vendredi 31 janvier 2014

La France est le premier fournisseur de jihadistes pour la Syrie

http://conso.webmanagercenter.com/2014/01/30/jihad-en-syrie-une-aventure-qui-commence-sur-internet/
Le phénomène inquiète: la France est le premier fournisseur de jihadistes pour la Syrie

Jihad en Syrie: une aventure qui commence sur internet

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Le jihad en Syrie suscite de nombreuses vocations parmi de jeunes Français qui, au terme d'un processus d'autoradicalisation sur le net, lâchent famille et école pour tenter une aventure individuelle et souvent improvisée, déconnectée des filières de recrutement, selon des experts.

L'affaire des deux Toulousains de 16 et 15 ans qui avaient quitté début janvier l'école pour aller faire la guerre en Syrie, avant d'être récupérés en Turquie, a mis en lumière le nombre croissant de candidats européens au jihad.

Le phénomène inquiète: la France est le premier fournisseur de jihadistes pour la Syrie, devant la Grande-Bretagne, la Belgique et l'Allemagne, selon Alain Rodier, directeur de recherche chargé du terrorisme et du crime organisé au Centre français d'études sur le renseignement (CF2R).

Filières afghanes, tchétchènes, irakiennes… les services de lutte antiterroriste ont déjà été confrontés à l'attrait de jeunes Français pour la Guerre sainte. Mais « aujourd'hui, il est très difficile de monter un réseau de recruteurs dans les mosquées ou dans les prisons en raison des surveillances » effectuées par le renseignement intérieur, assure Mathieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université du Mirail, à Toulouse.

Dès lors, le conflit syrien suscite une nouvelle forme d'engagement: « les jeunes eux-mêmes se convainquent d'aller en Syrie. C'est une aventure individuelle – parfois avec quelques copains -, et souvent improvisée dans laquelle internet joue un rôle important dans leur fanatisation », explique Alain Rodier.

Au départ, la plupart des jihadistes en herbe ne sont pas des « islamistes convaincus », ils ne sont parfois même pas musulmans, souligne M. Guidère. Mais « à l'image d'ados obsédés par le foot ou un chanteur, ces jeunes s'intéressent de manière obsessionnelle au conflit syrien ».

Si les filières de recrutement sont donc hors-jeu, un agent de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) souhaitant garder l'anonymat estime toutefois que les écoles coraniques, certaines mosquées ou l'entourage peuvent orienter les jeunes vers Internet. L'un des deux Toulousains, qui a un oncle salafiste, était d'ailleurs guidé vers des sites radicaux par des membres de son entourage, précise une source proche du dossier.

Accès facile et pas cher

Au commencement, il y a des mots clés tapés sur les moteurs de recherche: Syrie, Alep. Les jeunes tombent sur des sites tels qu'Ansar Al-Haqq, référence de la mouvance islamiste radicale en France, qui explique notamment comment améliorer sa condition physique avant d'aller au combat. Il est à ce titre étroitement surveillé par les experts de la DCRI. La toile regorge aussi de milliers de vidéos montrant des cadavres d'enfants et des civils qui agonisent, avec parfois des appels à la Guerre sainte.

« Ces jeunes en questionnement identitaire veulent faire quelque chose par rébellion (…). Ils se sentent alors investis d'une mission », explique M. Guidère. Cette mission, c'est d'abord combattre « le pouvoir de Bachar Al-Assad désigné comme le mal absolu par les Occidentaux », commente M. Rodier.

Les jeunes sont encouragés dans leur projet par un accès facile et pas cher au théâtre de guerre. Avec 200 euros et une carte d'identité, ils se rendent en bus ou en avion en Syrie via la Turquie. Et pour les mineurs munis d'un passeport – comme ce fut le cas des deux Toulousains – il n'y a plus d'autorisation de sortie de territoire nécessaire sauf conflit et contestation familiale.

Les apprentis guerriers convergent ensuite vers la province du Hatay, zone frontalière où les passeurs les conduisent aux jihadistes. La contrepartie de leur enrôlement, « c'est leur endoctrinement et donc leur conversion au jihadisme », selon M. Guidère.

Les femmes sont-elles concernées? Une étudiante des Mureaux (Yvelines) serait récemment partie offrir ses services sexuels aux jihadistes, mais pour M. Rodier, il ne s'agit que « de cas isolés ».

L'agent de la DCRI estime à 450 le nombre des Français qui seraient allés combattre en Syrie, en seraient revenus ou seraient morts au combat. Parmi eux, une douzaine de mineurs ont effectué le voyage syrien.

Cet afflux représente un « grand danger », selon le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui concède que Français et Européens peuvent être « dépassés par ce phénomène », vu son ampleur.

« Beaucoup d'entre eux reviennent ou sont susceptibles de revenir en France, pour se faire soigner, pour les vacances ou parce qu'ils n'avaient pas réussi à s'acclimater au pays », s'alarme de son côté l'agent de la DCRI, confirmant l'importance du nombre des Français en Syrie, bien supérieur à celui constaté en Afghanistan.

A l'instar de Mohamed Merah qui avait à son retour du Pakistan tué sept personnes au nom du Jihad, ces Français peuvent-ils retourner les armes contre leur pays? « La France n'est pas, pour le moment, leur ennemi principal, car elle a soutenu la révolte contre le clan al-Assad, estime M. Rodier. Mais, cela pourrait rapidement changer, notamment si la rébellion se sent +trahie+ par la France ».

[30/01/2014 06:52:22] Paris (AFP)



Envoyé de mon Ipad 

dimanche 26 janvier 2014

ارهابيون مقابل راهبات ، يا للمفارقة

LBCI | راهبات معلولا مقابل اسلاميي رومية

27/1/2014

كشفت مصادر مطلعة لـصحيفة "الأخبار" عن تعثّر جديد في المفاوضات الجارية لإطلاق راهبات معلولا المحتجزات لدى "جبهة النصرة"  في مدينة يبرود السورية القريبة من الحدود مع لبنان، منذ السادس من كانون الأول الماضي،مشيرة الى ظهور مؤشر سلبي جديد حول مصير أحد المطرانين، يوحنا إبراهيم وبولس يازجي، اللذين خطفا في حلب قبل نحو ثمانية أشهر.

وأوضحت المصادر للصحيفة أن مسؤولاً في المجموعة التي تحتجز الراهبات، وهو غير سوري، أظهر رغبة في التوصل إلى حل سريع للأزمة، قبل أن تحصل مداخلة لافتة لمسؤول آخر في المجموعة نفسها، طالباً التريث والبحث عن مقابل ،لافتة الى أن ثلاث جهات تعمل على التوصّل الى تسوية لإطلاق الراهبات مع هذه المجموعة الأولى وهي الأكثر جدية تقوم بها منظمة دولية لها نفوذها في سوريا في هذه الفترة، والثانية تتولاها مجموعة تنسيق تضم لبنان وقطر وتركيا، والثالثة يقودها رجل أعمال سوري تربطه صلات قوية بالرئيس السوري بشار الأسد، ويملك نفوذاً على الارض في يبرود.

وبحسب المصادر، فإن رجل الأعمال السوري جورج حصواني  من منطقة يبرود وله نفوذ قوي بين أهلها، وسبق أن نجح مرات عدة في التعاون مع وجهاء في المدينة في تحييدها عن مواجهات قاسية مع الجيش السوري توسّط لدى مسؤول المجموعة الخاطفة الذي أبلغه أنه اضطر إلى نقل الراهبات من معلولا الى يبرود، بعد ورود معلومات عن نية الجيش السوري قصف مواقع في معلولا وقتل الراهبات لاتهام المجموعة التي يتزعمها بقتلهن.

أما في شأن المطالب، فقد كشفت المصادر أن المرحلة الأولى شهدت تبادلاً للمطالب تركّز جانب أساسي منها على تلقّي مبالغ مالية. وهنا تطوّع القطريون، متعهدين بالدفع لنجاح الصفقة، مع رغبة في نقل الراهبات الى لبنان، حيث يكون القطريون في استقبالهن الى جانب الجهات الرسمية والكنسية اللبنانية.،ولكن، فجأة، وسّع الخاطفون طلباتهم لتشمل إنجاز عملية تبادل بين الراهبات وسجناء إسلاميين من لبنان وسوريا والعراق، وذلك وفقاً لجنسيات الراهبات اللواتي ينحدرن من هذه البلدان الثلاثة

وأبلغ مصدر أمني رفيع "الأخبار" أن الخاطفين طلبوا أيضاً إخلاء سجن رومية من كل المعتقلين الإسلاميين، مع تركيز على لائحة اسمية تشمل سعوديين وتونسيين وليبيين وفلسطينيين وسوريين، ممن اعتقلوا أثناء معارك نهر البارد مع الجيش اللبناني وبعدها، إضافة الى إطلاق المتهمين في تفجير حافلتين مدنيتين في بلدة عين علق ط في 21 شباط عام 2007 وأدى إلى مقتل ثلاثة أشخاص.

وفي ما يتعلّق بقضية المطرانين إبراهيم ويازجي، كشفت مصادر مطلعة أنهما غير محتجزين في المكان نفسه، كما أنهما ليسا مع المجموعة نفسها. وأوضحت أن مجموعة مسلحة تمكنت قبل مدة من خطف أحد المطرانين من خاطفيه ونقلته الى مركزها في ريف حلب، فيما نُقل عن هذه المجموعة أنها لم تعثر على المطران الآخر، وأن معلوماتها عنه لا تدعو الى الارتياح


Envoyé de mon Ipad 

samedi 25 janvier 2014

« Ce n’est pas la misère qui a créé l’islamisme, c’est l’école ! » - Les Observateurs

« Ce n'est pas la misère qui a créé l'islamisme, c'est l'école ! »

Malgré les interdictions et la répression, le journaliste et écrivain Hamid Zanaz se sent plus libre d'écrire dans certains médias arabophones qu'en France. Ce détracteur résolu de l'islam explique pourquoi et nous livre son regard sur le monde arabe et l'Algérie.
Interview Mireille Vallette.

