vendredi 28 février 2014

Au Liban, peine de mort requise contre un cheikh anti-Hezbollah

28/22014- Au Liban, peine de mort requise contre un cheikh anti-Hezbollah

Le chef sunnite radical Ahmad Al-Assir, dans son bureau à Saïda, dans le sud du Liban, en juin 2013.

La justice libanaise a demandé, vendredi 28 février, la peine de mort pour Ahmad Assir, un cheikh sunnite radical hostile au Hezbollah chiite, en fuite depuis les combats sanglants l'été dernier entre ses partisans et l'armée.

Le premier juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida a requis la peine de mort contre le cheikh Assir et 53 autres personnes, dont l'ex-crooner Fadel Chaker, pour leur implication dans les affrontements à Abra, dans le sud du Liban, dans lesquels 18 soldats et 11 hommes armés avaient été tués.

Lire le portrait : Ahmed Al-Assir, pourfendeur libanais du régime syrien

Ils sont accusés « d'avoir formé des groupes armés qui ont attaqué une institution de l'Etat, l'armée, d'avoir tué des officiers et des soldats et d'avoir été en possession de matières explosives et d'armes légères et lourdes utilisées contre l'armée », selon l'acte d'accusation. Le juge a requis également des peines de prison contre une vingtaine d'autres personnes impliquées, selon la même source.

EN GUERRE CONTRE LE HEZBOLLAH

Le cheikh Assir et un certain nombre de ses partisans, dont Fadel Chaker, sont parvenus à fuir après les combats meurtriers du 23 juin dernier. Avant ces affrontements, le religieux s'était fait connaître par ses diatribes violentes contre le Hezbollah, qui participe aux combats en Syrie aux côtés du régime contre les rebelles, en majorité sunnites.

Depuis qu'il est en fuite, le cheikh a diffusé plusieurs enregistrements audio et tweeté de nouvelles critiques contre le Hezbollah, son parrain iranien, mais aussi contre l'armée libanaise, qu'il accuse d'être « complice » aux dépens de la communauté sunnite.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 27 février 2014

Moines de Tibéhirine : Alger temporise

Moines de Tibéhirine : Alger temporise

Au monastère de Notre-Dame de l'Atlas à Tibéhirine, aux environs de Médéa, le père Jean-Marie Lassausse se recueille, en 2010, sur les tombes des sept moines français assassinés en 1996.

Le report de la mission d'expertise du juge Trévidic, nié par les autorités algériennes, provoque la colère des familles.

L'enquête portant sur l'assassinat des sept moines de Tibéhirine, enlevés dans leur monastère dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, finira-t-elle un jour par livrer ses secrets? Dix-huit ans après les faits, rien n'est moins sûr. En novembre dernier, les familles des victimes avaient une lueur d'espoir après que le juge antiterroriste Marc Trévidic, à force d'opiniâtreté, a enfin obtenu le feu vert d'Alger pour l'exhumation des têtes des religieux français de l'ordre de Cîteaux retrouvées deux mois plus tard sur une route de montagne.

Avec le plus grand soin, le magistrat a mis sur pied une équipe de techniciens français pour autopsier les crânes et tenter de déterminer enfin les circonstances dans lesquelles ont été perpétrés les crimes barbares. Outre des limiers français de la police judiciaire et des officiers de sécurité experts en protection rapprochée, la mission devait emmener un médecin légiste, un anthropologue, un expert en empreintes génétiques, un radiologue ainsi qu'un photographe de l'identité judiciaire. Elle devait durer du 2 au 6 mars prochain, avant qu'Alger ne la reporte à la fin mai ou au début juin.

Exhumation non prioritaire

Pour Alger, il n'y a pas de raison de parler de «report» de la visite du juge Trévidic, puisqu'aucune date n'avait été confirmée. «La fin février avait été évoquée, mais sans confirmation de notre part, précise une source judiciaire algérienne. Les Français, qui ont des intérêts dans ce dossier, ont essayé de nous forcer la main, mais, encore une fois, il était tout à fait prévisible que cette visite ne se fasse pas maintenant, compte tenu du contexte.» Le contexte, c'est celui de l'élection présidentielle du 17 avril. Officiellement, plusieurs milliers de magistrats étant mobilisés pour superviser le scrutin, la procédure d'exhumation des têtes des moines n'est donc plus une priorité. «Leurs tâches dans les tribunaux, les cours et les autres juridictions passent en veille», souligne une source sécuritaire. Concernés au premier chef par cette opération: la dizaine de magistrats spécialisés du pôle pénal, dont l'homologue algérien de Marc Trédivic.

Une version qui n'empêche pas les lectures politiques. Selon un cadre des services, même sans présidentielle, les tensions au sein du pouvoir et de l'armée rendent cette période «assez perturbée» pour qu'on ne fasse pas ressortir un dossier «aussi sensible» que celui des moines. «Compte tenu des récentes déclarations du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, qui a accusé Toufik, le chef des services secrets (DRS), de ne pas "avoir su protéger" les moines de Tibéhirine, rappelle un cadre des services, on voit mal comment le DRS laisserait Trévidic venir enquêter.»

Outre d'éventuelles traces suspectes de perforations par balles, les experts français veulent toujours procéder à une ultime série d'expertises permettant de savoir si les décapitations des victimes sont post ou ante mortem. Ils entendent ainsi confirmer ou au contraire réfuter la thèse officielle d'un acte du Groupe islamique armé (GIA), privilégiée par Alger après une revendication de l'émir Djamel Zitouni au lendemain du septuple assassinat. Mais un doute subsiste sur le poids des années qui pourrait avoir effacé de précieux indices. Sans désarmer, les familles des religieux, par la voix de leur conseil Me Patrick Baudouin, entendent poursuivre leur combat pour connaître la vérité.Quitte à en appeler une nouvelle fois solennellement à François Hollande, qui a fait promesse de faire respecter les engagements pris par son homologue algérien.



Envoyé de mon Ipad 

Abdelwahab Meddeb: Ni dictature ni islamisme

Abdelwahab Meddeb: Ni dictature ni islamisme

Comme le quotidien Le Monde nous déçoit dans ses jugements sur les situations engendrées par les révolutions arabes! Cette persistance dans le désaccord donne un goût amer au lecteur qui a été formé à l'école du Monde. Grande est, en effet, notre désolation, nous qui lisons ce journal depuis nos seize ans lorsque de notre Tunis natal nous avons entamé notre initiation aux arcanes de la politique mondiale.


Le malaise croît, car, en homme moderne, nous avons fait de la lecture du journal notre prière quotidienne, comme l'annonçait Hegel dès les débuts du XIXe siècle. Aussi Le Monde est-il devenu notre Coran, notre Torah, nos Evangiles. C'est terrible de découvrir que nos feuillets saints ne sont plus en phase avec nos convictions.

Lors de ces trois dernières années, nous avons avec constance désapprouvé les positions de notre journal préféré dès qu'il est question et de la Tunisie et de l'Egypte, deux pays qui nous sont chers, très chers, et qui sont à la croisée des chemins, et pour qui nous rêvons le meilleur.

Et ce meilleur n'est certainement pas ce que leur souhaite Le Monde. Lequel fait partie de ceux qui estiment que le passage par l'islamisme est une fatalité historique. Une fatalité qui, dans leur esprit, peut même être heureuse. Il suffit que l'islamisme se fasse conciliant, qu'il rabote ses rugosités, qu'il élague ses aspérités ; il suffit qu'il adopte les formes et les rites démocratiques pour qu'il devienne présentable, acceptable. Bref, il suffit que l'islamisme se vêt des habits de la modération pour qu'il constitue la juste alternative à la dictature. Sinon, l'empêchement des islamistes modérés ne peut que favoriser l'islamisme extrême, radical, violent, exclusiviste, «takfiriste, djihadiste».

Cette analyse s'adapte au plaidoyer du Qatar auprès des Occidentaux afin de les convaincre de soutenir l'islamisme «modéré» qu'incarnerait le conglomérat international des Frères Musulmans. Cette ligne analytique est à l'origine de l'éloge adressé à la nouvelle constitution tunisienne. Cet éloge ne cesse d'être clamé par la rédaction du Monde. Dans ses éditoriaux et les articles de sa correspondante à Tunis Isabelle Mandraud, à peine évoque-t-on subrepticement les insuffisances, les contradictions, les faiblesses, les futilités, les dangers de gouvernance que comporte la loi fondamentale votée par les constituants tunisiens le 26 janvier 2014.

La célébration ratée de la constitution

Du Monde pas un mot négatif n'est parvenu au public sur la cérémonie bâclée organisée par le président provisoire Moncef Marzouki pour chanter sa propre gloire en célébrant la nouvelle constitution. Pourtant des officiels étrangers ayant participé à cette séance m'ont rapporté leur désappointement face à sa  défaillante organisation technique. Ils m'ont confirmé la futilité sinon l'infantilisme des responsables tunisiens actuels infatués d'eux-mêmes tant ils ont joué au paon à l'accueil des paroles laudatives des étrangers rivalisant dans leur panégyrique. Etrangers de seconde zone – mis à part le président français François Hollande qui, lui aussi, partage les analyses et les positions du Monde. Non seulement plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement prestigieux étaient annoncés et n'ont pas honoré l'invitation qui leur a été lancée (à l'exemple d'Obama, de Merkel, de Mohammed VI, de Zuma…), mais encore quelques dictateurs africains – assimilables à Ben Ali par leur médiocrité – étaient de la partie.

Mais de cet échec, de cette cérémonie confuse et de faible intensité, à laquelle le peuple n'a pas participé, traitée avec indifférence ironique par les médiateurs tunisiens, de tout cela pas un mot n'a été émis par Le Monde. Et la semaine dernière, l'éditorial du Monde daté du 19 février était consacré à la situation en Egypte. Nous y retrouvons à l'œuvre la même grille d'analyse. Selon cet éditorial, pour avoir chassé violemment du pouvoir les Frères Musulmans, représentants de l'islamisme dit modéré, l'Egypte ravive la flamme de l'islamisme radical et violent inspiré par al-Qâïda. Ce manquement à la démocratie ravage une Egypte ayant retrouvé la dictature et sa contestation par la terreur.

Pour rectifier cette appréciation, j'esquisserai l'approche que j'estime coller au plus près à la réalité. D'abord l'islamisme radical n'a pu investir le Sinaï et prendre le temps de s'y organiser que par la tolérance que lui a accordé le soi-disant islamisme modéré lorsqu'il jouissait du pouvoir au Caire. Et cet enracinement djihadiste a été facilité par le Hamas, lequel appartient organiquement à la sphère internationale  des Frères Musulmans. Telle collaboration est le signe que les islamistes – qu'ils soient Frères Musulmans ou agents d'al-Qâ'ida – ont le même objectif, à savoir l'institution d'un Etat islamique encadrant une société ré-islamisée sur le mode islamiste. Parmi les diverses tendances de l'islamisme, entre partisans de l'extrémisme et ceux du juste milieu, la stratégie est la même, seule la tactique diffère. L'Egypte, victime du terrorisme, récolte aujourd'hui ce que les islamistes prétendument modérés ont semé hier lorsqu'ils disposaient du pouvoir de « lier et de délier » (comme on dit en arabe).

En second lieu, nous déplorons, à l'instar du Monde, l'interruption violente du processus démocratique en Egypte au moment même où les Frères Musulmans subissaient une inéluctable érosion de la légitimité qu'ils avaient acquise par les urnes. De même, nous refusons le retour des militaires et surtout le retour au culte de la personnalité, qui nous fait régresser non pas vers Moubarak et Sadate mais plus en amont, vers le populisme de Nasser.

