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jeudi 30 novembre 2017

Attentat en Egypte : les musulmans sont les premières victimes du terrorisme – Le Nouvel Obs

Par Barbara Krief
L’Egypte pleure ce samedi 25 novembre les 305 personnes, dont 27 enfants, tuées la veille lors de la prière hebdomadaire de la mosquée al-Rawda de Bir al-Abed, au nord-est du pays. 128 fidèles ont également été blessés dans le carnage, perpétré selon le Parquet égyptien par une trentaine d’hommes armés portant la bannière noire de Daech, et qui n’a pas encore été revendiqué.
L’attentat, le plus plus sanglant dans l’histoire récente du pays, visait très clairement la communauté musulmane, devenue la première victime du terrorisme perpétré au nom de l’islam.
Un imam anonyme s’est confié au « New York Times », peu après le drame, se disant choqué que le tueur ait pris pour cible un lieu de culte musulman. Pourtant, les attaques terroristes envers la communauté musulmane ne devraient plus surprendre, tant elles sont courantes.
« Ce n’est pas la première fois »
L’Irak, premier pays touché par le terrorisme

« Ce n’est pas la première fois que le terrorisme frappe des musulmans », soulignait d’ailleurs et à juste titre, Jean-Yves Le Drian ce samedi, au lendemain du carnage.
Le 20 octobre dernier, un attentat perpétré dans une mosquée chiite de Kaboul, la capitale et la plus grande ville d’Afghanistan, et revendiqué par le groupe Etat islamique avait fait 56 morts et 55 blessés. Le tueur armé avait fait irruption dans la mosquée à l’heure de la prière.
En 2013, le 23 juillet, quatre mosquées sunnites d’Irak ont été massacrées dans plusieurs attentats à la bombe. Au moins 12 fidèles y avaient ont trouvé la mort.
En 2006 et 2007, des terroristes sunnites attaquaient à deux reprises la mosquée d’a-Aksari à Samarra, en Irak.
Une réalité sur laquelle se sont penchés plusieurs chercheurs, arrivant à la même conclusion : les actes terroristes sont en majorité perpétrés en Orient, et plus particulièrement dans des pays musulmans, et non pas en Occident, à contre-courant de l’imaginaire collectif qui prospère depuis le 11 septembre 2001. 
Les dernières données recueillies par l’Institute for Economics and Peace (IEP) confirment que les dix pays les plus touchés dans le monde par le terrorisme en 2016 étaient l‘Irak, l’Afghanistan, le Nigeria, la Syrie, le Pakistan, le Yémen, la Somalie, l’Inde, la Turquie et enfin la Libye. L’Inde étant le seul pays de la liste qui ne compte pas une majorité de musulmans, mais d’hindous.
L’Afghanistan, le Nigeria, la Syrie et le Pakistan comptent à eux-seuls, avec l’Irak, pays le plus touché par le terrorisme l’année dernière, les trois quart des morts liées au terrorisme dans le monde en 2016. Le pays au triste record a été victime de 2.415 attaques terroristes en 2015, coûtant la vie à 6.960 pe

http://www.chretiensdelamediterranee.com/attentat-egypte-musulmans-premieres-victimes-terrorisme-nouvel-obs/

dimanche 22 octobre 2017

LA PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS AUJOURD’HUI DANS LE MONDE. Une éradication sournoise et violente. samedi 21 octobre 2017

210 millions de femmes, d’hommes et d’enfants, dans 50 pays, sont persécutés en raison de leur foi.
Imaginez si, sur les 508 millions d’habitants d’Europe, les Français, les Italiens, les Allemands et les Belges seraient chaque jour en bute aux pires maltraitances : bastonnade, lapidation, tortures en tous genres, viols, emprisonnement, discrimination, assassinat. Sur simple dénonciation, pouvant à tout moment être accusés de blasphème. Et cela, dans le silence assourdissant des États, et des Commissions des droits de l’homme de l’ONU, et de l’Union européenne.
Le film entend montrer ce que recouvre le terme générique de "persécutions" avec l’aide de témoins ; comprendre pourquoi au XXI° siècle on tue des chrétiens ; mettre à jour la faillite des États, la disparition de la liberté religieuse et de conscience, promise en 1948 avec la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Il tente aussi d’y voir plus clair avec la charia négatrice de la liberté religieuse, pourtant acceptée comme référence au sein des organisations internationales.
Prenez 90 minutes de votre temps, et venez découvrir l’ethnocide qui se déroule à un jet de pierre de notre conscience. Car, si rien n’est fait pour arrêter le flot destructeur, plus tard, que restera-t-il des chrétiens en dehors des lieux sanctuarisés ? Si un tel malheur arrivait vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.