Hamid Zanaz est Algérien, il vit depuis une vingtaine d'années en France après de nombreuses années passées dans son pays. Il y est retourné tout récemment pour la première fois depuis son exil. Il est écrivain, traducteur et journaliste et écrit abondamment dans des médias arabes, tunisiens, algériens et libanais principalement. Pour lui, il n'y a rien à retenir de la religion du prophète, islam et islamisme sont synonymes. Pessimiste, ironique et bon-vivant, il poursuit son œuvre-combat. Son dernier ouvrage est titré Islamisme: comment l'Occident creuse sa tombe.

-          Vous ne voulez plus publier d'ouvrages en français. Pourquoi ?

Ce que je publie dans certains pays arabes, jamais je ne pourrais l'écrire en France. Même si en principe tout est interdit là-bas, le débat a lieu. Je viens de traduire du français en arabe un livre sur l'origine du monde qui est une vraie gifle à la religion. Ici, on a peur d'être traité de raciste. Dans les pays musulmans, je peux être traité de mécréant, jamais de raciste.

-          D'autre exemple de ce que vous pouvez dire là-bas ?

Je peux écrire qu'il n'y a pas de différence entre islam et islamisme, ou que le public de Dieudonné est formé à 80% de racaille islamique. Pas en France ou alors seulement dans des sites au public limité, et au risque d'ennuis judicaires… Valls, lorsqu'il parle des djihadistes, il fait attention à ne pas dire qu'ils sont musulmans. C'est ridicule ! Je publie en ce moment une série d'articles dans un quotidien libanais arabophone. Ce sont des interviews de femmes arabes rebelles, dont Wafa Sultan et des femmes encore plus radicales. J'en ferai un livre en arabe intitulé « Ma voix n'est pas une honte », en référence à Mahomet dans l'un de ses Hadiths.

-          Pour vous, la pauvreté en est-elle le terreau de l'intégrisme ?

Contrairement à ce que veulent croire les Occidentaux, ce n'est pas la misère et la discrimination qui ont créé l'islamisme, c'est l'école ! C'est la possibilité de lire. Avant, les religieux transmettaient un islam populaire, c'est-à-dire mal compris. Les gens étaient inconsciemment travaillés par la modernité, ils y adhéraient peu à peu. Lorsque l'enseignement a été arabisé en Algérie, les gens et les imams ont pu connaître l'islam savant, « le vrai islam ». Et quand ils l'ont connu, ils sont naturellement devenus intégristes et ils ont commencé à réclamer l'application de cet islam, la charia. Mais en fait, une bonne partie de la population lit peu, elle dépend souvent de quelqu'un qui cite ce qu'il y a dans les textes. En Algérie, c'est surtout l'Etat qui islamise, c'est l'offre qui crée la demande. Je regarde parfois des émissions sur des TV algériennes. L'autre jour, je tombe sur des questions-réponses avec un type connu, autoproclamé spécialiste de l'islam. Une femme dit : j'ai des problèmes avec mon mari, il fait ceci et cela qui n'est pas juste. Et lui répond : pour plaire à Allah, tu dois suivre tout ce que dit ton mari.

-          Pensez-vous que la jeunesse du monde arabe représente un espoir ?

Non, la jeunesse du monde arabe ne change pas, mis à part une minorité. L'école fabrique des intégristes jour et nuit. J'ai été prof de philo au lycée. Lorsque tu traites de l'Etat par exemple, le programme t'oblige à faire la liste des méfaits et des avantages du capitalisme et du socialisme, puis à faire la synthèse et à donner la solution : c'est l'Etat islamique. Les jeunes ne sont pas fanatisés par internet, ils sont d'abord islamisés dans les mosquées et les institutions de l'Etat. L'Internet, c'est le passage à la pratique.

-          Mais les préceptes, par exemple relatifs à la sexualité, sont extraordinairement sévères. La population réussit-elle à les respecter ?

Non, même s'ils sont programmés par le logiciel islamique, les gens ne peuvent pas résister, la vie est plus forte. C'est une vaste hypocrisie. Quand je suis arrivé en Algérie, je suis allé dans un bar où il y avait des femmes et des hommes, où l'on buvait de l'alcool. Mais c'est devenu presque clandestin, ces lieux ferment petit à petit… souvent sous la pression des habitants du quartier.

Comment est-ce que le pouvoir se maintient ?

Dans ce pays, il y a deux opiums, la religion et l'argent. L'Algérie ne se développe pas, mais pour garder le pouvoir, les autorités ont créé une sorte d'Etat-providence. Ils achètent la paix sociale et rappellent constamment qu'ils ont stoppé le terrorisme des années 90. Pour l'instant, ça marche. Mais il n'y a pas de pouvoir fort, les Algériens se sont toujours rebellés. En résumé, c'est le bordel !

-          Et à votre avis, ce régime peut tenir jusqu'à quand?

Jusqu'à la famine… jusqu'à ce que la manne pétrolière soit épuisée ou concurrencée par d'autres formes d'énergie. Le problème de l'islam va se régler quand il n'y aura plus de pétrole. Franchement, qui écouterait l'Arabie saoudite ou le Qatar s'ils n'en 'avaient pas?

-          En Algérie, avez-vous ressenti l'explosion démographique ?

Les bâtiments envahissent tout, on ne cesse de construire. Si ça continue comme ça, dans 50 ans, il n'y aura plus d'espace non-bâti. Il n'y a pas de travail. La pollution est terrible, les autoroutes délabrées… C'est le chaos partout. Mais j'y ai fait un beau séjour, il y a la famille, la mer…

-          Que pensez-vous du cas tunisien ?

J'ai toujours aimé ce pays, c'est une exception dans le monde arabe. C'est dû à l'apport de Bourguiba, il avait vraiment compris le danger de l'islam, entre autres dans l'enseignement. L'éducation a bien fonctionné, elle a produit une élite laïque très bien formée et sa résistance à la pression religieuse est extraordinaire ! Je les admire ! Ces Tunisiens défendent la laïcité plus et mieux que les Français et dans un climat hostile.

Mireille Vallette, 24 janvier 2014



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 23 janvier 2014

Fwd: l’alliance de la France avec les forces les plus rétrogrades et les plus répressifs du Monde arabe


Objet: Le Veilleur de Ninive

Le Veilleur de Ninive

Le Veilleur de Ninive


France-Vatican : Les deux François et la Chrétienté d'Orient.

Posted: 22 Jan 2014 02:01 AM PST

Conversion forcée au wahhabisme de 18 villages druzes de Syrie.

Paris - Ainsi donc, le sort des minorités chrétiennes d'Orient, figurera à l'ordre du jour des entretiens du Vatican, le 29 Janvier 2013. Beaucoup piaffent d'impatience à l'idée de connaître la teneur de ce tête à tête entre les deux François. Notamment l'argumentaire que le président français a pu développer devant le souverain pontife sur ce sujet, alors qu'il passe pour être le meilleur allié de l'Arabie saoudite, c'est à dire du principal financier du djihadisme xénophobe à l'échelle planétaire.

De cet entretien de «chef d'état à chef d'état», de François Hollande avec le Pape François, gageons que la dialectique ne sera d'aucun secours au néo social-démocrate libéral face au berger du «bout du Monde», rompu aux circonvolutions cérébrales de la casuistique. François formaté HEC ne pourra déployer la moindre parade devant le jésuite qui jouera cash sur son terrain. Hic et Nunc, ici et maintenant, tant est accablant le bilan.
Comment en effet expliquer l'alliance de la France avec les forces les plus rétrogrades et les plus répressifs du Monde arabe, sous couvert de combat pour la démocratie, son prédécesseur gaulliste avec le Qatar, le parrain des destructeurs des sites islamiques de Tombouctou, et le successeur socialiste, avec le Royaume wahhabite.
 
Une alliance avec  le parrain des preneurs d'otages des prélats de Syrie, des destructeurs des sites religieux, notamment de Maaloula, dans la banlieue de Damas, l'un des plus anciens sites antiques de l'humanité, dont les habitants parlent l'araméen, la langue du Christ, dont les religieuses sont retenues en captivité. En guise bouclier humain ?
 
Une alliance avec le maitre de l'intolérance et de la xénophobie, celui dont l'un des dignitaires religieux a décrété la destruction des églises de la péninsule arabique, prioritairement aux nombreuses bases militaires occidentales qui paralysent la souveraineté de ces émirats mirages, ne se doutant nullement des inconséquences  de ses propos qui pourraient entrainer, en représailles, une réplique de la xénophobie européenne sur les quatre mille mosquées qu'abrite la rive nord de la Méditerranée.
 
Le parrain des artisans des conversions forcées au wahhabisme des musulmans eux-mêmes, les habitants d'une vingtaine de village druzes de Syrie, la religion du camarade  du président français au sein de l'Internationale socialiste, Walid Joumblatt, chef druze du parti socialiste progressiste libanais, dont la reddition religieuse de ses coreligionnaires au wahhâbisme a retenti comme cinglant camouflet, conduisant la girouette de la vie politique libanaise à se river à nouveau au Hezbollah «perinde ac cadaver».
 