La sécularisation, une alternative à l'islamisme

Toutefois, nous ne pensons pas que ce retour soit la conséquence de l'expulsion des islamistes du pouvoir. Celle-ci s'est faite suite à une massive mobilisation populaire contre leur hégémonie et leur rapt de l'Etat. Nous ne pensons pas comme Le Monde que l'alternative soit entre dictature et islamisme décrété modéré (un oxymore !) dont les adeptes sont parvenus au pouvoir par des élections libres. Nous pensons que le salut est dans la troisième voie, celle qui doit au préalable instituer la séparation du religieux et du politique : même là où l'islam est au centre, ce dessein demeure réalisable ; toute une accumulation de pensée écrite en langue arabe y contribue ;  on y trouve notamment la déconstruction du dogme forgé par des docteurs assimilant à un article de foi la consubstantialité entre religion et politique (al-islâm dîn wa dawlah). Cette troisième voie est celle de la sécularisation. C'est elle qui est au fondement d'une politique à venir. Nous sommes un certain nombre, en Egypte et en Tunisie, à y croire ; et nous sommes décidés à ne pas lâcher un tel fil, surtout dans la situation indécidable qui est la nôtre aujourd'hui.

Et dans la logique qui en résulte, nous avons à comprendre les raisons qui ont conduit à la victoire électorale des islamistes. Au-delà du désenchantement qu'ils suscitent après la découverte de leur non-expertise dans la gouvernance, nous ne pouvons occulter ces raisons qui sont celles de l'exclusion sociale et du mépris qu'elle encourage. Dans leur libéralisme intégral, les islamistes lui trouvent remède en invoquant la zaqât (l'impôt religieux) et la çadaqa (la vertu de charité). Ce ne sont là que des pis-aller. Les séculiers ont à repenser dans son intégralité la construction sociale et la rémanence féodale qui la corrompt. Ils doivent donner à cette question sa dimension technique  et éthique. La question de la pauvreté et de l'abandon social se résout par une plus juste répartition des richesses fondée sur la revalorisation du travail. Celle-ci trouvera sa confirmation dans l'égalité citoyenne qui incitera à donner à chacun les moyens matériels de sa dignité.

Abdelwahab Meddeb
 

Tags : Abdelwahab Meddeb   Tunisie   Frères Musulmans   Mohammed V   Ben Ali   al-Qâïda  



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 26 février 2014

فقه السّلم ولاهوت اللاعنف

الدين والعنف (6)

بقلم الأب فرنسوا عقل ر.م.م.

روما, 26 فبراير 2014 (زينيت) - إنّ المعضلة الكبرى التي نواجهها اليوم، هي إشكاليّة الحصريّة في الدّين أو على الأقلّ عدم شرح بعض المعتقدات شرحا وافيا مُطَمْئِنا نظير مقولة "إنّ الدّين عند الله الإسلام" أو "لا خلاص خارج الكنيسة الكاثوليكيّة" ممّا قد يكون سببا لفرض الدّين بالعنف الإقصائيّ أو الإلغائيّ. و"إذا أردت أن تتحكّم بجاهل عليك أن تغلّف كلّ باطل بغلاف دينيّ" على حدّ قول ابن رشد.

فالمطلوب معروف! وهو التّقارب، والتّلاقي، والتّحاور، والعقلنة. لأنّ الله يخاطب الإنسان في عقله. وثمّة نصّ دينيّ إسلاميّ على ما يروي العلاّمة السّيّد حسين فضل الله، يؤكّد أنّ العقل رسول من داخل كما أنّ الرّسول عقل من خارج؛ وهيغل بدوره يقول "كلّ عقليّ هو واقعيّ وكلّ واقعيّ هو عقليّ"[1].

فلا نتحاسبنّ على أخطاء التّاريخ. ولنطهرنّ الذّاكرة والأفئدة من شوائب الأيّام الغابرة. كلّنا في سفينة بشريّة مشرقيّة واحدة. إنّه لمن الانتحار بمقدار أن نتناحر في وسط السّفينة، أو أن يحاول أحدنا ثقبها ثأرا أو كيديّة فنغرق كلّنا لأجل الجهل. فلنعد النّظر بعظة الأحد وخطبة الجمعة ومجالس ليلة الخميس. ولنخاطبنّ عقول النّاس لا مشاعرها. فالفتن التي تتخفّى في عباءات الدّين ورجاله تجارة رائجة جدّا في أزمنة التّقهقر الفكريّ للمجتمعات.

المسيحيّة تحمل السّلام إلى العالم. كما جاء الإسلام دينا للسّلام بين شعوب الأرض، وقد أوصى نبيّ المسلمين جيشه: "إنطلقوا باسم الله وبالله وعلى ملّة رسول الله، لا تقتلوا شيخا فانيا، ولاطفلا صغيرا ولا امرأة... وأصلحوا وأحسنوا إنّ الله يحبّ المحسنين"... و"القتال كُرْهٌ لكم". فالمنهج تجاه الحروب هو تجنّبها قدر المستطاع، لأنّها استثناء، وإن حصلت فعلى المسلمين الصّبر والثّبات وعدم التّجاوز[2]. ألم يقل القرآن الكريم: "يَاأَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا ادْخُلُوا فِي السِّلْمِ كَافَّةً وَلَا تَتَّبِعُوا خُطُوَاتِ الشَّيْطَانِ إِنَّهُ لَكُمْ عَدُوٌّ مُبِينٌ (سورة البقرة 208)! "فإن اعتزلوكم فلم يقاتلوكم وألقوا إليكم السّلم فما جعل الله لكم عليهم سبيلا" (النّساء 91). "وإن جنحوا للسّلم فاجنح لها وتوكّل على الله" (الأنفال 10). فما ذنب معلولا إذاً، وما خطيئة بعض الكهنة الذين خطفوا في بلاد الشّام أو نُحروا؟ وما ذنب الأسقفين المخطوفين؟ وما هو ذنب الرّاهبات التّقيّات؟ ولم الإسلام الوسطيّ صامت؟ وأين تطبيق الآية الكريمة: إِنَّ الَّذِينَ آَمَنُوا وَالَّذِينَ هَادُوا وَالصَّابِئُونَ وَالنَّصَارَى مَنْ آَمَنَ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الْآَخِرِ وَعَمِلَ صَالِحًا فَلَا خَوْف عَلَيْهِمْ وَلَا هُمْ يَحْزَنُونَ" (البقرة 62) وأين هم من خطبة نبيّ المسلمين، التي أوصاهم فيها يوم حجّة الوداع، قائلا: "يا أيّها النّاس، ألا إنّ ربّكم عزّ وجلّ واحد، ألا وإنّ أباكم واحد، ألا لا فضل لعربيّ على أعجميّ، ألا لا فضل لأحمر على أسود إلاّ بالتّقوى"[3]. ممّا يتوافق مع ما جاء في نصّ المجمع الفاتيكانيّ الثّاني أنّ "كلّ الشّعوب جماعة واحدة ولها أصل واحد لأن الله هو الذي أسكن الجنس البشريّ بأسره على وجه الأرض كلّها"[4].

خاتمة

اختزل مارتن لوثر كينغ (Martin Luther King) العنف في ثلاث نقاط مختلفة: الأولى هي توجّه اللاعنف الخالص الذي لا يستطيع اجتذاب جماهير غفيرة بسهولة لأنّه يتطلّب انضباطا وشجاعة فائقتين؛ والثّانية هي العنف الممارس دفاعا عن النّفس الذي تقبله كلّ المجتمعات، من أشدّها بدائيّة إلى أرقاها ثقافة وتمدّنا، كسلوك أخلاقيّ وقانونيّ، ولم يحدث قطّ أنْ دِينَ مبدأ الدّفاع عن النّفس حتّى عندما يشمل استعمال الأسلحة وسفك الدّماء؛ وغاندي نفسه أجاز هذا السّلوك بالنّسبة إلى الأشخاص غير المتمكّنين من اللاعنف الخالص. أمّا الثّالثة فهي المناداة بالعنف كوسيلة للتّقدّم، إذ يُمارَس بنحو منّظم ومقصود وعن معرفة، لأنّ القوّة الكامنة في الجماهير المتظاهرة المنظّمة اجتماعيّا أعظم من قوّة الأسلحة التي يحملها عدد من الرّجال اليائسين... إنّه عنف الإرادة الشّعبيّة التي تتّحد لتطالب بحقوقها عبر الوسائل السّلميّة الدّيمقراطيّة. أمّا نحن فيروق لنا قول الماهتما غاندي الرّائع: "اللاعنف هو أوّل أركان إيماني، وهو أيضا آخر أركان عقيدتي."... "رماني النّاس بالحجارة فجمعتها وبنيت بيتا".

هلّموا نبني بيت الجماعة البشريّة الواحدة بالمحبّة والسّلام. كلّنا نسعى إلى جنّة السّماء. إلاّ أنّه من الجهل بمقدار، أن ندمّر الأرض -وهي من صنع الله- لأجل الجنّة الموعودة، فنخسر الإثنين معا.

هلّموا نجعل من الأرض جنّة، متمّمين بذلك مشيئة الله كما في السّماء كذلك على الأرض. 

[1]  راجع، المصدر، ص 71.

[2]  راجع، حسين علي المصطفى، أدبيّات التّعايش بين المذاهب، بيسان للنّشر والتّوزيع، بيروت – لبنان، 2013، ص. 256.

[3]  راجع، محمّد سليم العوّا، الوحدة الإنسانيّة والتّعدّد الدّينيّ وجهة نظر إسلاميّة،  وقائع المؤتمر السّابع والثّلاثين...، 2004، ص. 60.

[4]  راجع، المجمع الفاتيكانيّ الثّاني، في عصرنا. بيان حول "علاقة الكنيسة بالدّيانات غير المسيحيّة"، رقم 1.

لماذا ينتظر الإنتحاري في الصف لتفجير نفسه؟

لماذا ينتظر الإنتحاري في الصف لتفجير نفسه؟

«مفتاح الجنّة بات موجوداً في لبنان» «اقتُل عشرة تدخل الجنّة»... ومن أراد «اللقاء مع رسول الله فعليه تفجير نفسه»... فتاوى كثيرة متضاربة تصدح في سماء هذا الوطن المنكوب.

إلّا أنّ الدوافع الحقيقية العملية لتفجير الإنسانِ لنفسه تتلخّص بعوامل عدّة وبمجموعة دوافع، منها السياسية والجهادية والدينية والنفسية، لا يبالي الانتحاري معها بالنفوس البريئة التي تسقط في مسرح جريمته، بل يعتبرها قرابين بريئة تُقدَّم كأضحية صغيرة في سبيل نصرة القضية الأكبر. فينتظر دوره مزنراً واقفاً في صفٍ طويل متشوقاً لتفجير نفسه...

في المشهد العام، لا نستطيع الفصل بين الدين والسياسة، وقد نجحت العمليات الجهادية في العراق وأفغانستان في إجبار جيوش دول عظمى على الانسحاب من أراضيها.إنّما العمليات الانتحارية التي تُنفَّذ في لبنان اليوم دوافعُها سياسية واضحة، ويمكن تقسيمها إلى شقّين، خارجي وداخلي.

أمّا الخارجي فهو مرتبط بالنزاع القائم في سوريا، في محاولة لقلب موازين القوى في المنطقة، وتدخل فيه الحسابات المخابراتية التي توزّع الأدوار على عناصرها الموجودة خارج لبنان.

بينما الشقّ الداخلي متمثّل بحالة الاحتقان المهيمنة لدى الشباب السنّي، نتيجة ما يجري في سوريا ونتيجة شعورهم بالظلم وبأنّ وجودهم وكيانهم وديانتهم مستهدَفة، فلا بدّ من العمليات الانتحارية لنصرتها.