https://www.france-catholique.fr/LA-PERSECUTION-DES-CHRETIENS-AUJOURD-HUI-DANS-LE-MONDE-Une-eradication.html?utm_campaign=Emailing+du+sam.+21%2f10%2f2017+%C3%A0+19%3a27%3a44&utm_content=La+pers%C3%A9cution+des+chr%C3%A9tiens...+Bient%C3%B4t+Le+Film+!&utm_medium=Emailing+via+Message+Business&utm_source=Message+Business&utm_term=Soci%C3%A9t%C3%A9+de+Presse+France+Catholique

mardi 14 juin 2016

Pakistan : une loi qui légalise la persécution des chrétiens

Pakistan : une loi qui légalise la persécution des chrétiens

Pakistan : une loi qui légalise la persécution des chrétiens

La loi du Pakistan sur le blasphème permet à « la persécution contre les chrétiens et les autres minorités d'être indiscriminée », dit à Oasis Juan Carlos Pallardel, jésuite péruvien responsable depuis de longues années du dialogue avec l'Islam et les autres religions à Lahore, au Pendjab où vivent plus de 90 % de chrétiens du pays. « Ceci influence notre vie quotidienne, nous devons bien penser à ce que nous faisons et à ce que nous disons sachant parfaitement que nous sommes à tout moment susceptibles d'être accusées », poursuit-il.

Au Pakistan, la loi sur le blasphème fournit la justification juridique dans le cadre de laquelle est exprimé « un problème plus vaste, essentiellement social ». Il est très fréquent de voir effectivement utiliser les accusations et s'en servir pour résoudre des disputes personnelles ou pour s'accaparer de terrains, précise le jésuite. Et d'ajouter : c'est un problème social d'autant plus que dans la plupart des cas, « les victimes appartiennent aux couches les plus pauvres de la population, contraintes à subir les abus des plus riches. Au Pakistan, les catholiques étant par exemple parmi les plus pauvres sont par la même occasion parmi les plus vulnérables ».

L'augmentation des cas de blasphème
En 1987, alors que le général Zia ul-Haq faisait de l'islamisation du Pakistan une condition incontournable de sa présidence, la loi sur le blasphème, introduite dans le sous-continent indien à l'époque de la domination britannique se durcit pour en arriver à sa forme actuelle qui prévoit la peine capitale pour quiconque aurait offensé le prophète Mahomet, sans possibilité de pardon ou de renonciation à l'action pénale. Les données recueillies par l'Ong Engage Pakistan montrent bien à quel point l'année 1987 a représenté un tournant. À partir de cette année, les cas de blasphème ont augmenté de 17 500 %, passant de sept dans la période 1947-1987 à 1 335 dans la période 1988-2014. Selon l'Ong - qui confirme les propos de Pallardel - les pakistanais ne sont pas devenus blasphèmes du jour au lendemain. Tout simplement, « la loi est mise au service de la persécution et de l'oppression ». Engage Pakistan montre par ailleurs la dimension sectaire des accusations de blasphème : sur un total de 1 335 cas, 633 accusations ont impliqué des musulmans, 494 des ahmadis, 187 des chrétiens et 21 des hindous. Ce qui signifie que les minorités - qui, globalement, ne constituent que 4 % de la population pakistanaise - seraient responsables de plus de 50% des infractions.

La situation se complique si nous tenons compte du fait que « bon nombre des accusations n'arrivent même pas devant un tribunal, les présumés coupables ayant déjà été exécutés sans aucune forme de procès », conclut Pallardel. C'est le cas de Salman Taseer, ancien gouverneur du Pendjab abattu par son garde du corps pour avoir critiqué la loi sur le blasphème ou le cas plus récent de l'activiste Khurram Zaki, assassiné à Karachi. Selon Engage Pakistan dans ce cas comme dans d'autres, 1987 est une année charnière : +2 750 % d'exécutions sommaires depuis la modification de la loi.