Sur la  conversion forcée des Druzes de Syrie  au wahhabisme.  http://www.al-akhbar.com/node/197684

L'argumentaire pour expliquer son alliance avec la Turquie contre la Syrie, c'est-à-dire l'alliance avec l'artisan du premier état génocidaire du XX me siècle, contre la Syrie, qui abrite le mémorial du génocide arménien à Deir Ez-Zor. Contre la Syrie, le siège des patriarcats d'orient depuis la chute de Constantinople. Contre la Syrie, que la France a amputé du district d'Alexandrette, cédée à la Turquie en guise de bonus à son génocide. Pour aller plus loin sur ce sujet,

Dans ce «Grand oral», son journal de référence ne lui sera d'aucun secours. Sans doute obnubilé par le regard de «l'œil borgne sur la Syrie», le journal le Monde, amplificateur des thèses gouvernementales durant la campagne de Syrie, a mis trois ans pour percuter une vérité de base. Dans un gros dossier consacré au bilan des soulèvements arabes, dans son édition en date du 14 janvier, publié à l'occasion du 3me anniversaire de la chute de Ben Ali, le référent dresse ce constat en forme de désaveu de son blogueur attitré et des islamophilistes français «Le Grand jeu de Ryad pour étouffer les printemps arabes».
http://www.lemonde.fr/libye/article/2014/01/13/le-grand-jeu-de-riyad-pour-etouffer-les-printemps-arabes_4346993_1496980.html

Sur le rôle des islamophilistes français dans la défaite de la pensée stratégique française,
http://www.renenaba.com/les-islamophilistes-tontons-flingueurs-de-la-bureaucratie-francaise/

Point n'était besoin d'être grand clerc pour deviner la fin en ce que «L'Arabie saoudite, un Royaume des ténèbres», était une affirmation soutenue cinq mois avant que François Hollande, et son Monde, ne retrouvent leur chemin de Damas.

Chrétiens de Syrie et d'ailleurs doivent se pénétrer d'une réalité première à savoir que l'Occident, particulièrement la France, protectrice des chrétiens d'Orient, a été leur fossoyeur. Le génocide arménien a été récompensé par le bonus du District d'Alexandrette amputé à la Syrie pour être offert à la Turquie, l'ennemi de la France durant la 1 ère guerre mondiale. La création d'Israël a entrainé l'exode des chrétiens palestiniens, l'agression anti nassérienne de Suez, en 1956, l'exode des chrétiens d'Egypte, l'invasion américaine de l'Irak, l'exode des chrétiens d'Irak; et la bataille de Syrie, l'exode des chrétiens de Syrie, alors que la guerre civile libanaise a provoqué un exode massif des chrétiens libanais, dans une tentative occidentale de fixer sur place les Palestiniens et de faire du Liban leur patrie de rechange.
 
Que la «Coordination des Chrétiens d'Orient», l'instance chargée de sensibiliser l'opinion française sur les dangers de l'extrémisme néo islamiste, soit présidée par le franco libanais Patrick Karam, un sarkozyste pur sucre, le talent scout du «premier président de sang mêlé de France», le déclencheur pour des raisons électoralistes de la guerre de Syrie, relève de l'aberration mentale.
En Orient, la France marche sur sa tête et réfléchit comme un pied. Après Nicolas Sarkozy, en accompagnement de sa future belle-mère et François Hollande, en déshérence du fait de Closer, faisons néanmoins le serment que le prochain président français en visite d'état au Vatican se rende, non en scooter, ni avec son cortège de gaudriole, mais en situation de transparence matrimoniale. Clean. Non en état de chasteté, mais de clarté. De sobriété. Pour l'honneur de la France.

Persécution des chrétiens en hausse - Nouvelles de France Portail libéral-conservateur

Persécution des chrétiens en hausse

Persécution des chrétiens en hausse

Les chrétiens sont de plus en plus persécutés à travers le monde. C'est le constat de l'ONG Portes Ouvertes, qui publiait début janvier l'Index Mondial de Persécution pour 2014. L'Index Mondial de Persécution est un document qui recense chaque année l'intensité de la persécution antichrétienne par pays. La Corée du Nord, la Somalie et la Syrie sont aujourd'hui en tête de classement. Et dans 36 des 50 pays recensés dans l'index, « l'islamisme est largement responsable de la persécution endurée par les chrétiens », précise l'ONG.

« L'islamisme est un moteur mais il y a d'autres causes aussi » tempère Michel Varton, directeur de Portes Ouvertes. « En Corée du Nord, affirme-t-il, c'est la dictature paranoïaque ». Et pour cause. C'est dans ce pays, pour la douzième année consécutive, que la minorité chrétienne est la plus en danger. Dans cette dictature communiste où vivent près de 300 000 chrétiens, « toute célébration religieuse est considérée comme dangereuse et représente une menace pour l'État » qui n'autorise que le culte de son dictateur, même si le régime tente de faire croire le contraire. Selon les derniers rapports, jusqu'à 6 000 chrétiens en Corée du Nord pourraient se trouver aujourd'hui en prison à cause de leur foi.

Découvrez à ce sujet le témoignage de Lee Ok Soon, prisonnière politique.

En Somalie, la situation des chrétiens n'est pas plus enviable. Dans ce pays à large majorité musulmane, la Constitution stipule que « l'Islam est la seule religion, et aucune autre religion n'a le droit d'être proclamée ». La liberté religieuse, donc, n'existe pas, et les islamistes shebab ne dissimulent pas leur volonté d'éradiquer toute présence chrétienne. Si bien, fait valoir l'ONG, que « les parents chrétiens parlent de leur foi à leurs enfants dans le secret, tous les enfants sont obligés de suivre des cours de religion musulmane dans des écoles coraniques, et si quelqu'un meurt, il est enterré suivant les rites musulmans, quelle que soit sa religion ».

Les pays du printemps arabes, quant à eux, « ne voient  pas un printemps pour l'Église, mais plutôt un hiver pour l'Église » assure Michel Varton. La Syrie, en effet, est passée de la sixième place il y a quelques années, à la troisième place aujourd'hui. Jadis tolérés, les quelques 2 millions de chrétiens vivant en Syrie sont aujourd'hui menacés par des groupes d'opposants islamistes qui rejettent leur présence sur le territoire. Leur situation reste très fragile, et Portes Ouvertes relève que le pays détient le record du nombre de chrétiens assassinés, « avec plus de 1 000  assassinats anti-chrétiens avérés ».

Aujourd'hui, ils seraient plus de 150 millions à être discriminés, menacés, ou pourchassés à travers le monde. Selon les chiffres rapportés dans les médias, 2 123 chrétiens  auraient été assassinés l'année dernière en raison de leur foi. Cela représente une augmentation de 77% par rapport à l'année précédente.

Voir aussi :
> VIDÉO | Rencontre avec Joseph Fadelle, un converti condamné à mort

Note: 4.9/5 (14 votes enregistrés)

Persécution des chrétiens en hausse, 4.9 sur 5 basé sur 14 votes



Envoyé de mon Ipad 

lundi 20 janvier 2014

L'hérésie de la violence au nom de Dieu (Serge-Thomas Bonino, o.p., Secrétaire général de la CTI)


L'hérésie de la violence 'au nom de Dieu'

(Serge-Thomas Bonino, o.p., Secrétaire général de la CTI)

« Qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage », dit un proverbe français. Les religions sont-elles enragées ? Ceux qui souhaitent les exclure de la vie publique pour les cantonner dans la sphère strictement privée voudraient le faire croire. Aussi, prenant prétexte de la dimension apparemment religieuse des conflits qui ensanglantent la planète, ils attisent le préjugé selon lequel les religions, et spécialement les religions monothéistes, seraient par nature des facteurs de division entre les hommes. Pour mettre un terme aux violences et garantir la paix universelle, une seule solution : la sécularisation à outrance.

Cette argumentation est une des figures que prend aujourd'hui la pensée antireligieuse. L'athéisme dogmatique est devenu marginal, même si, sous sa forme scientiste, il imprègne la mentalité séculière commune, mais, dans une culture gagnée au relativisme, il passe paradoxalement pour une sorte de fanatisme religieux. On ne s'attaque donc plus tant à Dieu qu'à l'homo religiosus. Le préjugé s'étant répandu que le relativisme est la seule philosophie qui soit accordée aux exigences de la démocratie libérale, tout comportement qui se réfère à une vérité transcendante, universelle et absolue, est perçu comme une menace pour la paix civile. La foi religieuse est dénoncée comme une pathologie sociale.

Cette stratégie de diabolisation du religieux ne date pas d'hier. L'État moderne, religieusement neutre et politiquement tout-puissant, ne s'est-il pas imposé en s'autoproclamant le seul remède face aux guerres de religion ? La dénonciation s'est ensuite concentrée sur les religions monothéistes parce qu'elles sont supposées produire une « mentalité » intolérante chez leurs croyants puisqu'ils pensent posséder une vérité universelle et absolue. « L'intolérance n'est essentielle qu'au monothéisme, résumait Schopenhauer. Un Dieu unique est, d'après sa nature, un Dieu jaloux, qui n'en laisse vivre aucun autre. Au contraire, les dieux polythéistes, d'après leur nature, sont tolérants. Voilà pourquoi les religions monothéistes seules nous donnent le spectacle des guerres, des persécutions, des tribunaux hérétiques, comme celui du bris des images des autres dieux » (Parerga et paralipomena. Sur la religion [1851]). Depuis lors, la critique du monothéisme s'est encore nourrie du primat que la postmodernité accorde à la différence sur l'identité, à la pluralité sur l'unité, au relatif sur l'absolu.

Dans ce contexte, il est heureux que la Commission théologique internationale (CTI) se soit saisie du problème. Une sous-commission, présidée par le Père Philippe Vallin, a travaillé pendant cinq ans sur le sujet, dans un échange constant avec l'ensemble de la CTI. Le fruit de ce travail est un bel essai vigoureux Dio Trinità, unità degli uomini. Il monoteismo cristiano contro la violenza (version française), approuvé par l'ensemble de CTI le 6 décembre 2013. Ce document ne se présente pas comme un traité exhaustif de théologie mais comme un « argomentata testimonianza » (Presentazione).