أمّا الدوافع الجهادية والخصال السبعة «المكافأة»!! فقد استوت في عقول الشباب، فتأثّر بها بعضهم ورسخ في أذهانهم واحدة أو اثنتان من تلك الخصال، ففهموها على طريقتهم، واستهوتهم أحضان الحوريّات، فيما اعتبر البعض الآخر أنّ الشهادة ترفعه إلى أحضان الله وإلى إعلاء شأن المسلمين، فقال: «نحن لها».

خلق الله الإنسان ووهبه الحياة وجعلها نعمة له وأمانة لديه، وليست ملكاً له، فلا يجوز لهذا الإنسان قتل نفسه مهما كانت الأسباب، فتحريم قتل النفس شرَّعته الكتب السماوية وأقرّته الأنظمة المدنية وآمنت به الفطرة الإنسانية.

إلّا أنّ موجة العمليات الانتحارية غير المسبوقة في العالم عموماً، وفي الشرق العربي خصوصاً، وفي لبنان تحديداً، أطاحت تلك المفاهيم والمحرّمات وشرّعت فتاوى تجيز قتل النفس وقتل الغير، في سبيل الأرض حيناً ولـ»نصرة» القضية أحياناً. لا بل ذهبت الى حدّ التفاخر بـ»بطولة» العمل الإنتحاري وصنّفته شهادة وعملاً فدائيّاً يُعلي شأن منفّذه ويرفعه الى مصاف الخالدين والأبرار وإلى أحضان الخالق وأحضان الملائكة والحوريّات.

يرى الكاتب والباحث الإسلامي الشيخ ابراهيم الزعبي «أنّ كثيراً من الناس في عصرنا يعتقد أنّ تعرّض الإنسان عموماً للقتل في المعارك يُطلق عليه اسم (شهادة) وهذا استخدام خاطئ للفظ «الشهادة» من حيث المبنى والمعنى اللغوي والاستخدام الشرعي، فكونهم جعلوا الشهادة اسماً لعملية قتل المسلم وغير المسلم في المعارك فهذا فيه خللٌ عظيم وجهل كبير، وأيضاً فيه دلالة على الإفراط».

ويشير إلى «أنّ الباحث في معاني الشهادة واستخداماتها يعلم تماماً أنّها حالة تكون أثناء الموت، أي عند الاحتضار وليست اسماً لعملية القتل أثناء المعركة، وذلك جليّ وواضح من خلال أمور بيّنها النبي محمد وذكر فيها الخصال السبع التي يمنحها الله للشهيد، فقال: «للشهيد عند الله سبع خصال: يغفر له في أوّل دفعة من دمه، ويرى مقعده من الجنة، ويحلّ حلّة الإيمان، ويزوَّج اثنتان وسبعون زوجة من الحور العين، ويُجار من عذاب القبر، ويأمن الفزع الاكبر، ويوضع على رأسه تاج الوقار الياقوتة منه خير من الدنيا وما فيها، ويشفع في سبعين إنساناً من أهل بيته. وقد سُمّي الشهيد شهيداً لأنّه شهد تلك الأمور الغيبية أساساً والتي تقرّر شرعاً أنّها مكافآت ومِنح من الله».

الانتحاريّون الجدُد

إلّا أنّ أوساطاً دينية رفيعة المستوى كشفت «أنّ الانتحاريين الجدُد، حسب ما يسمّيهم البعض، علق في أذهانهم من الخصال السبع واحدة أو اثنتان، فتأثّروا بتسجيلات بعض المشايخ وخطبِهم، وفهموا أنّ مكافأة الشهيد كبيرة، ليس أوّلها الجنة وليس آخرها الحوريّات الـ 70، بل إنّه سيزاد له من الله كلّما كبرت شهادته وعظمت تضحياته.

وهناك العقول الضعيفة التي تتبع غرائزها، وذلك طمعاً بالوصول الى الجنّة والنعيم والحوريّات من طريق الشهادة الجنونية الدينية، ليصبح الدين منبع الشرّ، عوضاً من أن يكون منبع الخير، بعد أن أُفتيت البطولات الوهمية وأصبحت ساحات المعارك والقتال في الداخل والخارج شرقاً وغرباً مساحات جنون دينية وجنون جنسية. فهل تُكسَب الثورات بالجنون الديني أم بمضاجعة الأموات؟ وهل أصبح الإنسان يعيش وهم البطولات ويكسب الحروب بجهاد النكاح مثلاً؟

حالة تشريفية

أمّا تعريف الشهادة، فيوضح الزعبي بأنّها «حالة تشريفية تكريمية ينالها المسلم عند الموت، وبناءً على هذا التعريف فالشهادة هي مكافأة ونتيجة، وليست آليّة تنفَّذ وحالة تمارَس، وهذا فرق واضح ومهمّ. أمّا بالنسبة الى نيل الشهادة فلا بدّ للمسلم من تحقيق ركنين لنَيلها، الاوّل سبب والثاني شرط. أمّا السبب فهو الجهاد الذي ينتج من أسباب كثيرة، ومنها «ردّ العدوان عن المسلمين ورفع الظلم والاضطهاد عنهم».

وأمّا الشرط فهو أن يقاتل المسلم على اساس أن يكون مؤدّى قتاله ونتيجته إعلاء كلمة الله ودينه، فيكون دافع القتال في الأصل هو الانتصار لدين الله وليس من أجل الموت في ساحة المعركة فقط، فكثيراً ما نسمع الآن أنّ فلاناً يقول «أريد أن أذهب الى الجهاد وأموت هناك»، فهذا خلل. هذا النوع من العمليات يقوم به المسلمون عادة كردّات فعل لإظهار مدى أهمّية الدافع وراء انتشار هذه الظاهرة. وفي الحقيقة لا يمكن أن يقوم بهذا الامر إلّا مَن كان شجاعاً مقداماً مؤمناً بثواب الله له، لكن ضمن الشروط التي أوردناها».

لماذا يفجّر الانتحاري نفسَه؟

يوضح الزعبي الأسباب، وهي عدّة، منها ما هو شرعيّ ومنها ما هو غير شرعيّ، ومنها ما ينفّذها مسلمون ومنها ما ينفّذها غيرُ المسلمين، وقد رتّب العلماء شروطاً صارمة ونبيلة أيضاً على القيام بهذه العمليات، حيث إنهم اشترطوا لمن يريد أن ينغمس في صفوف العدوّ ليُحدث ثغرة في صفوفه (بغضّ النظر عن الوسيلة حتى ولو كانت التفجير) ويترجّح من خلال عمله هذا نصر وفائدة أو خلاص من ظلم وقهر كبيرين لا يمكن تحقيقها إلّا من خلال هذه العمليات. كذلك يجب أن تتمّ هذه العمليات بأمر قيادات الجيوش وإشرافها وليس بطرق فردية وعشوائية. ولم يذكر جواز العمليات في صفوف المدنيين أبداً، خصوصاً الذين لا علاقة مباشرة لهم بالحرب.

غسلُ الأدمغة

ألمُلاحظ من خلال المفهوم الخاطئ للشهادة عمليات غسل الأدمغة المتكاثرة، وذلك لتنفيذ كثير من العمليات التي يرفضها علماء المسلمين رفضاً قاطعاً. كذلك يؤكّد الزعبي «إستخدام بعض المختلّين عقلياً ومدمني المخدّرات وغيرهم لتنفيذ بعض العمليات ومن ثمّ إلصاقها بالإسلام والمسلمين، وهي عمليات بات يُخطّط لها في أروقة أجهزة الاستخبارات وسراديبها، وهي صناعة إيرانية مئة في المئة، وهذه العمليات تسبق دائماً انتخابات سياسية أو استحقاقات شعبية أو تهدف لحرف مسارات قضائية».

«صحوة ضمير» و«غسلُ خطايا»

يَعتبر مؤيّدو العمليات التفجيرية أنّها «ليست تشدّداً دينياً، بل صحوة ضمير»، فيما يعتبرها آخرون «غسل خطاياهم». وبين هؤلاء من يَعتبر «أنّ النفوس البشرية البريئة المضحّى بها في ساحة الانفجار هي قرابين لله، التضحية بها جائزةٌ ومبارَكة في سبيل القضية الكبرى وفي سبيل نصرة قضية الله».

في حين يقرّ آخرون أنّ هذه العمليات تُنفّذ بطرق خاطئة، خصوصاً من حيث اختيار الهدف والأسلوب، ويعتبر أحدهم «أنّ الأهداف التي أرادها الفدائيّون الجدُد هؤلاء هي أهداف معنوية وليست تكتية. كذلك، فإنّهم لم يستشيروا علماء الفقه قبل تنفيذ تلك العمليات ليتأكّدوا من أنّها تجوز شرعاً».

ويرى شيخ سلفيّ «أنّ الأماكن التي استُهدفت بالتفجير أخيراً تُعتبر أهدافاً ضعيفة وخاطئة وغير مدروسة، وكان الأجدى اختيار مواقع أمنية وعسكرية وإعلامية لحزب الله وليس مراكز ثقافية واجتماعية وسكنية».

فيما ذكّر شيخ آخر بالعملية الانتحارية التي نفّذتها «كتائب ابو مصعب الزرقاوي» في أحد الفنادق السياحية في الأردن وقتلَ فيها المخرج السوري العالمي مصطفى العقاد، إذ اغتاظ العلماء والفقهاء من الزرقاوي، وبعد اجتماعهم به وإيضاح الأهمّية التكتية في اختيار المكان والهدف، تراجع الزرقاوي وأقرّ بخطئه معتذراً ومعلِناً أنّه لن يكرّرها.

11 أيلول يغيّر المسار

لا شكّ في أنّ العملية الانتحارية الكبرى في 11 أيلول غيّرت مفاهيم العمليات الاستشهادية ومعالم الخارطة السياسية في الشرق الأوسط والعالم، فسارعَ الشباب المجاهد إلى الأقتداء بهؤلاء، محاولين تنفيذ عمليات مشابهة تخلّدهم مدى العمر وتنصر قضيتهم.


في هذا السياق يرى الشيخ بلال دقماق، رئيس جمعية «إقرأ» «أنّ المسلم يستشهد إرضاءً لله، ولا نستطيع الفصل بين الدين والسياسة. وقد نجحت إلى حدّ كبير العمليات الاستشهادية في كبح العدوّ وإجباره على الانسحاب من بعض البلدان مثل أفغانستان والعراق ولبنان. أمّا ما يحصل في لبنان مثلاً من تفجير مذهبيّ، سواءٌ ما حصل في الضاحية أو طرابلس، فهناك محرّمات النَّيل من المدنيّين، فربّما لو أنّ التفجير استهدف مراكز عسكرية أو استخبارية ومستودعات أسلحة لكان الأمر اختلف».

ويرى دقماق أنْ «ليس من الضروري أن يكون منفّذو العمليات الانتحارية بسطاء وسُذَّجاً وأمّيين ويمكن سوقهم. فالاستشهاديّون ينبع استشهادهم من اقتناع وإيمان راسخين. مثلاً هل يشكّك أحد في قدرات وذكاء منفّذي هجمات 11 أيلول؟، وهم مَن نالوا التعليم العالي، ومنها قيادة الطيران وغيرها من العلوم، فهل يمكن اتّهامهم مثلاً بغسلِ دماغ، ولا يخفى على أحد أنّ منفّذي هجمات 11 أيلول غيّروا مسار خارطة الشرق الأوسط السياسية».

ويضيف: «هناك أيضاً بعضُ مَن انتحر يأساً أو مرَضاً نفسيّاً أو دفاعاً عن أرض أو سلطة، مثلما فعل حزب الله من أجل أرض لبنان وتحريرها، أو اليابانيون إبّان الحرب العالمية الثانية أو غيرهم، وهؤلاء يختلفون عن الجهاديّين.

