تلاها يسوع في عظة الجبل واصفًا إياها بالموعظة الرقيقة، واعترف أنه يتغنى بها وتدمع عينها بينما هو يقرأها.

واعتبر أن كلمات المسيح تهيئ المجتمع للتعايش إذ تعد الشخص للعيش ليس فقط لوحده بل مع غيره.

وتوقف على عدة تطويبات، وصولاً إلى كلمات يسوع حول الاضطهاد الذي يتعرض له تلاميذه: "طوبى لكم، إِذا شَتَموكم واضْطَهدوكم وافْتَرَوْا علَيكم كُلَّ كَذِبٍ مِن أَجلي، اِفَرحوا وابْتَهِجوا: إِنَّ أَجرَكم في السَّمَواتِ عظيم، فهكذا اضْطَهدوا الأَنبِياءَ مِن قَبْلِكم". 

تعاليم المسيح - بحسب شيخ الأزهر - تحثنا على تجاوز "التعبد للمادة"

وجوابًا على اعتراض الصحفي حول الآية: "لا تُقاوِموا الشِّرِّير، بَل مَن لَطَمَكَ على خَدِّكَ الأَيْمَن فاعرِضْ لهُ الآخَر" إذ قال: "ألا يدعو هذا الأمر الطغاة إلى المغالات في طغيانهم؟"، أجاب الشيخ أن المسيح يهيئ المجتمع، مجتمعًا يدار بمفاهيم العنف. والمسيح جاء ليهز هذه المفاهيم. المسيح يذكرنا بالروحانيات العليا. سيدنا المسيح جاء ليهز الأركان الرهيبة للشرير.

لمشاهدة الفيديو بأكمله:

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