La thèse du document est sans équivoque : au regard de la foi chrétienne, la violence « au nom de Dieu » est une hérésie pure et simple. Aucune concession ici à l'air du temps mais une conviction qui jaillit du cœur même de l'Évangile. La document se propose, en effet, de « neutralizzare la giustificazione religiosa della violenza sulla base della verità cristologica e trinitaria di Dio » (Presentazione). Le refus de toute violence religieuse est surtout déterminé par la contemplation de Jésus-Christ en sa Passion, lui qui « insulté ne rendait pas l'insulte, souffrant ne menaçait pas, mais s'en remettait à Celui qui juge avec justice » (1 P 2, 23). Sans que cela justifie une quelconque divinisation morbide la souffrance, le Christ prend sur lui, comme victime, la violence des hommes, y compris la violence religieuse, et il la détruit en sa racine par la puissance de l'amour. La violence ne se justifie donc ni pour venger les droits de Dieu ni pour sauver les hommes malgré eux, car « la vérité ne s'impose que par la force de la vérité elle-même » (Vatican II, Déclaration Dignitatis humanae, 1). « Dieu ne saurait se plaire dans le sang, et ne pas agir selon la raison est étranger à Dieu. […]. Celui qui entend amener quelqu'un à la foi a besoin d'une langue habile et d'une pensée juste, non de violence, ni de menace, ni de quelque instrument blessant ou effrayant » (Manuel II Paléologue, Entretiens avec un musulman. 7e controverse, « Sources chrétiennes 115 », p. 144-145, cité par Benoît XVI dans son discours de Ratisbonne le 12 septembre 2006). Tel est le paradoxe du christianisme : le respect scrupuleux de la liberté religieuse n'est pas motivé par une forme de relativisme mais il découle de ce qu'il y a de plus « dogmatique » dans l'idée que la foi chrétienne offre de Dieu.

Prétendre ainsi que le refus de toute violence au nom de Dieu est inscrit au cœur même de la foi chrétienne rend nécessaire une autocritique de la praxis historique des chrétiens. En effet, au long de son pèlerinage dans l'histoire, le peuple de Dieu n'a pas toujours été à la hauteur de cette conviction et le bienheureux Jean-Paul II à l'occasion du grand jubilé de l'an 2000 a demandé pardon pour « le consentement donné par des fils de l'Église, surtout en certains siècles, à des méthodes d'intolérance et même de violence dans le service de la vérité » (Tertio millenio adveniente, 35). Mais aujourd'hui, estime la CTI, les conditions sont réunies pour « l'irreversibile congedo del cristianesimo dalle ambiguità della violenza religiosa » (n° 64). Dans cette ligne, le document s'emploie à dénouer les liens accidentels qui ont pu se tisser dans l'histoire entre christianisme et violence religieuse et à interpréter correctement les « pages difficiles » de la Bible qui semblent légitimer la violence religieuse (n° 24-30).

Dans le débat sur monothéisme et violence, le document a pris soin d'éviter deux solutions de facilité. La première aurait consisté à désolidariser le christianisme du monothéisme : Oui, concédons que le monothéisme est facteur de violence, mais précisons aussitôt que le christianisme échappe à cette accusation parce qu'il annonce le mystère d'un Dieu Trinité, qui est, en lui-même, communion dans la différence. Bien au contraire, souligne le document, le mystère trinitaire ne s'affirme aucunement au détriment du monothéisme. Certes, la confession de foi en la Trinité détermine en profondeur la compréhension chrétienne du monothéisme. Mais le concept de monothéisme, s'il n'est pas univoque, n'est pas non plus équivoque. La CTI écarte le « fraintendimento, filosofico e anche religioso, dovuto al sospetto che l'enfasi cristiana sull'incarnazione di Dio, come anche la relazione trinitaria nella vita di Dio, avvengano al prezzo della perdita della purezza, della trascendenza, della perfetta semplicità di Dio » (n° 78). L'affirmation de l'absolue simplicité de Dieu, sur laquelle le document insiste, garantit que la confession de la Trinité n'est pas un trithéisme de fait, compensé par la communion subséquente des personnes, mais qu'elle est inséparable de la reconnaissance de l'unicité de la substance divine, telle que déjà la raison l'exige.

Une seconde facilité apologétique aurait été de désolidariser la foi chrétienne de la religion : Oui, concédons que la religion est facteur de violence, mais précisons aussitôt que le christianisme ne relève pas de la religion mais de la foi. Bien au contraire, le document insiste sur la valeur intrinsèque de l'expérience religieuse comme telle. De même que la grâce ne détruit pas la nature mais la guérit et la porte à son accomplissement, de même la foi chrétienne assume la dimension religieuse de la condition humaine. Elle la purifie en la reconduisant à son essence authentique laquelle unit inséparablement amour de Dieu et amour du prochain, de sorte que toute violence au nom de Dieu est « una corruzione dell'esperienza religiosa » (n° 95).

Ce point est capital pour le dialogue interreligieux. Les théologiens catholiques qui ont rédigé ce document n'ont pas voulu parler au nom des croyants des autres religions monothéistes mais ils les invitent à entreprendre une démarche analogue de purification à l'intérieur de leurs propres traditions. Dans la mesure où celles-ci sont l'expression d'une religion authentique, elles ne peuvent que rejeter la violence religieuse. N'est-il pas significatif que le bienheureux Jean-Paul II ait placé la rencontre interreligieuse d'Assise de 1986 sous le signe de la paix ? Loin d'être des facteurs de division, les religions, lorsqu'elles sont fidèles à leur essence et sans rien renier de leur sens de l'absolu, sont des ferments de paix. Voilà pourquoi il serait suicidaire de les tenir à l'écart de la vie sociale et politique.



Envoyé de mon Ipad 

dimanche 19 janvier 2014

قرى مسيحية في البقاع تنظم "حراسات" لمنع الامتدادات السورية

18/1/2014- قرى مسيحية في البقاع تنظم "حراسات" لمنع الامتدادات السورية

تعرضت مناطق البقاع الشمالي وبلدة عرسال اللبنانية الحدودية مع سوريا لسقوط عشرات الصواريخ وقذائف الهاون، من الجانب السوري، أحصي منها 11 صاروخا ليلا على منطقة خربة داود وأربعة صواريخ من نوع «غراد» استهدفت بلدات الزيتون والفاكهة ورأس بعلبك، مما أدى إلى سقوط خمسة جرحى، إضافة إلى أضرار مادية وتضرر عدد من السيارات وعشرات المنازل. كذلك، استهدفت رأس بعلبك أيضا بأكثر من 21 قذيفة هاون سقطت في محيط الكنيسة وأحياء سكنية.

مصادر محلية في رأس بعلبك ذكرت أن الصاروخين الأولين سقطا في محيط كنيسة مار إلياس، مما أدى إلى إصابة عنصري حماية من البلدة. وعندما هرع السكان لإنقاذهما سقط صاروخان آخران، مما تسبب في إصابة ثلاثة مواطنين آخرين، ليرتفع عدد الجرحى إلى خمسة، إصابة أحدهم، ويدعى رفعت نصر الله، متوسطة.

ولم يستغرب أبناء رأس بعلبك تعرض بلدتهم لإطلاق الصواريخ، رغم أن لا جواب حاسما لديهم حول الهدف من استهداف بلدتهم، ذات الغالبية المسيحية في البقاع الشمالي، قرب الحدود مع سوريا. ويردد عدد منهم أنه «لا ناقة ولا جمل لهم فيما يحصل، فلا مقاومة في البلدة سوى عدد من عناصر الحماية الليلية وهؤلاء ليسوا قوى عسكرية أو ميليشيا مسلحة، لكنهم تطوعوا ونظموا أمورهم لضبط الوضع الأمني في البلدة ومنع حالات التسلل إليها». ويتولى كل شابين من عناصر الحماية مراقبة مداخل البلدة وعملية الدخول والخروج منها، ويدققون في السيارات المشتبه في هوية سائقيها وللتأكد من خلوها من مسلحين، وهو ما يحصل راهنا في غالبية القرى البقاعية التي تعيش هاجس السيارات المفخخة، وحالة من الاضطراب الأمني على إيقاع الأزمة السورية.

هذا، وتحاذي رأس بعلبك جغرافيا عبر الحدود اللبنانية - السورية بلدة قارا ومنطقة تل الحنش وجب الجراد السورية، التي تحولت إلى مناطق عسكرية ساخنة للمسلحين. وبات بعض الأهالي يخشون الخروج إلى مزارعهم لمتابعة أشغالهم شرق البلدة التي غدت منطقة شبه عسكرية، خصوصا بعدما شهدت في وقت سابق عمليتي خطف مقابل فدية مالية، كان مصدرها الأراضي السورية.

ودفعت هذه المخاوف الأهالي إلى الانكفاء إلى داخل البلدة وتنظيم حراسة ليلية عملا بقرار وزير الداخلية والبلديات في حكومة تصريف الأعمال اللبنانية مروان شربل، على غرار ما حصل في بلدات الفاكهة والقاع وجديدة الفاكهة من أجل الحفاظ على الأمن، خصوصا في ساعات الليل. ولم تكن مشاهد التهجير التي حصلت على المقلب الشرقي السوري من جبال لبنان الشرقية والقلمون، في بلدات معلولا ودير عطية وصدد بعيدة عن أنظارهم، ولا سيما البلدة، التي يتجاوز عدد سكانها العشرة آلاف نسمة من الطائفة المسيحية الكاثوليكية، يتعايشون ويتجاورون مع بلدات سنية مجاورة هي الفاكهة وجديدة الفاكهة وعرسال، كما مع اللبوة والعين والهرمل الشيعية. ولقد استهدفت جميع هذه البلدات المجاورة ومن دون تفرقة بعشرات الصواريخ في الأشهر الأخيرة.