ويذكر «أنّ حزب الله كان البادئ في تنفيذ العمليات الانتحارية في بيروت عام 82 ضدّ المارينز الأميركي، وكان سبقه عليها المجاهدون في أفغانستان ومقاتلو منظمة التحرير الفلسطينية. أمّا الجواز لهذه العمليات فهو يحتاج إلى مجمع فقهيّ علمائي ليقرّر ويحدّد ما يجوز منها وما لا يجوز».

علم النفس

ماذا يقول علم النفس في العملية الانتحارية؟

يقول الدكتور أسامة دحدوح إنّ «المنتحر يصنّف في خانات عدّة:

- حالة نفسية يطلق عليها اسم Paranoiaque . أمّا العنوان الداخلي الصغير فيطلق عليه إسم idealiste passionne، أي إنّه الشخص الشغوف الذي لديه شغف كبير لشعور داخليّ مكوّن داخله، وهذا الشعور يجعل لديه شغفاً تجاهه ليفكّر ماذا يمكن أن يفعل لهذا الشعور؟ يضحّي بنفسه بحياته أو أكثر، فداءً لهذا الشغف الداخلي الذي يسكنه.

ـ الحالة النفاسية وهي الـ Psychotique أو الـ Inconsience التي توصل إلى حدّ الهذيان، وهذه الأنواع تصيب الأشخاص الذين يؤمنون بفكر معيّن، بحيث تتكوّن في رأس هذا الانسان أفكار يعلم الجميع أنّها خاطئة إنّما هو مقتنع بأنّها صائبة في المطلق الى درجة الهذيان».

ويشير دحدوح إلى أنّ «مِن المهم جداً معرفة أنّ الإنسان المصاب بحالة IDEALISTE PASSIONNE، من المؤكّد أن يكون لها قابلية داخلية لديه في الاساس، أي إنّها خُلقت مع الانسان وفي رأسه، وأيّ إنسان ليس لديه هذه القابلية الداخلية في رأسه أساساً، مهما حاولنا زرعَ أفكار في رأسه فإنّه لا يُقدِم على فعل الانتحار، ولكن إذا كانت لديه هذه القابلية الداخلية الموجودة أساساً، تأتي التربية والمحيط لتغذية فكرته وتنميتها وتقويتها وجعلِها قابلة للتنفيذ.

ـ الحالات الجماعية Psychose en groupe، حيث يلتقي الأشخاص الذين تجمعهم هذه الحالة النفسية ويغذّون بعضهم بعضاً، وبالتالي يعيشون الواقع الذي يشعرون به معاً فيقوون.

ـ حالة اليأس، هذه الحالة مهما وصلت حدَّتُها فلن يفكّر الإنسان معها بنحر الآخرين، بل فقط بقتل نفسه».

في الديانة المسيحية

يقول الدكتور في علم اللاهوت الأب يوسف مونّس: «لا تقتل» هذه أولى وصايا الله في الديانة المسيحية، ولا يمكنك حتى أن تقتل نفسك لأجل المسيح، هناك التضحية الكبرى وهي تتمثّل بالإماتة لدى الحبساء ولدى النسّاك، وهذه هي الشهادة عند المسيحيّين». ويؤكّد أنّه «لا يجوز مطلقاً قتل الذات وقتل الآخرين، فالخالق وحده يستطيع أن يأخذ الحياة، والإنسان لا يستطيع أن يقرّر متى يتمّ ذلك، أو أن ينهي حياته أو حياة الآخرين.

وهذه العمليات لا يُطلق عليها إسم شهادة أو انتحار، فالشهادة هي عندما تشهد ليسوع المسيح، أي تعدم نفسك لإيمانك، ولكن ليس الإنسان هو مَن يقرّر قتل نفسه. أمّا إذا جاء الآخر ليتحدّى الإنسان بإيمانه لكي يكفر أو ليترك إيمانه، عندئذ يمكنه الموت على القيام بالأمر، إنّما لا يقتل نفسه منتحراً. فالموضوع هو عندما يطرح السؤال عن الايمان بيسوع المسيح. أمّا الفداء فهو فداء الوطن في عملية الدفاع الذي هو حقّ مشروع».

لايحق لنا قتل ذواتنا والآخرين

ولفت مونّس إلى «أنّ الدين منبعُ الشر»، مشيراً إلى «أنّ هناك رجال دين موتورين ويُفتون خطأً»، معتبراً أنّ «الديانة الإسلامية الصحيحة حرّمت قتل الذات»، مذكّراً بأنّ «هناك أمراضاً نفسية يعتقد فيها الإنسان بأنّه يقوم بأعمال بطولية»، مؤكّداً «أنّها ليست بطولات، إنّما هي أوهام، فالإنسان يعيش وهمَ البطولات، والاقتداء بهؤلاء الابطال هو الوهم الكبير».

يحق لك أن تموت دفاعاً عن وطنك وشرفك وعرضك، وهذا حقّ طبيعيّ يسمّونه «les nons negociables» أو «التي لا تناقش» وهي الحرّية والكرامة والحياة، إنّما لا حقّ لأحد بتصفية حياة الآخر مطلقاً. غير أنّ في العالم العربي اليوم جنوناً دينيّاً وجنوناً جنسيّاً، وهذا الذي يوصلنا إلى ما نحن عليه».

ويضيف: «أمّا العمليات التكفيرية، خصوصاً لدى أولئك الذين يُفتون بنكاح الجهاد أو بمضاجعة الأموات! فهذا جنون خالص! مَن يضاجع الأموات؟! إنّه جنون مطلق، هل هكذا تُكسَب الحرب أو الثورة، بالجنس؟! إنّ هناك نوعاً من الجنون الديني الذي يتكلّم عنه فرويد، وهو عملية انهيار الشهوة البدنية إلى عالم الجنون». ومهما أحببنا الخالق فلا يحقّ لنا قتل ذواتنا أو الآخرين.

مرلين وهبه - جريدة الجمهوري٢٦/٢/٢٠١٤
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Les islamophobes du Québec (et d'ailleurs) | Aziz Djaout-26/2/2014-

Les islamophobes du Québec (et d'ailleurs)

Dans un précédent texte, publié ici même sur ce blogue, je soutenais qu'il existe dorénavant de l'islamophobie au Québec. Je notais que celle-ci pouvait prendre trois formes : une peur de l'islam en soi ; une peur teintée de mépris envers les adeptes (réels ou présumés) de cette religion ; et enfin, la peur de plus en plus ressentie par les Québécois de confession musulmane du fait qu'ils vivent, dorénavant, dans une société où s'exprime une islamophobie militante et, il faut le dire, de plus en plus tolérée.

Je voudrais revenir dans le présent texte sur les deux premières peurs et leurs victimes, les islamophobes en question. Je dis bien « victimes », car il me semble que l'être humain, bon et raisonnable par nature, ne peut vouloir sciemment « faire le bête ». Or, qu'est-ce que l'islamophobie si ce n'est une nouvelle forme de bêtise humaine ?

Cela étant, commençons avec le premier type d'islamophobes ; ceux qui se disent apeurés par l'islam, la religion. En général, ces derniers affirment d'abord avoir lu le Coran (et parfois les hadith également, ces traditions du prophète de l'islam); ils assurent ensuite que c'est cette lecture qui les a convaincus de la nature « rétrograde », « misogyne », « violente », voire « dégénérée », de cette religion. Or, n'est-ce pas absurde que de réduire ainsi une religion à la lecture que l'on en fait, en tant que profane, de ses sources scripturaires ? Et avant cela, si lecture il y eut réellement, n'est-ce pas malhonnête, et donc tout aussi absurde, que d'ignorer les dizaines voire les centaines de versets coraniques et traditions prophétiques allant dans le sens contraire d'un tel jugement ?

Car, il faut bien le savoir lorsque l'on prétend s'intéresser à l'islam, les musulmans, dans leur écrasante majorité, rencontrent, dans leurs sources scripturaires, une grande sagesse : un enseignement des plus ouverts sur la fraternité humaine, une invitation récurrente au respect du pluralisme religieux, de même qu'un indéfectible encouragement à s'engager en faveur des faibles et des déshérités. En effet, n'en déplaise à certains et au risque d'en étonner d'autres, « faites le bien et soyez justes », voilà le credo central de nos références religieuses même si nous sommes, par ailleurs, les premiers à reconnaître que nous sommes loin d'être toujours à la hauteur de cet idéal religieux. Après tout, et comme tout le monde, nous restons des humains avec nos forces et nos faiblesses, nos qualités et nos déficiences, en quête de cohérence lorsque même nos réalités personnelles et communautaires demeurent souvent entachées de multiples contradictions.

En sus, les musulmans, majoritairement ici aussi, ne lisent pas et surtout n'interprètent pas leurs textes religieux à la manière de ces islamophobes. Ils consultent plutôt ceux qu'ils nomment leurs oulémas, ces doctes de l'islam qui, de par une longue et difficile formation savante, interprètent, commentent et construisent les significations contenues dans ces textes. Outre la riche exégèse que ces oulémas ont léguée au fil des siècles et pour la postérité, ils ont institué, en amont, une science complexe, ilm atafsir (science de l'exégèse), sans la maîtrise de laquelle tout propos sur les Textes de l'islam est généralement considéré comme nul et non avenu.

La somme imposante de cette exégèse séculaire n'est évidemment pas irréprochable. Elle contient, en effet, des commentaires très contestables, qui promeuvent la misogynie et l'intolérance. Mais en dépit de ce constat, et selon la question prise en compte, il n'en demeure pas moins que cette tradition exégétique, dans ses principaux courants, reflète plus ou moins fidèlement l'idéal islamique que je viens de décrire. Ainsi, lorsqu'il s'agit du refus de la violence intra- et/ou inter-communautaire, cette tradition ne laisse subsister aucun doute : l'islam, s'il autorise la résistance aux injustices et aux injustes, condamne sans appel la violence terroriste et encourage la gestion pacifique des différends, quels qu'ils soient.

De même, quoique plus problématique et moins honorable lorsqu'il s'agit de la question de la femme, la longue tradition exégétique musulmane ne peut être accablée sans nuance de misogynie. Sur certains plans, elle l'est certainement, mais ni plus ni moins que d'autres traditions religieuses ; sur d'autres plans, par contre, non seulement elle n'est pas misogyne, elle a même été avant-gardiste dans la promotion d'un rapport égalitaire entre les sexes. C'est d'ailleurs cela qui explique que, sans la renier, un féminisme musulman a vu le jour ces dernières décennies et travaille admirablement à la réformer de l'intérieur.

Trop complexe ? Des nuances à ne plus en finir ? Justement. La bêtise humaine islamophobe n'est en rien la divergence d'opinions et le débat quant à la nature de la religion islamique. De même que la critique de l'islam, pourvu qu'elle se fasse dans le respect, demeure tout à fait légitime, voire enrichissante, quand bien même elle se ferait à partir d'une lecture que nous jugeons pour notre part erronée, voire simpliste. La bêtise islamophobe, c'est plutôt cette simplification excessive, conjuguée à une suffisance hautaine, lorsqu'elle prétend détenir la vérité ultime sur ce qu'est l'islam et donc sur ce que sont les musulmans. Un peu à la manière de ces musulmans littéralistes, qui oublient trop souvent que « citer c'est déjà interpréter », cette simplification hautaine transforme les versets coraniques et les traditions prophétiques en autant de balles assassines prêtes à frapper de toute la force d'une nouvelle pensée dogmatique qui se veut en apparence, et seulement en apparence, laïque et républicaine.

