lundi 12 août 2013

pour la réciprocité dans les rapports avec les musulmans

Le professeur Sami Aldeeb, islamologue Suisse originaire de Palestine, nous a communiqué son initiative que nous relayons bien volontier :

"J'appelle tous les partis politiques de Suisse et dans tous les pays occidentaux à lancer dans les plus brefs délais une initiative populaire exigeant le respect de la réciprocité dans les rapports avec les musulmans. Cette initiative porte le logo suivant:
reciprocite.gif
Elle est libellée comme suit:

- Interdiction de construire des mosquées en Occident et arrêt de la construction de celles commencées tant que les pays musulmans ne s'engagent pas à respecter la liberté de culte et la liberté de religion sur leurs territoires, y compris la liberté de quitter l'islam.

- Interdiction d'accorder le permis de séjour, l'asile politique ou la naturalisation aux musulmans qui refusent le respect des principes constitutionnels concernant la liberté religieuse, y compris la liberté de quitter l'islam, et le droit des musulmanes à épouser des non-musulmans.

- Interdction de célébrer ou de reconnaître un mariage d'un musulman avec une non-musulmane si le musulman ne s'engage pas au respect de la liberté religieuse de ses futurs enfants, y compris la liberté de quitter l'islam, et le droit des femmes musulmanes à épouser des non-musulmans.

- Retrait de la nationalité des personnes naturalisées, de l'asile politique et du permis de séjour pour ceux qui ne respectent pas les principes constitutionnels cités plus haut ou qui s'attaquent â des lieux de cultes.

- Le principe de la réciprocité sera intégré dans la constitution et sera étendu à d'autres principes constitutionnels selon le besoin.

J'invite tous les lecteurs de ce blog de commenter cette initiative, de me faire part de leurs remarques et de la diffuser aussi largement que possible par tous les moyens à leur disposition.


Auteur de l'initiative

Dr. Sami Aldeeb Abu-Sahlieh
Professeur des Universités
Centre de droit arabe et musulman
Ochettaz 17, CH-1025 Saint-Sulpice
Tél. fixe: 0041 21 6916585
Mobile: 0041 78 9246196




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dimanche 11 août 2013

Une église détruite par l’Armée Syrienne Libre

10/8/2013-Une église détruite par l'Armée Syrienne Libre

On a appris hier que l'église antiochienne orthodoxe des Saints-Serge-et-Bacchus de Al-Thawrah (ou Al-Tabqah), qui dépend de l'archidiocèse antiochien d'Alep dont le métropolite, Mgr Boulos Al-Yazigi, a été enlevé le 22 avril dernier, a été entièrement saccagé et pillé par Armée Syrienne Libre dont c'est, assurément, un très haut fait d'armes… Selon des témoins qui ont fui Al-Thawrah, les "valeureux" soldats ont tout déchiré dans le sanctuaire, tentures, Bibles, livres liturgiques, détruit les croix et les icônes, arraché tout le système électrique et les lustres, volé et vendu au marché noir tout ce qui pouvait avoir de la valeur… Puis l'église semble avoir été détruite. Construite à partir de 1973, cette église moderne était un endroit très symbolique de la ville aujourd'hui désertée de tous ses habitants chrétiens (plus de 300 familles). Al-Thawrah a été investie par l'Armée Syrienne Libre le 11 février de cette année, qui la contrôle toujours.

Source : Assyrian International News Agency



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vendredi 9 août 2013

Syrie: Les chrétiens payent "l'aveuglement de la politique occidentale" - Le blog de Père Patrice Sabater

Syrie: Les Chrétiens Payent "L'aveuglement De La Politique Occidentale"

ROME, 16 juillet 2013 (Zenit.org) - Pour les lecteurs de Zenit, Annie Laurent a mis à jour sa tribune de Radio Espérance du 26 juin dernier et nous la publions avec l'aimable autorisation de Radio Espérance (http://www.radio-esperance.fr).

 

Annie Laurent 5Les chrétiens de Syrie continuent de payer cher l'aveuglement et l'obstination de la politique occidentale dans la crise qui secoue leur malheureux pays depuis mars 2011. Les violences qui les visent sont étrangères à la lutte contre le régime de Bachar El-Assad. Leurs auteurs sont surtout des combattants islamistes étrangers qui arrivent par milliers en Syrie pour pratiquer le djihad, la guerre sainte, avec le soutien actif du monde sunnite, notamment les riches monarchies arabes comme l'émirat de Qatar et l'Arabie-Saoudite.

Mais les islamistes armés et endoctrinés viennent aussi de pays voisins tels que la Turquie, l'Irak, la Jordanie, l'Egypte et le Liban (au pays du Cèdre s'activent aussi des groupes sunnites radicaux) ainsi que de contrées plus éloignées, comme l'Afghanistan, le Pakistan, la Tchétchénie, la Libye, et même l'Europe. Beaucoup de ces extrémistes agissent sous l'étiquette d'un mouvement affilié à l'organisation terroriste El Qaïda, en l'occurrence le Jabat El Nosra, nom qui signifie « le Front des Partisans de la victoire ».