وقال رفعت نصر الله، الذي جرح بفعل تساقط الصواريخ في رأس بعلبك، لـ«الشرق الأوسط»، إن «الصواريخ انهالت علينا اعتبارا من منتصف ليل الجمعة/ السبت أمس، بينما طالت بإصابات مباشرة كنيسة مار إلياس وسط البلدة، واستمر تساقط القذائف حتى الساعة الثانية عشرة والنصف، مما دفعني لأن استكشف مكان سقوط القذائف».




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samedi 18 janvier 2014

Des terroristes islamistes decapitent un chretien syrien ( rappel du 8/1/2014- source Fides )

إرهابيون يقطعون رأس شاب سوري مسيحي ويغرسون الصليب في قلبه
١٧/١/٢٠١٤- 
نقلا عن : 

قتل جهاديون اسلاميون شابًا مسيحيًّا بقطع الرأس وأصابوا آخر إصابةً بالغة. ولم تعلم وكالة فيدس بهذه الحادثة التّي وقعت في الثامن من يناير إلاّ مؤخرًا عندما حدّثها عنها كاهنٌ من أبرشيّة حمص. وكان الشابان فيراس (29 سنة) وفادي (27 سنة) يستقلان السيارة للانتقال من حمص الى البلدة المسيحيّة مرماريتا عندما اعترضت مجموعة من خمسة جهاديين مُسلحين السيارة مُطلقين النار.
وعند وصول الجهاديين الى السيارة لاحظوا ان فادي يضع صليبًا حول عنقه فعمدوا الى قطع رأسه وغرس الصليب في قلبه. واستحوذوا بعدها على ما كان في السيارة من مال ووثائق تاركين فراس أرضًا مضرجًا بدمائه لاعتقادهم أنّه توّفيَّ. واستطاع هذا الاخير الذّي يُعتبر شاهد عيان للحادثة من الوصول سيرًا على الأقدام الى قرية المشتية قبل ان يتمّ نقله الى مستشفى طرطوس. وتمكن بعض المؤمنين من استعادة جثة فادي.
فراس، الذي نجا بأعجوبة لانهم ظنّوه ميتاً، قال لوكالة سانا السورية: الإرهابيون توهموا إنني ميت ولذلك قاموا بسحبي خارج السيارة مع زميلي فادي قبل أن يقوموا بربط يديه ثم سمعت أحد الإرهابيين يقول لأحد شركائه في الجريمة "اذبحه" وقاموا بسرقة كل أوراق السيارة والأموال التي كانت بحوزتنا وحاولوا إحراق السيارة بعدة طرق إلا أنهم لم ينجحوا في ذلك ولاذوا بالفرار.

وتابع فراس: بعد أن تأكدت من فرار الإرهابيين رأيت زميلي مضرجا بدمائه ومقطوع الرأس وركضت حافيا والتجأت إلى بيت أحد أصدقائي في منطقة المشتاية الذي اتصل بالجهات المختصة وأبلغهم عن الجريمة حيث حضرت سيارة إسعاف إلى مكان الجريمة وقامت بإسعافي إلى هنا في حين تم نقل جثمان زميلي إلى أحد مشافي مرمريتا.

هذا وقالت مصادر سورية موثوقة، أنه قد تم إلقاء القبض على الإرهاببين الخمسة، ومن بينهم إثنان لا يحملان الجنسية السورية. وعندما قيل لوالدته انه تم إلقاء القبض على قاتل ابنها، قالت: "الله يسامحه".

وبحسب بيانٍ أرسلته المؤسسة الحبرية لعضدد الكنيسة المتألمة الى وكالة فيدس فإن العنف ضد المسيحيين في سوريا وإثر تدهور الوضع على الأرض خاصةً لجهة وجود آلاف الجماعات الإسلاميّة، أصبح يُشكل الآن "أسوأ حالات الاضطهاد التّي تعترض المسيحيين في بداية الألفيّة الثالثة."

وبحسب آخر التقارير فإن أكثر من 600 ألف مسيحي – أي ثلث المؤمنين في سوريا – تركوا منازلهم ملتجئين في بعض الأحيان الى الدّول المجاورة. ويؤكد المسؤولون المسيحيون هجرة المسيحيين السوريين الجماعيّة التّي من شأنها ان تُهدد وجود المسيحيين داخل البلاد. ويعيش المواطنون في حمص ومارماريتا وحماه ومنهم العديد من المسيحيين ظروفًا سيئة وهم بحاجةٍ ماسة الى المأكل والتدفئة والملجآ والأدويّة بسبب البرد الّي يُفاقم من حدّة الأزمة الانسانيّة التّي خلفها النزاع.


Envoyé de mon Ipad 

lundi 13 janvier 2014

Le Veilleur de Ninive: Maaloula, Les Cloches des Eglises déposées à terre.

13/1/2014-Maaloula, Les Cloches des Eglises déposées à terre.

Le Père Makarios Kallouma,  secrétaire du Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient pour les grecs melkites catholiques a déclaré à l'Agence Novotsi que des éléments armés du « Front al-Nosra » et des membres du mouvement  « Ahrar al-Cham » ont déposé les cloches de toutes les églises de la vieille ville de Maaloula et ont incendié les sites du monastère de Sainte-Thècle et de Saint-Serge puis, ils se sont mis à fouiller les tombes pour trouver les restes de Sainte-Thècle ; ils ont également brûlé deux croix après les avoir brisées.  Le Père Kallouma a révélé que les éléments armés musulmans ont volé la statue en bronze du Christ, qui avait été inauguré le 24 septembre 2008 et qui fut ensuite placée à l'intérieur du Couvent de Sainte-Thècle ; Elle avait été financée par le fonds de l'Apôtre Saint-Paul en Syrie ; la statue avait été créée par le célèbre sculpteur russe Alexandre Rokafichnikov.

Le Père Kallouma a ajouté que quelques  habitants de Maaloula avaient quitté le village en direction du Liban mais que la plupart étaient allés à Damas. Un grand nombre d'entre-eux toutefois, habite la vieille ville où les associations de bienfaisance leur apportent des aides.

 Avec un profond soupir, le Père Kallouma poursuit en disant : « Après qu'ils nous eurent poussé à l'émigration et qu'ils eurent volé nos maisons, ils ont détruits notre pays et ont enlevé les principaux symboles religieux que représentent les cloches qui nous appellent à la prière….les éléments armés du Front al-Nosra vendent les meubles volés dans les maisons du village, puis ils brûlent les maisons comme s'ils voulaient effacer toutes traces du christianisme et supprimé notre présence.



Envoyé de mon Ipad 

samedi 11 janvier 2014

L'islamisme en Europe - AgoraVox le média citoyen

Lors des élections tunisiennes de l'ANC (Assemblée Nationale Constituante), après la "révolution de jasmin", le monde en général et la Tunisie en particulier, ont été stupéfaits des résultats : une majorité relative de fondamentalistes islamistes a été élue, alors que la Tunisie était un pays réputé pour sa modération et son ouverture. Le plus ahurissant est que les élus des émigrés tunisiens en Europe sont quasiment tous des intégristes islamistes, dont les niveaux culturels et intellectuels sont d'une indigence calamiteuse.
Les Dirigeants actuels

Qu'ils soient hommes ou femmes, ces députés sont l'image de gens complètement déphasés par rapport à leur société d'origine (tunisienne) et encore plus par rapport à la société européenne dans laquelle ils vivent, et où ils sont censés être en contact avec la civilisation, la liberté, et toutes ces valeurs absentes des sociétés arabo-musulmanes, caractérisées par la soumission à toutes sortes de totalitarismes. L'étude suivante, effectuée dernièrement en Europe, en donne quelques explications. Il n'est donc guère étonnant que ces "représentants" des arabo-musulmans en Europe provoquent autant de rejet et d'islamophobie. Ces islamistes sont encore plus malfaisants dans les pays arabes et musulmans, dans lesquels ils massacrent, violent et volent allègrement. 

L'Europe qui les materne et les protège, au grand dam de la majorité de sa population, doit s'attendre, tôt ou tard, à un retour de bâton. Les USA ont montré l'exemple avec Al-Qaïda : créée, entraînée, financée par les Américains, Al-Qaïda est aujourd'hui leur ennemi le plus irréductible, le plus insaisissable, le plus malfaisant. 

L'Europe doit veiller à séparer le bon grain de l'ivraie : si la majorité des immigrés cherche à vivre et à travailler sereinement, une forte minorité, manipulée par les "envoyés spéciaux" du Qatar et de l'Arabie malheureuse, forment "une cinquième colonne" pour un Gouvernement Mondial Islamique (GMI, version islamiste du NGM, Nouveau Gouvernement Mondial). Leurs bases opérationnelles sont les prétendues mosquées, qui, en réalité, sont des officines à peine secrètes. On y recrute aussi bien les djihadistes pour la Syrie ou l'Afrique Noire, que les agents dormants du GMI. 
 
Pour avoir vécu plus de trente ans en France, je sais qu'on peut y vivre tout à fait bien, sans subir ni racisme ni aucune une autre forme de discrimination. Il suffit d'y respecter la loi, les us et coutumes. Ce n'est pas si difficile, par Allah !! 
 

La minorité de fondamentalistes musulmans serait beaucoup plus importante que n'osent le considérer la plupart des politiciens et journalistes.

Manjihad

 

Le fondamentalisme religieux n'est pas un phénomène marginal en Europe de l'ouest. Telle est la conclusion d'une étude publiée par Ruud Koopmans du Centre des sciences sociales WZB de Berlin.