Ce faisant, si l'on devait définir ce premier type d'islamophobes-lecteurs-de-Coran-et-de-hadith, on dira que ce sont très précisément des individus, musulmans ou pas, de bonne ou de mauvaise foi, qui, à l'aune d'une lecture partielle et/ou partiale des sources scripturaires de l'islam, font le procès de cette religion et proclament à son encontre un jugement définitif voulant qu'elle soit, non pas seulement incompatible à ce que l'occident libéral a produit de meilleur en terme de valeurs universelles, mais surtout dangereuse pour les sociétés modernes et leurs institutions démocratiques du seul fait de la présence de plus en plus visible des musulmans d'occident dans les sphères et les espaces publics de ces sociétés.

En fait, en procédant ainsi, c'est-à-dire en construisant l'islam en un monstre que les majorités musulmanes d'ici et d'ailleurs ne reconnaissent nullement, ces islamophobes ne souffrent pas seulement une phobie irrationnelle. Ils sont clairement les victimes, parfois consentantes, d'une tenace paranoïa.

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mardi 25 février 2014

فستق: من قُتل من الجيش اللبناني ليس شهيداً وحلمي رفع علم الإسلام فوق بعبدا


فستق: من قُتل من الجيش اللبناني ليس شهيداً وحلمي رفع علم الإسلام فوق بعبدا

إعتبر الشيخ عمر بكري فستق أن "الشهيد يعني من مات في سبيل في الله، ومن قتل من الجيش اللبناني او من حزب الله في اي مكان لا اسميه شهيدا".

وأشار في حديث مع برنامج "بموضوعية" إلى أنه تلقى تهديدات بالقتل من حلفاء الرئيس السوري بشار الاسد في لبنان، عبر رسائل ومكالمات هاتفية"، مضيفاً أنه "ليس هناك تنظيم قاعدة في لبنان، وحلمي ان ارفع علم الاسلام على قصر بعبدا كون الاسلام هو العقد الصالح لكل بني البشر".

ورأى أن "المشاركة اللبنانية في القتال الدائر في سوريا قليلة على الصعيد السني".
رصد موقع ليبانون ديبايت 
2014 -شباط -24




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الدين والعنف

الدين والعنف (5)

بقلم الأب فرنسوا عقل ر.م.م.

روما, 25 فبراير 2014 (زينيت) - لست عالما من العلماء المسلمين. فأنا لا أفقه القرآن نظيرهم، لكنّي على علم أنّه لا توجد في النّصّ القرآنيّ أيّة لفظة لكلمة "عنف". وفكرة الإسلام المبدئيّة والأساسيّة في العلاقات بين البشر هي فكرة السّلم، والتّعاون على البرّ، والتّقوى، في النّطاق الاجتماعيّ[1].

إنّ قصّة ابني آدم كما ترد في القرآن مهمّة جدّا في هذا السّياق، إذ لمّا همّ أحدهما بقتل أخيه وقال له الثّاني: "لئن بسطتَ إليّ يدك لتقتلني ما أنا بباسط يديّ إليك لأقتلك إنّي أخاف الله ربّ العالمين" (المائدة: 28). يذكّرني ذلك بقول السّيّد المسيح: "من ضربك على خدّك الأيمن در له الأيسر".

وقد كثر الكلام في الآونة الأخيرة عن الجهاد والمجاهدين. إلاّ أنّ علاماء الإسلام يعرفون أنّ الجهاد الحقيقيّ له أدبه وأصوله، فهو عندهم، ليس قتلا بدون محاربة، كما لا يجوز رفع السّيف على إنسان لم يقاتل ولم يرفع سيفا. فالقرآن يقول: "لَا يَنْهَاكُمُ اللَّهُ عَنِ الَّذِينَ لَمْ يُقَاتِلُوكُمْ فِي الدِّينِ وَلَمْ يُخْرِجُوكُمْ مِنْ دِيَارِكُمْ أَنْ تَبَرُّوهُمْ وَتُقْسِطُوا إِلَيْهِمْ إِنَّ اللَّهَ يُحِبُّ الْمُقْسِطِينَ" (الممتحنة 8...)؛ وثمّة نوع آخر من الجهاد: "الشّاخص في طلب العلم كمجاهد في سبيل الله" (حديث مروي عن عليّ)[2]. كما أنّ الشّريعة الإسلاميّة في الأصل سمحة وسهلة؛ وقال الإمام الباقر: "لا يعرض لي بابان كلاهما حلال إلاّ أخذت باليسير، وذلك لأنّ الله يسير ويحبّ اليسير ويعطي على اليسير ما لا يعطي على العنف"[3].

بَيْد أنّ الواقع لا يسير دائما على هذه القاعدة. فتاريخ الفتوحات الإسلاميّة التي استمرّت أكثر من مئة عام في الحقبة الذّهبيّة، وشملت الإستيلاء على ثلث العالم المتحضّر آنذاك ربّما تتطلّب شرحا وافيا ومقنعا من أصحاب الشّأن، لتوفيقها مع ما يدعو إليه القرآن الكريم. وثنائيّة دار الإسلام ودار الحرب نظريّة لا ندري إذا كانت لم تزل مرعيّة الإجراء في الفكر الإسلاميّ المعاصر. وهي تُعزى إلى القرنين الثّامن والتّاسع للميلاد، حين ظهرت المدارس الفقهيّة الكبرى. فبالنّسبة إلى الفقهاء الثّلاثة أبو حنيفة ومالك وأحمد بن حنبل، علّة مشروعيّة القتال العدوان أو الخوف منه، ويبدو أنّ الشّافعيّ تلميذ مالك قد انفرد بالقول إنّ علّة القتال أو مشروعيّته الكفر. فكلّ دار يسود فيها الكفّار تجوز مقاتلتها. ونحن نعلم أنّ مالكا ما يقرّ مثل هذا القتال. وأنّ سفيان الثّوريّ أحد أئمة المسلمين (97هـ161- هـ)  والمتصوّف الفضيل ابن غيّاض (107هـ187- هـ) كانا يريان أنّ العبادة أفضل من الجهاد. وفي مطلع القرن العاشر الميلاديّ على وجه التّقريب، كتب الطّبريّ المؤرّخ المعروف ومفسرّ القرآن جزءا في الجهاد وأحكام الحرب والسّلم. ومن الواضح أنّ الفرس والبيزنطيّين كانوا يسيطرون على أطراف الجزيرة. وإذا قلنا إنّ المسلمين الأوائل حرّروا تلك الأطراف، فكيف نشرح ونبرّر احتلالهم مصر وأفريقية الشّماليّة وبلاد الأندلس وسردينيا وصقلية  وآسيا الوسطى والقوقاز[4].

أمّا اليوم، فثمّة مناخ من العنف يطبع المسلمين. وهنا لا أعمّم. بيد أنّي أنقل الواقع الذي بات يعرفه القاصي والدّاني. هناك عنف في اللهجة، والمفردات، والخطاب الدّينيّ، والخطاب السّياسيّ، وفي أشكال السّلوك والتّصرّفات. وماذا نقول في العنف المسلّح، والاغتيالات، وتفجير السّيارات المفخّخة، والخطف، والتّعذيب، والذّبح، وقطع الرّؤوس... والاسترهان... ونسف السّفارات والمؤسّسات. هذا ما يشاهده الجميع على شاشات التّلفزة وما يتداول به على طول صفحات التّواصل الاجتماعيّ. ممّا يثير الخوف والرّعب والتّرهيب في قلب الآخر المختلف، وممّا يشوّه صورة الإسلام في العالم.

فعندما تنجح الجماعة الدّينيّة في أن تكون مذهبا دينيّا، تسارع إلى العمل على تقوية آليّة جهازها الإيديولوجيّ  القمعيّ غير التّسامحيّ لضمان استمراريّة من انتمى إليها، وتستخدم في هذا آليّات عديدة منها: الرّدّة، التّكفير، الأمر بالمعروف والنّهي عن المنكر، القتال والإكراه على الاستمرار في العضويّة، التّحقير والتّهذيب...[5]. إنّه الواقع الإسلاميّ المرير في الكثير من الدّول العربيّة والإسلاميّة. فيا ليتهم يقرأون ما قاله ابن رشد:  إنّ "أكبرعدوّ للإسلام جاهل يكفّر النّاس".

لسنا بوارد الوقوع في الإسلاموفوبيا كما يروّج البعض. إلاّ أنّنا كمسيحيّين مشرقيّين ينتابنا الخوف ممّا نرى أحيانا، وممّا نسمع. فقد تحدّثت بعض الصّحف التّركيّة[6] منذ فترة عن ترميم دير مهجور يعود الى القرن الخامس في اسطنبول وتحويله إلى مسجد[7]، بينما يثير مشروع لتحويل كاتدرائية آيا صوفيا مسجداً، جدلا كبيرا. ناهيك عمّا يحدث في سوريّا والعراق ومصر...

ربّما يكمن جزء من مشكلة المسلمين مع المسيحيّين، في عدم معرفتهم جيّدا للعقائد الإيمانيّة المسيحيّة ولا يحاولون أن يعرفوها. وقد تكون مشكلة المسيحيّين مع المسلمين، في أنّ الإسلام يصل إليهم مشوَّها على يد بعض المتشدّدين العنفيّين. إلاّ أنّ اللاهوت المعاصر، قد اعتمد أسلوبا جديدا للوصول إلى الآخر المختلف؛ إذ لم تعد مهمّة اللاهوت تحويل النّاس إلى المسيحيّة بل حملهم على الاهتداء إلى المسيح. كما أنّ على المسلمين محاولة صياغة فِقههِم بلغة جديدة مقنعة، ليصل الى الأجيال الجديدة المسلمة بثوب جديد، انطلاقا من مبدأ "لا إكراه في الدّين".

[1]  راجع، سعود المولى، في الحوار والمواطنة...، ص. 465

[2]  المصدر نفسه، ص. 475.

[3]  راجع، سيّد عطاء الله مهاجراني، التّسامح والعنف في الإسلام، (ترجمة: سالم كريم)، رياض الرّيّس للكتب والنّشر، بيروت-لبنان، 2001، ص. 44.

[4]  راجع، رضوان السّيّد، العنف الدّينيّ تجاه الآخر، وقائع المؤتمر السّابع والثّلاثين... ص. 59-64.

[5]  راجع، أبو بكر أحمد باقادار، العنف الدّينيّ من الدّاخل...، ص 53-57.

[6]  صحيفة "حريت دايلي نيوز" وهي تصدر بالانكليزية.

[7]  دير ستوديون. تأسّس عام 462 وهو من أهمّ الأديار في القسطنطنيّة.


samedi 22 février 2014

Un "pacte commun" des religions pour la paix




"La paix dans le monde est impossible sans paix entre les religions"

Rédaction

ROME, 22 février 2014 (Zenit.org) - Des représentants des principales religions appellent à un « pacte commun » des religions, des cultures et de la diplomatie pour mettre fin à la violence : « la paix dans le monde est impossible sans paix entre les religions », souligne le cardinal Kasper.

Le président de la communauté de Sant'Egidio, Marco Impagliazzo et Jerry White, diplomate du Département d'Etat américain, leader reconnu de la campagne internationale contre les mines anti personnel et Prix Nobel de la paix en 1997, ont lancé ce pacte au cours du congrès international « les religions et la violence » qui a eu lieu le 19 février à Rome.

Organisé par la Communauté de Sant 'Egidio, avec la présence de personnalités religieuses, du monde politique et diplomatique, d'Europe, d'Asie, d'Afrique et du Moyen Orient, le congrès a vu entre autres la participation du cardinal Walter Kasper, président émérite du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens et du Grand Rabbin de Rome Riccardo Di Segni.

Marco Impagliazzo a fait observer que « pour atteindre l'objectif de la paix aujourd'hui, la diplomatie traditionnelle a besoin de nouveaux outils qui touchent toutes les dimensions de la vie : la religion en premier lieu, puis la politique, la culture, la lutte contre le sous-développement. Toute la société civile doit s'employer à dépasser les vieilles méfiances, quand bien même s'agirait-il de véritables conflits, à l'origine des explosions de violence et de terrorisme qui ont ensanglanté le monde au début du troisième millénaire ».