D'autres appartiennent à l'Armée syrienne libre dont le combat n'est officiellement motivé que par la chute du président Assad. Or, ils ont à leur actif plusieurs destructions, profanations et pillages d'églises et de monastères. Peut-être cherchent-ils ainsi à « punir » les chrétiens pour leur refus de participer à une rébellion violente. 

L'entreprise de ces militants qui veulent purifier l'espace proche-oriental de toute présence non islamique est facilitée par la vulnérabilité des chrétiens, ceux-ci n'étant pas armés et ne bénéficiant d'aucune protection, ni locale ni internationale. Il faudra faire un jour le bilan des souffrances qu'ils endurent à cause de leur foi et de leur identité chrétienne. En attendant, voici un aperçu des dernières agressions dont ils ont été victimes. 

Au début du mois de juin, l'armée régulière syrienne a repris le contrôle de Qousseir, localité proche de la frontière libanaise. Cette victoire a permis de constater que les 3 000 chrétiens qui coexistaient auparavant avec les musulmans dans cette ville de 30 000 habitants ont tous été contraints de quitter leurs foyers sous la menace des djihadistes, maîtres des lieux depuis plus d'un an. Ces derniers ont aussi profané et saccagé plusieurs édifices chrétiens, notamment le monastère grec-orthodoxe Saint-Elie. La plupart des icônes et des statues de l'église ont été détruites ou mutilées, signe d'une action planifiée. 

Le 19 juin, à Deir Ez-Zor, important centre urbain du nord-est, des terroristes ont mis le feu à une église syriaque contre laquelle ils avaient déjà lancé une voiture piégée. Il ne reste rien du sanctuaire. 

Et puis, le dimanche 23 juin, à Gassanié, ville située sur les rives de l'Oronte, dans le nord-ouest de la Syrie, un religieux franciscain, François de l'Enfant-Jésus Mourad, âgé de 49 ans, a été assassiné dans le couvent relevant de la Custodie de Terre Sainte dont le siège est à Jérusalem. Le Père Mourad s'y était réfugié après l'attaque à l'arme lourde d'un autre monastère de la même localité, dédié à saint Siméon le Stylite, monastère qu'il avait lui-même construit pour le compte de l'Eglise syriaque-catholique dont il était issu. Comme bien d'autres fidèles d'Eglises orientales, le Père Mourad était devenu latin en entrant chez les franciscains - jusqu'en juillet 2012, il allait célébrer la messe dominicale au Carmel d'Alep - mais il restait attaché à son rite d'origine.

En apprenant la mort du prêtre, Mgr Jacques Hindo, titulaire de l'archéparchie syriaque-catholique de Hassaké, dont dépend Gassanié, a déclaré à l'agence Fides : « Toute l'histoire des chrétiens du Moyen-Orient est marquée et rendue féconde par le sang des martyrs des nombreuses persécutions. Ces derniers temps, le Père Mourad m'avait fait parvenir un certain nombre de messages dans lesquels il se montrait conscient de vivre dans une situation dangereuse et où il offrait sa vie pour la paix en Syrie et dans le monde entier ». Annie Laurent 6  

Enfin, on est toujours sans la moindre nouvelle des deux évêques titulaires des sièges métropolitains grec-orthodoxe et syriaque-orthodoxe d'Alep, Mgr Paul Yazigi et Mgr Jean Ibrahim, enlevés ensemble le 22 avril dernier. Sur place, l'absence de revendication et de demande de rançon est perçue comme un mauvais signe. 

Dans un éditorial courageux publié lundi 24 juin dans la Lettre de l'Aide à l'Eglise en Détresse, le directeur de cette institution, Marc Fromager, se demande pourquoi la France s'aligne sur les Etats-Unis et les pays sunnites en acceptant la livraison d'armes à la rébellion. Il rappelle que notre pays, « de par ses liens historiques avec la Syrie et les chrétiens d'Orient, avait une double responsabilité et donc des devoirs particuliers sur ce dossier ». Après la Syrie, souligne-t-il, « comment ne pas entrevoir la dislocation du Liban ? Là aussi, est-ce la disparition des chrétiens que l'on cherche ? » Je m'associe au cri indigné de Marc Fromager : « Syrie, ça suffit ! » 

Annie Laurent

Marraine de l'Association "Béthanie-Lumières d'Orient"



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هاجموا الكنيسة ورفعوا علم القاعدة! Agression islamiste visant l'Eglise copte

هاجموا الكنيسة ورفعوا علم القاعدة!