 

Cette étude est la première qui permet l'analyse sur une base empirique de l'ampleur et de l'impact de l'intégrisme religieux.
 
L'auteur a analysé les données d'une enquête sur l'intégration des immigrants dans six pays européens. Cette étude comparative a recueilli des données auprès d'immigrants et de natifs via plus de 9000 entrevues téléphoniques en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Autriche, en Belgique et en Suède. Les répondants étaient des immigrés turcs et marocains, ainsi que des groupes de contrôle formés de natifs.
 
Thug
Deux tiers des musulmans interrogés disent que les règles religieuses sont plus importantes pour eux que les lois du pays dans lequel ils vivent. Trois quarts des répondants sont d'avis qu'il n'y a qu'une seule interprétation légitime du coran.
 
Ces proportions sont nettement plus élevées que chez les chrétiens locaux. Seulement 13% de ces derniers placent les normes religieuses au-dessus de la législation nationale, et un peu moins de 20% refuse d'accepter des interprétations divergentes de la Bible.
Europe-survey-1
Pour le sociologue Ruud Koopmans, cette forte tendance au fondamentalisme musulman est alarmante : « le fondamentalisme n'est pas une forme innocente de religiosité stricte. Nous constatons une forte corrélation entre le fondamentalisme religieux – tant chez les chrétiens que les musulmans – et l'hostilité envers d'autres groupes tels que les homosexuels et les Juifs ».
Europe-surveyPrès de 60% des répondants musulmans refusent de prendre des homosexuels pour amis, 45 % pensent qu'on ne peut faire confiance aux Juifs, et plus de la moitié croit que l'Occident cherche à détruire l'islam. Chez les chrétiens : 9% sont ouvertement antisémites ; 13% refusent d'avoir des homosexuels pour amis ; et 23% croient que les musulmans visent à détruire la culture occidentale.
L'article de Ruud Koopmans intitulé Fundamentalism and out-group hostility. Comparing Muslims and Christians in Europe vient d'être publié dans le numéro de décembre de la revue trimestrielle WZB-Mitteilungen. Ce numéro contient plusieurs articles sur l'immigration et l'intégration, principalement en allemand.
 
 Hannibal GENSERIC

Envoyé de mon Ipad 

L'islamisme en Europe - AgoraVox le média citoyen-11-1-2014-

L'islamisme en Europe

Lors des élections tunisiennes de l'ANC (Assemblée Nationale Constituante), après la "révolution de jasmin", le monde en général et la Tunisie en particulier, ont été stupéfaits des résultats : une majorité relative de fondamentalistes islamistes a été élue, alors que la Tunisie était un pays réputé pour sa modération et son ouverture. Le plus ahurissant est que les élus des émigrés tunisiens en Europe sont quasiment tous des intégristes islamistes, dont les niveaux culturels et intellectuels sont d'une indigence calamiteuse.
Les Dirigeants actuels

Qu'ils soient hommes ou femmes, ces députés sont l'image de gens complètement déphasés par rapport à leur société d'origine (tunisienne) et encore plus par rapport à la société européenne dans laquelle ils vivent, et où ils sont censés être en contact avec la civilisation, la liberté, et toutes ces valeurs absentes des sociétés arabo-musulmanes, caractérisées par la soumission à toutes sortes de totalitarismes. L'étude suivante, effectuée dernièrement en Europe, en donne quelques explications. Il n'est donc guère étonnant que ces "représentants" des arabo-musulmans en Europe provoquent autant de rejet et d'islamophobie. Ces islamistes sont encore plus malfaisants dans les pays arabes et musulmans, dans lesquels ils massacrent, violent et volent allègrement. 

Les USA ont montré l'exemple avec Al-Qaïda : créée, entraînée, financée par les Américains, Al-Qaïda est aujourd'hui leur ennemi le plus irréductible, le plus insaisissable, le plus malfaisant. 


Envoyé de mon Ipad 

En Syrie, les djihadistes ne sont plus les bienvenus - Le Point

En Syrie, les djihadistes ne sont plus les bienvenus

Entraînement de combattants rebelles de la brigade salafiste Ahrar al-Sham, membre du Front islamique qui a lancé une vaste offensive contre les djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant.

L'heure de la seconde révolution a sonné en Syrie. Près de trois ans après le début de la révolte contre Bachar el-Assad, la rébellion a entamé début janvier une nouvelle bataille. Et l'adversaire est au moins aussi effrayant que le régime de Damas. Décapitations, enlèvements, tortures et attentats-suicides, l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) sème depuis un an l'effroi dans tous les territoires qu'il conquiert au régime syrien. Il se battait pourtant jusqu'ici aux côtés de l'opposition.

Créé en 2004, au lendemain de l'intervention américaine en Irak, l'EIIL est né sous les traits d'al-Qaida en Mésopotamie. En 2006, il englobe plusieurs groupes d'insurgés et devient l'État islamique en Irak. En difficulté sur le terrain face à l'action coordonnée de l'armée américaine, irakienne et des milices sunnites sahwas, l'organisation, dirigée depuis 2010 par l'Irakien Abou Bakr al-Bagdadi, trouve un second souffle à la faveur du conflit syrien, qui lui permet d'étendre son influence. Il devient en 2013 l'État islamique en Irak et au Levant. À l'époque, sévit déjà en Syrie le Front al-Nosra (Front de défense du peuple syrien), organisation djihadiste créée à l'été 2011 après que Bachar el-Assad a libéré de prison la quasi-totalité des djihadistes syriens.

Rétablissement du califat

Contrairement au Front al-Nosra, qui souhaite avant tout la chute du président syrien, l'EIIL a pour but le rétablissement du califat islamique d'Irak jusqu'au Liban. "Ses combattants sont en majorité étrangers, extrêmement déterminés, et ont acquis leurs lettres de noblesse sur les terrains de djihad de l'Afghanistan à la Bosnie", explique Romain Caillet, chercheur et consultant sur les questions islamistes au cabinet NGC Consulting.

Face à l'irrésistible ascension du Front al-Nosra, l'EIIL, qui considère l'organisation comme son extension en Syrie, tente de l'englober. Abou Bakr al-Bagdadi propose en avril 2013 au chef d'al-Nosra, le Syrien Abou Mohammad al-Joulani, de revêtir l'étendard de l'État islamique en Irak et au Levant pour devenir un seul et même groupe. Si al-Joulani accepte de passer sous la coupe d'al-Qaida, il refuse catégoriquement de rejoindre l'EIIL, étant opposé à un État transnational comme al-Bagdadi. C'est alors au chef d'al-Qaida, l'Égyptien Ayman el-Zawahiri, de trancher.

Charia imposée

La réponse ne tarde pas à tomber. En froid avec al-Bagdadi, Ayman el-Zawahiri conforte en juin 2013 al-Nosra comme la branche d'al-Qaida en Syrie, et enjoint au chef de l'EIIL de rentrer en Irak, où son organisation continuer à mener son combat originel. Le chef de l'État islamique en Irak et au Levant refuse et sort du giron d'al-Qaida. "Idéologiquement, l'EIIL est proche d'al-Qaida, explique Romain Caillet, mais à la différence de la nébuleuse islamiste, l'EIIL se considère comme un véritable État. Son principal ennemi n'est pas l'Occident, mais les chiites, c'est-à-dire l'Iran."

Sur le terrain, les méthodes de l'organisation djihadiste diffèrent radicalement des autres factions islamistes (hormis al-Nosra, NDLR). Tandis que celles-ci se cantonnent à la lutte armée, l'EIIL, qui compterait quelque 5 000 hommes, marque de son empreinte chaque territoire conquis. "À chaque victoire, ils nomment un gouverneur militaire, un juge islamique ainsi qu'un chef de police", souligne Mathieu Guidère (1), professeur d'islamologie à l'université de Toulouse-Le Mirail. "Ils appliquent la charia à la lettre, créent des écoles visant à apprendre le Coran, et n'hésitent pas à exécuter de sang-froid comme au Mali." En première ligne sur le front anti-Assad, leurs combattants n'hésitent pas à sacrifier leur vie dans des attentats-suicides contre les positions du régime. "Ils s'attellent à toutes les tâches que les autres rebelles ne veulent pas assumer", pointe Mathieu Guidère. Revers de la médaille, ces jusqu'au-boutistes soumettent les autres groupes rebelles à leurs lois une fois les territoires "libérés".

Méthodes sanglantes

Ainsi, depuis l'été dernier, un nombre croissant d'accrochages oppose l'EIIL à d'autres groupes rebelles plus modérés. À chaque fois, les méthodes sanglantes des djihadistes choquent. "Ils appliquent exactement les mêmes méthodes de torture que les moukhaberat (renseignements) du régime de Bachar el-Assad", souligne Ignace Leverrier (2), ancien diplomate en poste à Damas. Bizarrement, le régime syrien paraît moins enclin à combattre ces djihadistes que leurs collègues moins fondamentalistes. "Les agissements de l'EIIL ont quelque part rendu service à Damas, qui mise sur le ras-le-bol des populations pour mieux reprendre en sauveur les quartiers libérés", pointe Ignace Leverrier.

Les djihadistes ont commis la semaine dernière l'exécution de trop. Le meurtre sous la torture d'un médecin rebelle très populaire dans la région d'Alep a provoqué des manifestations populaires, servant de prétexte à trois coalitions de l'opposition pour lancer une vaste offensive contre l'EIIL. Le Front islamique (composé de groupes salafistes), l'Armée des moudjahidines (des islamistes modérés), et le Front des révolutionnaires de Syrie (nationalistes) - soit un total de 20 000 à 30 000 hommes - se sont engagés à combattre la "terreur" imposée par l'EIIL.