Pour Jerry White, « la diplomatie traditionnelle a découvert comment les religions peuvent contribuer à la construction d'un 'écosystème' de paix, en injectant le virus de la paix dans un monde tombé dans 'une épidémie de violence' ».

Les participants ont constaté que « la violence religieuse a augmenté de manière incroyable ces dernières années ». « Les membres de toutes les religions, y compris les chrétiens, individus ou groupes qui prétendent agir au nom d'une religion, ont été ou sont des fauteurs de violence », a dénoncé le cardinal Kasper.

Or « la paix dans le monde est impossible sans paix entre les religions » appelées à « briser le cercle vicieux de la violence qui engendre la violence », a-t-il ajouté.

Le Grand Rabbin Di Segni a évoqué le massacre des Tour Jumelles, le 11 septembre 2001, image d'une « violence teintée de religiosité ». Andrea Riccardi, fondateur de Sant 'Egidio, a répondu qu'« aucune religion n'était condamnée à la violence par elle-même. Toutes les religions sont interpellées par la violence, sont tentées par cette violence, sont parfois écrasées par elle », mais aussi « lui résistent et guérissent l'humanité de son emprise ».

Il a appelé les religieux et les religions à « prendre leurs responsabilités », car « la religion est quasiment l'unique système de motivations idéales et idéologiques à avoir une portée transnationale dans le monde globalisé d'aujourd'hui ».

Le rejet de la violence, a ajouté Andrea Riccardi, ne veut pas dire se résigner à ce qui existe déjà. Il a donné l'exemple de la « force de paix » du christianisme européen de la seconde moitié du XXème siècle quand Jean Paul II lança « l'esprit d'Assise », avec « cette rencontre entre les religions non plus les unes contre les autres, mais les unes à côté des autres » en 1986.

Selon Abdelfattah Mourou, vice-président du mouvement Ennahda en Tunisie, et Muhammad Khalid Masud, membre de la Cour suprême au Pakistan, la violence « a précédé la religion », allant parfois jusqu'à s'en servir; il revient donc aux religions de retrouver leur autonomie.

L'intellectuel libanais Samir Frangié, ancien député au parlement de Beyrouth, a déclaré quant à lui que « les religions, en dépit de leurs diversités, ont une mission commune : faire comprendre aux hommes qu'ils sont condamnés à coopérer ensemble pour survivre, et que la relation des uns avec les autres n'est pas une option à choisir ou refuser mais une nécessité à reconnaître ».

L'archevêque syro orthodoxe Dionisius Kawak a lancé un appel pressant pour la Syrie, afin que tous les efforts soit faits pour « arrêter la violence et les conflits et mettre fin au chaos, de manière à éviter la défaite de tous les syriens ».

Enfin, l'évêque anglican de Jos, au Nigéria, Benjamin Kwashi, a témoigné du rôle du dialogue interreligieux, non seulement au niveau des hauts représentants de l'Eglise mais aussi du peuple et des différentes articulations de la société, dans la résolution de situations de violence dramatique comme celle qui afflige son pays.

Traduction d'Océane Le Gall

Syrie : le cheykh al-Yaqoubi condamne tout enlèvement de religieux - Aleteia

Syrie : le cheykh al-Yaqoubi condamne tout enlèvement de religieux


21/02/2014

Depuis Genève, le cheykh Mohammed Abou al-Houda al-Yaqoubi a appelé les combattants en Syrie à libérer tous les chrétiens enlevés ou pris en otages, et en particulier les religieuses et les membres du clergé. Cet appel, rapporté le 20 février dans son intégralité par blog.lemonde, a été lancé le 14 février dernier en marge de la Conférence de « Genève 2 » sur la paix en Syrie, avant la suspension des travaux de celle-ci, deux jours plus tard, sans le moindre résultat.

« J'adresse cet appel aux moudjahidin en Syrie. Je leur demande de libérer tous les innocents enlevés, les femmes, les enfants et les membres du clergé, moines et nonne », dit le message du cheykh en rappelant aux islamistes : « Ce genre de comportement est interdit en Islam. Il altère l'image de la religion. Il porte atteinte à l'honneur de notre pays et de la révolution. Il déforme l'histoire et la culture qu'incarnent le Pays de Cham, l'islam et les musulmans. »

Le cheykh se trouvait alors en visite au siège du Conseil œcuménique des Eglises (COE), pour une rencontre avec des membres de l'opposition syrienne, organisée suite au message du COE qui appelait à mettre un terme au conflit. Tel message avait été transmis aux deux parties aux négociations de Genève 2 par Lakhdar Brahimi, chargé de mener les négociations pour l'ONU en sa qualité de représentant conjoint des Nations Unies et de la Ligue des États arabes pour la Syrie.

Le groupe s'est réuni pendant une heure et demie avant de participer à une conférence de presse où le cheikh Al-Yaqoubi, en leur nom à tous, a vivement condamné l'enlèvement des 12 religieuses du couvent Sainte-Thècle à Maaloula et des deux évêques orthodoxes d'Alep, Mgr Boulos Yazigi et Mgr Yohanna Ibrahim , l'an dernier en Syrie, plaidant vigoureusement en faveur de leur libération et de celle de tous les religieux et laïcs syriens kidnappés :

«  Je souhaite que ce message parvienne à tous les combattants en Syrie. Ils doivent savoir que, pour plaire à Dieu, servir le pays, soutenir la révolution et parvenir au but que celle-ci s'est fixé avec le renversement du régime, il nous faut respecter les hommes de religion de toutes les confessions. Nous n'avons pas le droit de nous en prendre à des religieux, chrétiens ou autres. Notre prophète nous a interdit de tuer les moines. Nous n'avons pas non plus le droit de les enlever, de restreindre leurs libertés, de les maltraiter ou de torturer des innocents quels qu'ils soient. Je souhaite donc qu'ils soient immédiatement relâchés. Je vous en remercie ».
 
Le cheikh al-Yaqoubi a, comme d'autres personnes au sein du groupe, souligné l'importance du patrimoine commun aux musulmans et aux chrétiens, dont les racines, a-t-il rappelé, s'étendent sur plusieurs siècles en Syrie et dans tout le Moyen-Orient.
 
Pour plus de détails : http://www.oikoumene.org/fr/press-centre/news/hopes-for-peace-in-syria-shared-with-members-of-syrian-opposition
http://syrie.blog.lemonde.fr/2014/02/20/syrie-le-cheykh-al-yaqoubi-condamne-la-prise-en-otage-de-religieux-et-religieuses/


 


Envoyé de mon Ipad 

jeudi 20 février 2014

Brigitte Bardot interpelle François Hollande sur l'abattage rituel

Brigitte Bardot interpelle François Hollande sur l'abattage rituel

L'ex-actrice a créé sa fondation de lutte pour les animaux en 1986.

Le Danemark a promulgué lundi une loi interdisant l'abattage rituel des animaux. Brigitte Bardot espère rencontrer François Hollande pour que la France légifère en ce sens.

Depuis lundi, il est formellement interdit au Danemark d'abattre des animaux sans les avoir assommés avant. Au nom du «droit des animaux», le ministre de l'Agriculture Dan Jorgensen a fait de son pays le 6e État européen légiférant sur l'étourdissement obligatoire de l'animal avant son abattage. La Suisse, le Liechtenstein, l'Islande, la Norvège et la Suède ont précédé Copenhague. De quoi ravir Brigitte Bardot, qui est une nouvelle fois montée au créneau et a interpellé François Hollande.

Dans une lettre publiée sur le site de sa fondation et envoyée à François Hollande, la très célèbre militante des droits des animaux Brigitte Bardot appelle le président de la République à «agir pour rendre illégal l'égorgement des bêtes dans une agonie insupportable». «La France doit rester la nation des droits de l'homme et devenir, aussi, celle des droits de l'animal», écrit encore celle qui avait déclaré en janvier 2013 vouloir demander la nationalité russe, pour protester contre le sort de Baby et Népal, deux éléphantes vouées à la mort.

«L'antisémitisme européen dévoile son vrai visage»

La nouvelle loi danoise suit la ligne des textes européens, dont l'application est facultative, qui veulent que les animaux soient assommés, étourdis avant d'être abattus. Hors, les rituels juifs et musulmans veulent que l'animal soit égorgé en étant pleinement conscient. Autrement sa viande n'est plus casher ou halal. Les réactions après la promulgation de cette loi, qui n'a pas été votée au Parlement, ont été pour le moins variées. Sur Al-Jazeera, les représentants musulmans danois précisent qu'ils avaient décrété il y a quelques années que les animaux étourdis avant leur abattage étaient considérés comme halal. Finn Schwarz, le président de la communauté juive à Copenhague, a condamné la voie «non-démocratique» utilisée par le gouvernement, précisant toutefois que cette loi n'aurait que peu d'incidence sur les 6000 juifs installés dans le pays, la plupart de la viande casher étant importée.

Brigitte Bardot espère «rencontrer (le président) prochainement» pour «sceller un accord qui pourrait être historique pour la France», et qui «limiterait la souffrance de millions d'animaux».



Envoyé de mon Ipad 

mardi 11 février 2014

le paysage est moins beau lorsqu’on ne voit plus le ciel.

Communiqué des responsables juifs, chrétiens et musulmans de Lyon
Pour une laïcité qui assure effectivement la liberté de conscience

Rédaction

LYON, 10 février 2014 (Zenit.org) - Les responsables religieux de Lyon, en France, saluent "les bienfaits de la laïcité telle que la définit la République, lorsqu'elle assure effectivement la liberté de croire ou ne pas croire et de pratiquer sa religion dans le respect de chacun, lorsqu'elle donne aux croyants la liberté de partager leurs opinions, comme tous les autres citoyens", qui assure la "liberté de conscience".

Au sortir de la rencontre de "Concorde et Solidarité" – instance qui réunit autour du maire les responsables religieux de Lyon, ceux-ci ont tenu à publier le communiqué suivant :

"Le paysage est moins beau lorsqu'on ne voit plus le ciel"

Quand nous entendons crier dans les rues « Juifs : hors de France ! », nous, responsables religieux de Lyon, nous souffrons tous avec nos frères juifs.

Quand nous voyons des églises profanées, nous souffrons tous avec nos frères chrétiens.

Quand nous savons des hommes et des femmes discriminés ou agressés parce que musulmans, nous souffrons tous avec nos frères musulmans.

Quand un enfant est insulté, moqué ou agressé parce qu'il porte une kippa, une croix, un voile, nous sommes tous blessés.

Quand l'effigie de Marianne s'inspire du visage d'une personne dont le message se résume à la lutte contre les religions, nous sommes tous peinés.

Quand un élu ou un représentant de la République veut confiner la dimension spirituelle à la sphère privée, nous pensons qu'il prive la société d'une de ses dimensions essentielles.

Nous reconnaissons les bienfaits de la laïcité telle que la définit la République, lorsqu'elle assure effectivement la liberté de croire ou ne pas croire et de pratiquer sa religion dans le respect de chacun, lorsqu'elle donne aux croyants la liberté de partager leurs opinions, comme tous les autres citoyens.

A tous, nous voulons souhaiter la paix en prônant l'amour du prochain. Pour chacun, nous nous engageons à défendre la liberté de conscience. Pour vivre ensemble, nous demandons le respect et appelons chaque membre de nos communautés à l'exemplarité.

Ensemble, nous voulons redire simplement que le paysage est moins beau lorsqu'on ne voit plus le ciel.