La décision de la Cour Suprême
Le gouvernement de Nawaz Sharif, premier ministre depuis le mois de juin 2013, semble être conscient de l'envergure du problème et serait, en train - selon Pallardel - d'entreprendre des actions, même militaires pour lutter contre le fondamentalisme religieux qui exacerbe la religiosité et fomente la rage des masses contre ceux qui sont retenus coupables de blasphème. Un signal important nous est parvenu de la Cour Suprême pakistanaise à l'occasion de la condamnation de Mumtaz Qadri, l'assassin de Salman Taseer, pendu fin février. Commentant le cas, la Cour a établi que mettre en discussion la loi sur le blasphème n'est pas en soi une insulte à l'Islam et donc un acte blasphème punissable de la peine de mort. Une conclusion tout autre que banale, souligne Pallardel, vu que la plupart des barelvis - une des organisations sunnites les plus importantes du pays - soutiennent fermement la loi interdisant le blasphème. Il s'agit, dit le jésuite, d'une conclusion importante car « aujourd'hui, le seul fait de pouvoir en discuter laisse espérer qu'un changement est possible ».

Quel changement
Si, dans la situation politico-sociale actuelle, l'abolition de la loi reste un scénario absolument improbable, il ne manque pas de gens qui s'emploient de leur mieux pour introduire des modifications limitant ses abus, ce qu'avait déjà tenté de faire l'ancien ministre Shahbaz Bhatti qui allait le payer de sa vie. Engage Pakistan est un autre exemple de tentative qui s'efforce de démontrer - partant des sources islamiques - que la loi sur le blasphème n'est pas une loi divine (et peut donc, en tant que telle, être modifiée), qu'elle ne devrait pas prévoir la peine de mort et qu'il devrait être possible de pardonner le crime une fois sûrs du repentir de l'accusé. Une réforme dans cette direction pourrait améliorer la situation des minorités pakistanaises, mais elle serait difficilement capable, à elle seule, de changer le climat qui règne dans le pays, climat qui aboutit aux exécutions sommaires, aux manifestations de soutien de personnes telles que Mumtaz Qadri ou à des attentats suicides comme celui de Lahore, le jour de Pâques, où plus de 70 personnes trouvèrent la mort (pour la plupart des musulmans même si l'objectif déclaré était la communauté chrétienne). C'est pourquoi, insiste Pallardel, il faudrait une réforme du système d'instruction du Pakistan. Il est fréquent que l'État ne réussisse pas à fournir les services minimum indispensables à permettre aux citoyens l'accès à l'école publique ce qui, uni à une situation économique difficile, pousse les parents à envoyer leurs enfants là où l'instruction est gratuite, autrement dit dans les établissements religieux islamiques souvent accusés d'être de véritables incubateurs d'une vision violente et intolérante de l'Islam. Pallardel est confiant. Envers et contre tout. Le gouvernement de Nawaz Sharif essaie d'avancer dans cette direction et propose, entre autres choses, le contrôle des méthodes d'éducation, des systèmes d'évaluation et des affiliations de madrasas. La route vers une réforme dont il est question depuis des décennies se présente toutefois encore très longue.

[@fontana_claudio]


Traduction de l'original italien


JTK

mercredi 20 février 2013

Saudi authorities on Feb. 8 arrested 53 Ethiopian Christians, mostly women, who were attending a worship service in the private, rented home of an Ethiopian believer in Dammam, the capital of the Eastern Province of Saudi Arabia, WEA-RLC has learnt from sources inside the Arab kingdom.
The Christians - 46 women and six men including three church leaders - were arrested at about 10 a.m. last Friday, a close relative of one of those arrested told WEA-RLC. The three church leaders - two of them women - were produced in an Islamic court in Dammam the same day when authorities alleged they were converting Muslims to Christianity, the source added....
http://www.worldea.org/news/4178/wea-rlc-saudi-arabia-arrests-53-ethiopian-christians-at-private-worship-service