Lutte contre le terrorisme

Mais au sein même de l'opposition, les motivations diffèrent. "En pointe du combat, le Front islamique, organisation la plus puissante de l'opposition, souhaite forcer les djihadistes à renoncer à leur domination territoriale, sans abandonner les armes dans leur combat contre Bachar el-Assad", note Romain Caillet. "À l'inverse, les nationalistes du Front des révolutionnaires de Syrie sont totalement opposés à leur présence sur le sol syrien", ajoute Ignace Leverrier.

Quels que soient leurs objectifs, les rebelles, en quête de crédibilité, se repositionnent inexorablement dans l'optique de la conférence de paix Genève 2 sur la Syrie, prévue le 22 janvier prochain, à laquelle la Coalition nationale syrienne (principal organe de l'opposition) n'a pas encore décidé de sa participation. "Bachar el-Assad ayant bâti son fonds de commerce sur la guerre contre le terrorisme, l'offensive de la rébellion vise à montrer que c'est elle qui lutte contre ce fléau", explique Ignace Leverrier.

Le jeu du régime syrien

À la surprise générale, le terrifiant EIIL se révèle pourtant moins coriace que prévu. D'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG la plus fiable sur la Syrie, il ne reste "quasiment" plus de combattants de l'EIIL à Alep, alors que l'organisation est en difficulté dans son fief de Raqqa, où sont détenus les nombreux otages occidentaux, dont quatre journalistes français. En réponse à cette "seconde révolution", ainsi que l'a nommée l'opposition, le porte-parole de l'EIIL, cheikh Abou Mohammed al-Adnani, a menacé "d'anéantissement" les rebelles syriens. En une semaine, les combats ont fait 500 morts, selon l'OSDH.

Dans cette lutte intestine au coeur de l'opposition, le Front al-Nosra joue un rôle pour le moins ambigu. Si la filiale officielle d'al-Qaida en Syrie est souvent restée neutre dans les combats, elle s'est parfois directement attaquée à ses frères djihadistes de l'EIIL, notamment à Raqqa. "Clairement, al-Nosra profite de la situation pour enrôler beaucoup de combattants de l'EIIL qui profitent de cette couverture pour ne pas être attaqués."

Reste que ces luttes fratricides servent avant tout le régime syrien, qui se voit ainsi débarrassé de son plus redoutable adversaire sur le terrain. "Ces combats forcent les brigades rebelles à combattre sur deux fronts", souligne le chercheur Romain Caillet. "Et il leur sera désormais très difficile de résister à une offensive de l'armée syrienne sur Alep."

(2) Ignace Leverrier, auteur du blog "Un oeil sur la Syrie" du Monde.fr.



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vendredi 10 janvier 2014

"النصرة" تقتلع أجراس الكنائس في معلولا وتفجّر تمثال السيدة العذراء

"النصرة" تقتلع أجراس الكنائس في معلولا وتفجّر تمثال السيدة العذراء

لن تُقرع أجراس معلولا بعد اليوم. البلدة السورية التي سيطرت عليها «جبهة النصرة» في كانون الاول الماضي، باتت كنائسها بلا أجراس، إذ علمت «الأخبار» أن مقاتلي «النصرة» اقتلعوا أجراس الكنائس كافة، إضافة الى تمثال السيد المسيح الذي يحرس دير مار تقلا في البلدة. وبحسب أحد أبناء البلدة الموجودين في سوريا، خارج معلولا، «فكّك المسلحون أجراس الكنائس، وتمثال السيد المسيح، وفجّروا تمثال السيدة العذراء الموجود في قلب الجبل في معلولا قرب فندق السفير».

ومنذ فترة، يعقد مسلحو «النصرة» صفقات مع عدد من تجّار الآثار، فيبيعون أيقونات وصوراً وآثاراً تتعلّق بالتاريخ المسيحي للبلدة. وبحسب المعلومات الواردة، فإن الآثار يتمّ نقلها بالتعاون بين مهرّبين في سوريا ولبنان ليتم إيصالها لاحقاً الى خارج سوريا، وتحديداً الى تركيا وإيطاليا. وقد نقل جزء كبير من آثار البلدة الى هذه الدول أخيراً، بحسب أحد العاملين في مجال التهريب.

في موازاة ذلك، وفي ما يتعلق بملف الراهبات المخطوفات من معلولا، اجتمع أمس رئيس المجلس الارثوذكسي روبير أبيض برفقة أهالي راهبات دير مار تقلا، مع المدير العام للأمن العام اللبناني اللواء عباس إبراهيم. وقال إبراهيم إن «الامور أصبحت على نار حامية والاتصالات جارية من أجل إطلاقهن سريعاً»، مؤكّداً أن «صحة الراهبات جيدة».

من جهته، قال أبيض لـ«الأخبار» إن «اللقاء كان جيداً جداً»، إذ علم أن «إطلاق سراح الراهبات بات قريباً والعمل جدي على إطلاق سراحهن». وأضاف أبيض أن «العراق أيضاً دخل في المفاوضات بسبب وجود مخطوفة من الجنسية العراقية، وهي من فتيات الميتم».

يُذكر أن مقاتلي المعارضة في منطقة القلمون اختطفوا قبل يومين شقيق متروبوليت حمص ويبرود وحماة للروم الملكيين الكاثوليك، المطران عبده عربش، ليُضاف اسمه إلى ملف المطرانين بولس يازجي ويوحنا إبراهيم و13 راهبة مخطوفة من معلولا و4 فتيات من الميتم الذي كانت تديره الراهبات والأب إسحق محفوظ والأب ميشال كيال.


Envoyé de mon Ipad 

Karim Pakzad: «Il y a une lutte énorme entre l'Arabie saoudite et l'Iran en Irak» - Irak - RFI

Karim Pakzad: «Il y a une lutte énorme entre l'Arabie saoudite et l'Iran en Irak»

RFI : Qui sont donc ces hommes en présence aujourd'hui à Fallouja ?

Karim Pakzad : Il y a quatre parties qui sont présentes à Fallouja. D'abord, c'est al-Qaïda, l'organisation de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). C'est une organisation ouvertement affiliée à al-Qaïda. Elle s'est renforcée considérablement ces derniers temps en Irak et en Syrie, et qui bénéficie du soutien financier et militaire de certains milieux liés à certains pays arabes dans la région. C'est une organisation qui milite contre les gouvernement irakien et syrien, parce qu'en même temps leur objectif est vraiment de vaincre la domination des chiites dans cette région.

Ensuite, il y a deux autres forces tribales. Certaines tribus collaborent avec le régime irakien. Ils ont mis en place un conseil militaire. Ils ont déjà collaboré en 2003 et 2004 avec les Américains pour lutter contre al-Qaïda.

Et puis il y a aussi certaines autres tribus, tribus rivales des premières tribus, qui elles soutiennent al-Qaïda. Enfin, la quatrième force, c'est le gouvernement ou l'Etat irakien.

Quand le gouvernement annonce qu'il va lancer une contre-offensive, est-ce qu'il en a les moyens matériels ?

Oui, absolument. Mais sur le plan militaire, le gouvernement irakien peut chasser al-Qaïda de Fallouja. Mais seulement Fallouja c'est une ville très dense, peuplée de la population arabe sunnite. Une action militaire, uniquement militaire, peut provoquer des pertes énormes parmi la population civile !

C'est la raison pour laquelle le gouvernement irakien se donne le temps, essaie sur le plan de la communication au moins de convaincre une partie de la population qui est affiliée à certaines tribus proches du gouvernement, de faire tout le nécessaire, de demander à al-Qaïda de quitter Fallouja, sans attendre une offensive militaire du gouvernement.

Est-ce que l'on sait précisément pour quel camp penche cette population ?

Cette population est divisée. Une partie penche pour le gouvernement. Mais depuis deux ans, il y a un mécontentement généralisé contre le gouvernement Maliki, contre la façon dont Maliki gouverne et son autoritarisme, qui a provoqué un mouvement civil de masse. Parfois plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté contre Maliki. C'est pourquoi une partie de cette population a mis en place, à l'image de ce qui s'est passé place Tahrir en Egypte, des camps permanents dans la ville de Ramadi, qui fait partie avec Fallouja de la province Al-Anbar.

Or, c'est parce que ces camps étaient infiltrés par al-Qaïda et que le gouvernement les a attaqués pour mettre fin à l'existence, qu'al-Qaïda a pris l'initiative de lancer une offensive sur la ville de Fallouja. Comme dans cette ville de Fallouja, il n'y avait que des policiers, pas d'armée - parce qu'il y avait eu un accord entre les chefs de tribu et le gouvernement irakien -, al-Qaïda en a profité pour mettre la main sur Fallouja.

Qu'est-ce que l'on peut penser de l'offre de Téhéran qui a proposé de fournir des équipements militaires et des conseils à Bagdad pour lutter contre les extrémistes sunnites de Fallouja ?

Cela nous amène au problème essentiel qui explique pourquoi l'Irak ne connaît pas la stabilité. Aujourd'hui, il y a une lutte d'influence énorme engagée entre l'Arabie saoudite et l'Iran en Irak. Aujourd'hui, c'est l'Iran qui a une grande influence en Irak.

La situation actuelle n'est pas acceptable pour l'Arabie saoudite et les autres pays arabes, notamment ceux du Golfe. Le gouvernement de Bagdad a accusé l'Arabie saoudite de soutenir directement, financièrement et militairement les groupes terroristes à Bagdad. A partir de là, l'Iran, évidemment, ne peut pas envoyer des troupes parce que dans ce cas, cela signifierait une vraie intervention iranienne dans les affaires irakiennes. Je pense que c'est symboliquement que l'Iran a proposé, si le gouvernement irakien le demande, de donner du matériel et envoyer des conseillers.