Philippe BARBARIN Cardinal Archevêque de Lyon
Monsieur Laid BENDIDI président du Conseil Régional du Culte Musulman
Monsieur Keith BURRELL Eglise anglicane
Père EKLEMANDOS Eglise copte orthodoxe
Père Garabed HARUTYUNYAN Eglise apostolique arménienne
Père Nicolas KAKAVELAKIS Eglise Orthodoxe
Monsieur Kamel KABTANE Recteur de la Grande Mosquée de Lyon
Monsieur Joël ROCHAT Président de l'Eglise protestante unie de Lyon
Monsieur Richard WERTENSCHLAG Grand Rabbin Régional
Pasteur John WILSON Eglise évangélique baptiste

Enquête&Débat » Islamisme. Comment l’Occident creuse sa tombe, d’Hamid Zanaz (Les éditons de Paris)

Islamisme. Comment l'Occident creuse sa tombe, d'Hamid Zanaz (Les éditons de Paris)

2439983300

C'est étrange, mais il faut toujours que ce soit des ex-musulmans qui viennent nous rappeler la dangerosité de leur ex-religion. De la part des curés et des évêques catholiques de France, que dalle !!! Jusqu'au pape François qui, comme le déplore Magdi Alllam, a commencé par «exalter» les musulmans en affirmant qu'ils «adorent le Dieu unique, vivant et miséricordieux». Magdi Allam est tellement écœuré par le comportement de l'Église «car elle est excessivement accommodante avec l'islam, «idéologie intrinsèquement violente»».

Après avoir été baptisé par Benoît XVI dans la nuit de la veillée pascale du 22 mars 2008 à la suite du très courageux et lumineux discours de Ratisbonne qui avait valu en son temps la vie à un certain nombre de chrétiens pour cause de colère islamique, il a décidé de quitter la religion catholique du fait de la légitimation de l'islam par l'Église. Voilà pour le dialogue inter religieux.

La disparation de la visibilité catholique conjointement avec la montée de l'affirmation islamique à travers le voile et le Hallal par exemple sont d'une évidence criante. Les sapins de Noël, symboles païens s'il en est, ainsi que les crèches publiques ont disparus ; la plus célèbre d'entre elles était celle de la marie de Paris qui préfère, par voie d'affiche municipale, leur souhaiter un bon ramadan. Le «Marché de Noël» est rebaptisé «marché d'hiver» puis «plaisir d'hiver»;  on reconnaît là la célèbre méthode du voleur chinois qui consiste à déplacer petit à petit de façon plus ou mois indolore et très discrète les objets jusqu'à les faire sortir du champ de vison ou sémantique habituel pour enfin les faire disparaître définitivement. Tout cela nous le savons, c'est notre quotidien, et, hélas, nous finissons pas nous en accommoder.

Selon le cardinal Peter Turkson 30 % des enfants de moins de vingt ans France sont musulmans. En Allemagne seuls 12 % des 3,5 millions de musulmans se considèrent plus Allemands que musulmans. En France et au Danemark ce chiffre se porte à 14 %, signe d'une bien meilleure intégration chez nous que chez eux. On ne compte plus les mariages mixtes où les non musulmans se convertissent à la religion d'amour, de tolérance et de paix, pour pouvoir épouser leur conjoint musulman si tolérant. Mais Raphaël Liogier, lui, ne voit « aucune montée spectaculaire de l'islam dans le monde général ni en Europe». Intéressant, il n'a donc pas observé la disparition en cours des chrétiens d'orient, par exemple, qui étaient là bien avant les musulmans et qui jusqu'aux guerres des néo conservateurs US survivaient tant bien que mal. Il peut venir faire son marché ici, à Nanterre, et comparer ce marché avec celui d'il y a cinquante ans comme au poker pour voir simplement ; il peut aussi regarder les listes d'état civil et comparer ne serait-ce que 20 ans en arrière. Non, il n'y a rien à voir. Rompez les rangs !

Nicolai Sennels, psychologue danois, a observé la population carcérale de son pays composée à 70 % de musulmans (mais surtout pas d'amalgame, merci) et a conclu «que l'intégration des musulmans dans nos sociétés occidentales est impossible». Pour cela il a frôle la correctionnelle et n'a pas encore été viré, ce que nous déplorons vivement, de son job. Enfin, rappelons-nous la sœur de Mohammed Mhera glorifiant son frère «fière, fière, fière» (sic) de ses actes. Au fait ce n'est pas de l'incitation à la haine raciale ? Non pas du tout, c'est seulement assumer sa différence culturelle bafouée par tant de décennies coloniales.

Pour la différence entre islam et islamisme on s'en remettra à Fehrat Mehenni : «L'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme c'est l'islam en mouvement». Pas mal… Tout parallèle avec le membre viril serait, comment dire, inapproprié.

Ce livre d'Hamid Zanaz est donc un livre d'entretiens très courts, de quelques pages, mais en quelques mots tout est dit.

Nadia Geerts, Jocelyn Bezicourt, Djemila Benhabib, Mojahed al Bosify, Joachim Veolias, Hamed Abdessamad, Mireille Valette, Wafa Sultan, Michèle Vianès, Aldo-Michel Mungo, Mohamed Moksidi, Louise Mailloux, Anne Zelensky, Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh sont les contributaires de ce livret de combat. Beaucoup de noms à consonance arabe, pas mal de féministes plus ou moins sur le retour mais qui se découvrent un peu isolées… et relativement peu d'intellectuels «européens».

Des gens courageux, car pour lutter contre le mot d'ordre universel pro islam, ce « phylislamisme » de toute la bien pensense nationale européenne, et même mondiale maintenant, les lois qui interdisent de prononcer ne serait-ce qu'une critique contre cette «religion» à part, la moutonnerie universelle extraordinaire, la lâcheté habillée de tolérance, l'incapacité de penser dur et juste, la méconnaissance radicale du sujet, le désir de se faire berner en attendant de se faire enculer et pour finir égorger, avec ou sans les burettes, ou encore mieux se faire arracher le cœur (mort ou vif on ne sait pas, du moins au début de l'opération) et filmer sur Youtube, trop classe !!!!

Car, à la fin les principaux prédateurs de muslims sont les muslims eux même !!! Qui veut vraiment la peau de Bachar ? Qui veut en finir avec l'Iran et si possible le vitrifier ? Quel pays a connu une guerre civile de 80 000 morts dans le silence le plus parfait à une heure ou deux d'avion de Paris ? Après avoir viré les chrétiens d'Irak, lesquels des chiites ou des sunnites, exterminera l'autre communauté ? Les paris sont ouverts.

Et nous ? Anne Zelensky qui n'est pas tout à fait de ma paroisse, observe à la suite de Churchill : «Ils ont choisi le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront et le déshonneur et la guerre». Sa lecture sur le déni de réalité de la gauche devant cette islamisation  ? «Par aliénation idéologique et lâcheté». La gauche préfère s'acharner sur les catholiques et relancer une guerre de religion qui date d'il y a au moins cent ans, dont la France ne peut en aucun cas se payer le luxe.

A ce propos, je fais mon « outing » moi aussi ; je l'avoue,  j'ai personnellement participé à toutes les manifs très utiles conte «le mariage pour tous» mais pas pour le président de la République, on était à chaque fois plusieurs centaines de milliers, au bas mot. Je me suis aventuré à manifester une fois contre l'islamisation de la France, on était quelques milliers pas plus.. Intéressant …

Michèle Vianes, elle, se rappelle que le 6 décembre 2012 la ville du Havre a détruit 8500 mousses au chocolat au motif qu'il y aurait un dérivé de gélatine de porc… En France on a faim, en France on prive les enfants de dessert, à peu près la seule chose mangeable bien souvent dans les cantines, parce que cela pourrait contrarier certains. Sans aucune contrainte, par la simple peur de déplaire!!!!

Ce petit livret est nécessaire et très facile à lire mais c'est un trésor de vérités dures à entendre, parce que nous ne voulons rien voir et rien entendre et surtout ne rien dire. Mais là, pour quelques euros, Zanaz nous sort de notre torpeur.

Qu'il soit béni des dieux de l'Olympe, et que, surtout, nos curés le lisent avec attention et le citent dans leur sermon. On dormira moins à la messe.



Envoyé de mon Ipad 

lundi 10 février 2014

Enquête&Débat » Islamisme. Comment l’Occident creuse sa tombe, d’Hamid Zanaz (Les éditons de Paris)

10/2/2014-Islamisme. Comment l'Occident creuse sa tombe, d'Hamid Zanaz (Les éditons de Paris)

2439983300

C'est étrange, mais il faut toujours que ce soit des ex-musulmans qui viennent nous rappeler la dangerosité de leur ex-religion. De la part des curés et des évêques catholiques de France, que dalle !!! Jusqu'au pape François qui, comme le déplore Magdi Alllam, a commencé par «exalter» les musulmans en affirmant qu'ils «adorent le Dieu unique, vivant et miséricordieux». Magdi Allam est tellement écœuré par le comportement de l'Église «car elle est excessivement accommodante avec l'islam, «idéologie intrinsèquement violente»».

Après avoir été baptisé par Benoît XVI dans la nuit de la veillée pascale du 22 mars 2008 à la suite du très courageux et lumineux discours de Ratisbonne qui avait valu en son temps la vie à un certain nombre de chrétiens pour cause de colère islamique, il a décidé de quitter la religion catholique du fait de la légitimation de l'islam par l'Église. Voilà pour le dialogue inter religieux.

La disparation de la visibilité catholique conjointement avec la montée de l'affirmation islamique à travers le voile et le Hallal par exemple sont d'une évidence criante. Les sapins de Noël, symboles païens s'il en est, ainsi que les crèches publiques ont disparus ; la plus célèbre d'entre elles était celle de la marie de Paris qui préfère, par voie d'affiche municipale, leur souhaiter un bon ramadan. Le «Marché de Noël» est rebaptisé «marché d'hiver» puis «plaisir d'hiver»;  on reconnaît là la célèbre méthode du voleur chinois qui consiste à déplacer petit à petit de façon plus ou mois indolore et très discrète les objets jusqu'à les faire sortir du champ de vison ou sémantique habituel pour enfin les faire disparaître définitivement. Tout cela nous le savons, c'est notre quotidien, et, hélas, nous finissons pas nous en accommoder.

Selon le cardinal Peter Turkson 30 % des enfants de moins de vingt ans France sont musulmans. En Allemagne seuls 12 % des 3,5 millions de musulmans se considèrent plus Allemands que musulmans. En France et au Danemark ce chiffre se porte à 14 %, signe d'une bien meilleure intégration chez nous que chez eux. On ne compte plus les mariages mixtes où les non musulmans se convertissent à la religion d'amour, de tolérance et de paix, pour pouvoir épouser leur conjoint musulman si tolérant. Mais Raphaël Liogier, lui, ne voit « aucune montée spectaculaire de l'islam dans le monde général ni en Europe». Intéressant, il n'a donc pas observé la disparition en cours des chrétiens d'orient, par exemple, qui étaient là bien avant les musulmans et qui jusqu'aux guerres des néo conservateurs US survivaient tant bien que mal. Il peut venir faire son marché ici, à Nanterre, et comparer ce marché avec celui d'il y a cinquante ans comme au poker pour voir simplement ; il peut aussi regarder les listes d'état civil et comparer ne serait-ce que 20 ans en arrière. Non, il n'y a rien à voir. Rompez les rangs !

Nicolai Sennels, psychologue danois, a observé la population carcérale de son pays composée à 70 % de musulmans (mais surtout pas d'amalgame, merci) et a conclu «que l'intégration des musulmans dans nos sociétés occidentales est impossible». Pour cela il a frôle la correctionnelle et n'a pas encore été viré, ce que nous déplorons vivement, de son job. Enfin, rappelons-nous la sœur de Mohammed Mhera glorifiant son frère «fière, fière, fière» (sic) de ses actes. Au fait ce n'est pas de l'incitation à la haine raciale ? Non pas du tout, c'est seulement assumer sa différence culturelle bafouée par tant de décennies coloniales.

Pour la différence entre islam et islamisme on s'en remettra à Fehrat Mehenni : «L'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme c'est l'islam en mouvement». Pas mal… Tout parallèle avec le membre viril serait, comment dire, inapproprié.

Ce livre d'Hamid Zanaz est donc un livre d'entretiens très courts, de quelques pages, mais en quelques mots tout est dit.

Nadia Geerts, Jocelyn Bezicourt, Djemila Benhabib, Mojahed al Bosify, Joachim Veolias, Hamed Abdessamad, Mireille Valette, Wafa Sultan, Michèle Vianès, Aldo-Michel Mungo, Mohamed Moksidi, Louise Mailloux, Anne Zelensky, Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh sont les contributaires de ce livret de combat. Beaucoup de noms à consonance arabe, pas mal de féministes plus ou moins sur le retour mais qui se découvrent un peu isolées… et relativement peu d'intellectuels «européens».

Des gens courageux, car pour lutter contre le mot d'ordre universel pro islam, ce « phylislamisme » de toute la bien pensense nationale européenne, et même mondiale maintenant, les lois qui interdisent de prononcer ne serait-ce qu'une critique contre cette «religion» à part, la moutonnerie universelle extraordinaire, la lâcheté habillée de tolérance, l'incapacité de penser dur et juste, la méconnaissance radicale du sujet, le désir de se faire berner en attendant de se faire enculer et pour finir égorger, avec ou sans les burettes, ou encore mieux se faire arracher le cœur (mort ou vif on ne sait pas, du moins au début de l'opération) et filmer sur Youtube, trop classe !!!!

Car, à la fin les principaux prédateurs de muslims sont les muslims eux même !!! Qui veut vraiment la peau de Bachar ? Qui veut en finir avec l'Iran et si possible le vitrifier ? Quel pays a connu une guerre civile de 80 000 morts dans le silence le plus parfait à une heure ou deux d'avion de Paris ? Après avoir viré les chrétiens d'Irak, lesquels des chiites ou des sunnites, exterminera l'autre communauté ? Les paris sont ouverts.

Et nous ? Anne Zelensky qui n'est pas tout à fait de ma paroisse, observe à la suite de Churchill : «Ils ont choisi le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront et le déshonneur et la guerre». Sa lecture sur le déni de réalité de la gauche devant cette islamisation  ? «Par aliénation idéologique et lâcheté». La gauche préfère s'acharner sur les catholiques et relancer une guerre de religion qui date d'il y a au moins cent ans, dont la France ne peut en aucun cas se payer le luxe.

A ce propos, je fais mon « outing » moi aussi ; je l'avoue,  j'ai personnellement participé à toutes les manifs très utiles conte «le mariage pour tous» mais pas pour le président de la République, on était à chaque fois plusieurs centaines de milliers, au bas mot. Je me suis aventuré à manifester une fois contre l'islamisation de la France, on était quelques milliers pas plus.. Intéressant …

Michèle Vianes, elle, se rappelle que le 6 décembre 2012 la ville du Havre a détruit 8500 mousses au chocolat au motif qu'il y aurait un dérivé de gélatine de porc… En France on a faim, en France on prive les enfants de dessert, à peu près la seule chose mangeable bien souvent dans les cantines, parce que cela pourrait contrarier certains. Sans aucune contrainte, par la simple peur de déplaire!!!!

Ce petit livret est nécessaire et très facile à lire mais c'est un trésor de vérités dures à entendre, parce que nous ne voulons rien voir et rien entendre et surtout ne rien dire. Mais là, pour quelques euros, Zanaz nous sort de notre torpeur.

Qu'il soit béni des dieux de l'Olympe, et que, surtout, nos curés le lisent avec attention et le citent dans leur sermon. On dormira moins à la messe.



Envoyé de mon Ipad 

mardi 4 février 2014

بيان داعش لمسيحيي سوريا : إما اعتناق الإسلام او ترك البلاد أو سيتم سبى نسائكم وبناتكم


بيان داعش لمسيحيي سوريا : إما اعتناق الإسلام او ترك البلاد أو سيتم سبى نسائكم وبناتكم

روما, 3 فبراير 2014 (زينيت) - بعد الفتاوى الغريبة التي اطلقتها "داعش" وبعد الفرمانات المتعددة لتسيير امور العباد كما اسمتها اطلت ببيان اشارت فيه الى انها ستعقد ظهر اليوم اجتماعا لتقرير مصير المسيحيين في الرقة.

وتعتبر "داعش" ان هناك خيارين امام المسيحيين فاما ان يشهروا اسلامهم على الطريقة الداعشية واما ان يغادروا المدينة والا ستعمد الى ادخال رجال الى منازلهم يعيشون لاسابيع مع نسائهم.

قرار داعش هذا ترك استياء كبيرا لدى اهالي الرقة ليس فقط المسيحيين بل المسلمين ايضا الذين لم يشعروا باي يوم من الايام انهم يختلفون عن مواطنيهم بالحقوق والواجبات لا بل كانوا يتقاسمون الافراح والاحزان ولا يمكن التفرقة بين مسلم او مسيحي حتى بالاسماء ، ولكن ما باليد حيلة يفيد احد ابناء الرقة على صفحته الفايسبوكية كاشفا ان التطرف الداعشي يطال كل ابناء الرقة من كافة الطوائف سواء عبر مصادرة الممتلكات او تدفيع الخوة او القتل والتنكيل والمحاكم الشرعية.

ويقول مراقبون ان قرارات "داعش" لا تطال المسيحيين فقط بل المسلمين المعتدلين ايضا ولا تقتصر على فتاوى تخص النساء بل للرجال ايضا ممنوعاتهم حيث صدرت فتاوى بمنعهم من التدخين واغلاق المحال التجارية اوقات الصلاة وتفتيشهم بالشوارع كالسارقين لسحب علب السجائر منهم وجلدهم.

ويكشف اهالي الرقة ان تنظيم الدولة الاسلامية في العراق وسوريا عمد الى انشاء كتيبة نسائية تدعى "كتيبة الخنساء للمهام الخاصة" مهمة المنضويات فيها متابعة كل فتيات المدينة وإجبارهنّ على لبس النقاب.

وتفيد معلومات صحافية ان نساء الكتيبة ينظمن دوريات في الشوارع من خلال سيارة كبيرة مدهونة بالطين ويعمدن الى توقيف النساء اللواتي لا يضعن النقاب واهانتهن بالقول: "يا كافرة .. اين النقاب .. يا سافرة ليش مو منقّبة ؟؟ مطالعة وجهك يا مشركة؟ "، ثم ويعمدن الى جرّها إلى حافلة صغيرة تقف جانبا وسوّقها إلى مقر داعش الأساسي في مبنى المحافظة ليتم جلدها واستدعاء ولي امرها.

وتضيف المعلومات ان المرأة التي تسير في الشارع من غير محرم فلها نصيبها ايضا الوافر من الشتم والتنكيل والتهديد بالحبس والجلد اذا سارت مجددا من غير محرم
وكانت "داعش" في وقت سابق قد اصدرت بيانات متتالية اعلنت فيها عن سلسلة ممنوعات ابرزها:

1 – يمنع ارتداء الفتاة للجينز والكنزة ويجب ارتداء اللباس الاسلامي العباية والبرقع ويمنع وضع المكياج.
2 – يمنع التدخين والاركيلة ويعاقب من يخالف بقطع الاصبعين " السبابة و الوسطى " و في حال عددم الالتزام فتتراوح العقوبة بين / 80 / جلدة و تصل للإعدام .
3 – تغلق محلات الحلاقة الرجالية ويمنع تقصير الشعر . ويعاقب من يخالف " بالإعدام "
4 – يمنع وضع الملابس النسائية على واجهات المحال ويجب ان تكون البائعة انثى.
5 – تغلق محلات الخياطة النسائية في حال تواجد ذكر في المحل.
6 – تزال كل الآرمات والاعلانات التي توضع لمحلات الكوافير النسائية.
7 – يجلد 70 جلدة كل من يتداول كلمة "داعش".
8 – يمنع زيارات النساء لأطباء النسائية بقصد المعالجة.
9 – يمنع تمشيط الشعر بالتسريحات الحديثة و وضع أي شيئ على الشعر بالنسبة للشباب و يعاقب المخالف بالجلد / 80 / جلدة
10- يمنع ارتداء بنطال الجينز بالنسبة للشباب ذو الخصر الساحل .
11 - يمنع جلوس النساء على الكراسي .

Le Temps d'Algérie - 700 «rebelles» et «djihadistes» accueillis par l'armée israélienne

Le Temps d'Algérie - 700 «rebelles» et «djihadistes» accueillis par l'armée israélienne

Ils ont été blessés dans des affrontements en Syrie
700 «rebelles» et «djihadistes» accueillis par l'armée israélienne

Tenus à l'écart depuis le déclenchement du terrorisme en Syrie,  les médias israéliens ont enfin accès aux images et informations sur l'aide apportée par Israël aux «rebelles» syriens.

La Chaîne 2 de la télévision israélienne a été autorisée à filmer l'accueil dans un hôpital de campagne de l'armée israélienne de «rebelles» et «djihadistes» blessés dans des combats en Syrie. Ils seraient, selon cette chaîne de télévision, 700 blessés qui ont été accueillis dans cet hôpital.

C'est la première fois qu'un média israélien a été autorisé par l'armée israélienne de filmer cet accueil. «Les blessés sont accueillis ici pour leur prise en charge médicale, dans le cadre strictement humanitaire», selon un journaliste de cette chaîne de télévision.

Cependant, la même chaîne de télévision a interviewé un spécialiste en politique selon lequel «cette action sert les intérêts israéliens puisqu'elle évite que les organisations armées sévissant en Syrie dirigent leurs armes contre Israël».

La deuxième chaîne de télévision israélienne a également donné la parole à quelques-uns des «rebelles» et «djihadistes» blessés et accueillis pour soins dans cet hôpital de camp de l'armée israélienne établi au Golan syrien occupé.

L'auteur israélien, Eyhud Yaari, a expliqué, dans une allocution à l'Institut Washington des politiques du Proche-Orient, l'intérêt d'Israël aux djihadistes, selon des médias.

Le texte exprime, ajoutent ces médias, les craintes israéliennes de la promiscuité des groupuscules d'Al Qaïda des régions frontalières avec le plateau du Golan occupé en particulier, et du sud de la Syrie en général. Il y dévoile les différentes formes de «collaboration entre les opposants modérés et l'armée de l'occupation israélienne».

Ces aides ne se limitent, d'après cet auteur cité par ces médias, plus à l'assistance médicale qui a été procurée aux miliciens blessés et dont le nombre s'est élevé à près de 600 durant ces années de crise syrienne mais à «une nouvelle forme d'assistance qui est en train de voir le jour. Ce qui rappelle, selon l'auteur, des souvenir du «bon mur» créé à la frontière avec le Liban pendant les années 1970», rapporte un média.

Les «rebelles» et «djihadistes» d'Al Qaïda, Al Nosra et autres organisations terroristes, sévissant en Syrie, ne bénéficient pas de l'aide d'Israël seulement mais également de plusieurs autres pays, dont des pays occidentaux et des pays du Golfe.

Le plus acharné de ces pays est l'Arabie saoudite qui ne cache pas son intention de continuer à armer et financer les organisations terroristes dont Al Qaïda et les nébuleuses qui lui sont affiliées, sévissant en Syrie, favorisant de cette façon la poursuite de la guerre et des massacres perpétrés contre les civils.

M. A.



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