Envoyé de mon Ipad 

Alain Rodier: «L’Etat islamique en Irak et au Levant est extrêmement dangereux» - Syrie / Irak / Entretien - RFI

Alain Rodier: «L'Etat islamique en Irak et au Levant est extrêmement dangereux»

RFI : John Kerry, chef de la diplomatie américaine, considère l'Etat islamique en Irak et au Levant comme l'acteur le plus dangereux dans la région. Partagez-vous son analyse ?

Alain Rodier : Tout à fait, c'est l'un des bras armés d'al-Qaïda, qui existe toujours à l'heure actuelle. Il est très actif, en particulier en Irak, qui est sa terre d'origine je dirais, et dans la province d'al-Anbar, qui touche quasiment Bagdad. Et il a étendu ses actions en Syrie depuis plusieurs dizaines de mois. Donc, il est extrêmement dangereux.

Ne l'est-il pas également au Liban, où il a revendiqué l'attentat-suicide de la banlieue chic de Beyrouth, le 2 janvier dernier, qui a fait cinq morts ?

Tout à fait ! Il faut bien replacer ça dans le contexte ; l'ennemi premier d'al-Qaïda à l'heure actuelle, ce sont les chiites, et en particulier les milices du Hezbollah (Liban, NDLR), qui viennent épauler le pouvoir syrien. Donc, il ne faut pas s'étonner de cette extension du conflit au Liban.

Les différents groupes que nous évoquons, EIIL, al-Qaïda, ont-ils de véritables liens, ou al-Qaïda est-il finalement plutôt un sigle, une marque ?

Je pense qu'ils ont effectivement un lien, puisque l'Etat islamique d'Irak, comme il s'appelait quasi au démarrage, était dirigé par Zarkaoui, qui avait fait allégeance à Ben Laden à l'époque. Donc, c'est un mouvement bien connu. C'est l'un des bras armés les plus importants d'al-Qaïda dans la région.

Est-il simpliste de dire que la crise syrienne reflète des luttes d'influence à l'étranger, d'un côté l'Iran et de l'autre l'Arabie saoudite notamment ?

On peut penser que les insurgés intégristes sont soutenus par l'Arabie saoudite. Et le pouvoir en place à Damas est effectivement soutenu par les chiites, en particulier par l'Iran - mais aussi, on l'oublie, par le gouvernement actuel à Bagdad, également des chiites. Donc, on voit le fameux arc chiite dont on parle assez souvent. Et en remontant dans le problème, on pourrait dire que nous assistons là, effectivement, à un affrontement chiites-sunnites, qui est un petit peu classique.

Une figure émerge-t-elle dans le mouvement EIIL ?

Oui, Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l'EIIL, est connu. Il est recherché par les Etats-Unis comme terroriste. Sa tête est mise à prix pour 10 millions de dollars, au même titre que celle du mollah Omar en Afghanistan. Il fait donc partie des cinq terroristes les plus recherchés au monde à l'heure actuelle.

Que sait-on du rôle joué par ce mouvement jihadiste dans les prises d'otages en Syrie, et notamment les prises d'otages qui concernent des membres de la presse ?

On ne sait pas trop par qui ont été pris en otage les différents membres de la presse, mais également ceux d'organisations humanitaires (Médecins sans frontières, NDLR), parce que le problème syrien est extrêmement complexe ; il a débordé sur un problème de criminalité organisée.

→ À (RE)LIRE : Itinéraire dramatique de deux jeunes Toulousains, morts en Syrie

Mais sans vouloir du tout défendre les islamistes, ceux-ci ne semblent pas liés structurellement au crime organisé. Or, ce n'est peut-être pas le cas d'un certain nombre de groupes qui se revendiquent de l'ASL (Armée syrienne libre, NDLR). Donc, les prises d'otages semblent être liées à des préoccupations plus financières que politiques.

Justement, concernant l'ASL, on voit dans le nord de la Syrie que le mouvement jihadiste EIIL a fait quelque peu l'unanimité contre lui et a permis de reconstituer une sorte de front uni de l'opposition. Que faut-il en penser ?

Il faut être très méfiant sur les déclarations qui peuvent être faites ici et là. Pour le moment, malheureusement, les mouvements qui ont le vent en poupe en Syrie sont surtout les mouvements jihadistes. Je citerais bien sûr en premier l'EIIL, mais aussi le Front al-Nosra. Il est connu qu'il y a une opposition entre ces deux mouvements, elle a été arbitrée par al-Zawahiri, qui continue d'envoyer ses messages depuis les zones tribales pakistanaises.

→ À (RE)LIRE : « Il y a une lutte énorme entre l'Arabie saoudite et l'Iran en Irak »

A l'heure actuelle, l'opposition « laïque » n'est pas en position de force. Quant aux déclarations comme quoi ces forces laïques s'attaquent aux forces jihadistes, je pense que, sur le terrain, il faut attendre pour voir qui tient le dessus. Mais malheureusement, je ne pense pas que ce soit les forces laïques qui tiennent le dessus pour le moment.



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 8 janvier 2014

Adra en Syrie, serait-elle la ville du paroxysme de la barbarie salafiste ?



Le Veilleur de Ninive



Posted: 08 Jan 2014 01:12 AM PST- le veilleur de Ninive 

5 Janvier 2014 - Adra, une ville multi-communautaire avec son demi-million d'habitants, est située à 20 kms de Damas, dans la région de Qalamoun, derrière la chaine de l'Anti-Liban. C'est là que sont venus s'abriter plusieurs milliers de réfugiés syriens.

Dans la nuit du 10 au 11 décembre, le massacre le plus sauvage de l'histoire moderne aurait eu lieu.

Alors que des affrontements très violents se déroulaient dans les villes de Qara et Nabk, entre l'armée arabe syrienne, et les bandes armées du Front al-Nosra, ces derniers, constitués de deux à trois milles syriens et irakiens, mettaient le siège à la ville de Adra.

L'attaque est lancée autour de 4 h. du matin.

La première cible aurait été le Centre de la police. Dans un déchainement de violence inouïe, plusieurs dizaines de policiers sont tués, la tête tranchée et le corps mis au bucher. Pendant que les uns procédaient à leur gravissimes méfaits, d'autres tiraient en l'air dans les rues, drapeaux du Front al-Nosra et de l'Armée Islamique d'Irak et du Levant (Da'ech), levés tout en vociférant : « Nous venons pour vous tuer, vous les « Nosseïris » [Alaouites].

La deuxième cible fut l'hôpital, qu'ils occupent tuant; au passage; un infirmier avant de lui trancher la tête qu'ils ont suspendue à un manche.

La troisième cible, fut la boulangerie, dont ils ont tué les neuf ouvriers, avant d'aligner leurs têtes à la suite de celle de l'infirmier.

Comble de la monstruosité et de l'attitude infernale de ces hordes, ils auraient mis des enfants vivants dans un four actif.  

Selon le site « Russia Today », d'autres hommes armés seraient passés de maison en maison une liste d'Alaouites, de Chrétiens et de Druzes en main dont ils auraient tué plus d'une centaine ; les plus heureux d'entre-eux seraient morts par balles ; les autres furent massacrés sauvagement, selon la méthode  de ces sous-hommes, c'est-à-dire, la tête tranchée ou jetée dans un four, face à des témoins oculaires qui ont rapporté ces faits.

Plus dramatique encore,  est le récit de cet ingénieur prénommé Hassan qui, entendant les criminels monter les marches de l'escalier de sa maison, avec l'intention de tuer sa femme et ses deux enfants, a préféré, au moment où ils franchissaient la porte, se faire exploser, lui et les siens par des bombes, qu'il avait préparées auparavant.

Le massacre satanique, car ces hordes sont des missionnaires de Satan venus combattre Dieu et Allah, a duré deux jours avant que l'armée arabe syrienne ne puisse intervenir et libérer les quelques milliers de personnes qui y étaient encore retenus. Aux morts et aux martyrs, viennent s'ajouter de nombreux disparus.

Comment ne pas lire, à travers ces massacres, d'Anbar en Irak et de Adra en Syrie, par des voitures piégées au Liban et à l'identique en Russie, la main Wahabite qui cherche par tous les moyens à allumer et entretenir la guerre confessionnelle.

On peut dire que les massacres récents en Syrie, touchent de plus en plus les minorités chrétiennes. Et pour cela égrainons le chapelet des supplices : Sadad, plus de 80 chrétiens ont été massacrés ; Maaloula, des religieuses sont enlevées ; dans de nombreuses villes et villages, les Eglises sont pillées et incendiées.

Nous sommes en droit de nous demander que serait-il advenu si ces criminels, encouragés par le soutien actif ou au mieux, le silence des régimes occidentaux, avaient occupé Damas ou Alep ?

Quel aurait été le sort des dizaines de milliers de chrétiens, d'alaouites, de druses ou de fonctionnaires de l'Administration ou des hôpitaux de ces villes si elles étaient restées sans défense ?

Une autre question demeure sans réponse…Ceux qui ont fait la guerre pour libérer la Libye de Kadhafi, pourquoi s'obstine-t-il à la faire pour chasser le Président Bachar el-Assad mais ne l'envisage pas pour écraser les tortionnaires rétrogrades et sataniques du Front al-Nosra et de l'Armée Islamique de l'Irak et du Levant ? Pourquoi une action internationale dans ce sens n'est-elle pas justifiée alors que les Etats-Unis d'Amérique s'arrogent le droit unilatéral de déclarer la guerre au terrorisme international ?

Si les dirigeants des grands pays sont complices…, que les peuples ouvrent les yeux.  L'attitude de l'Occident, avec tout ce qu'il a reçu comme bien de ses pères, n'est guère autorisé à laisser l'ombre d'un doute, sur sa sympathie à l'égard de ces groupes criminels, tortionnaires et barbares.

Le Veilleur de Ninive à partir de l'article de ...F. (Italie)