قال الأنبا انجيلوس، أسقف الكنيسة القبطية المصرية في بريطانيا، إن البابا تواضروس الثاني اضطر لإلغاء أنشطة أسبوعية عامة في القاهرة بسبب مخاوف من هجمات.

جاء هذا بعد يوم من توجيه جماعات لحقوق الإنسان انتقادا للسلطات المصرية لما تعتبره "فشلا" منها في حماية المسيحيين.

ويقول إسلاميون إن الكنيسة دعمت عزل الرئيس محمد مرسي، الذي ينتمي لجماعة الإخوان المسلمين، من منصبه.

وقبل أسبوعين، قال الأنبا انجيلوس لبي بي سي إنه لا يعترض على شكل الحكومة التي تقود مصر - حتى لو كانت إسلامية - طالما أن الحقوق الفردية تحظى بالاحترام وأن البلد قادر على الازدهار.

والآن كشف الأسقف عن أن البابا تواضرس الثاني ألغى بعض الفعاليات العامة في كاتدرائية القديس مرقس في القاهرة بسبب تدهور الوضع الأمني.

ومن المعتقد أن الفعاليات التي تم إلغاؤها هي محاضرات دينية يتلقى خلالها أسئلة من رواد الكاتدرائية.

ويعتري البابا قلق إزاء احتمال تعرض رواد الكنيسة لهجمات.

"اعتداءات"

وأشار الأنبا انجيلوس في هذا الإطار إلى حوادث استهدفت مسيحيين في الآونة الأخيرة.

وفي أحد الحوادث، حسبما يروي الأسقف، هاجم أشخاص كنيسة ورفعوا علم تنظيم القاعدة على أحد مبانيها، فيما اختبئ المصلون بالداخل.

وقد سويت منازل ومحال تجارية لمسيحيين بالأرض، كما طالب أشخاص بصراحة، أثناء مداخلات في برامج تلفزيونية، بالقضاء على غير المسلمين في البلاد، بحسب الأنبا انجيلوس.

ويرى مراقبون أن المسيحيين في مصر مستهدفون منذ فترة طويلة من قبل إسلاميين ساخطين، يتهم كثير منهم الكنيسة على نحو صريح بلعب دور في عزل الرئيس محمد مرسي من منصبه.

فعندما أعلن وزير الدفاع، عبد الفتاح السيسي، عزل مرسي في خطاب متلفز، ألقى كل من البابا تواضروس وشيخ الأزهر، أحمد الطيب، بيانا بشأن الحدث.

وحينها قال البابا تواضروس إن "خارطة الطريق"، التي أعلنها وزير الدفاع، قد رسمها أناس شرفاء واضعين مصالح مصر في قلوبهم.

واعتبر إسلاميون هذا بمثابة علامة على أن الكنيسة شاركت في التخطيط للإطاحة بزعيمهم.

ويوم الأربعاء، وجهت 16 منظمة مصرية لحقوق الإنسان انتقادا لما اعتبرت أنه "فشل" من الحكومة في حماية الأقباط، واتهمت قيادات الإخوان المسلمين باستخدام "خطاب من الكراهية" لتحقيق مكاسب سياسية.

وشددت المنظمات على أن أسلوب الحكومة "التقليدي" لوقف الهجمات العنيفة من خلال "الوساطة" غير فعال.

وطالبت المنظمات بفتح تحقيق مستقل في السبب وراء عدم توفير قوات الأمن "الحماية الملاءمة" للمسيحيين وممتلكاتهم، على حد قولها.


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Le "devoir de violence en islam", par le professeur Yadh Ben Achour : Observatoire de l'islamisation


Extrait des pages 91 et 92 de l'ouvrage La deuxième Fâtiha, l'islam et la pensée des droits de l'homme paru aux Presses Universitaires de France en 2011 :

"Naviguant entre la théologie et la politique, le fer coranique deviendra le glaive étatique. Tel est le socle de ces théories de la violence légitime, aussi bien celle de Dieu que celle de l'homme. La violence est un concept théologique et politique central. Les catégories de la raison politique et de la raison théologique sont identiques, puisque l'instauration de l'ordre de l'univers et de celui de la cité provient de la volonté de Dieu. C'est à partir de là que les théologiens ont distingué une violence reprochable, celle de l'homme désinstaurant par sa violence et sa malfaisance l'ordre instauré par Dieu, et une contre-violence irréprochable, celle de Dieu et celle de l'homme, réinstaurant l'ordre que l'homme a désinstauré. Sous ce jour, un devoir de violence s'exerce par les formes juridiques connues de la violence en terre d'islam : le jihâd, la violence pénale et toutes ses catégories (hudud et ta'zir)." 

(Le professeur de droit Yadh Ben Achour, spécialiste des idées politiques en islam, enseigne à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman. Lors de la révolution tunisienne de 2011, il est nommé à la tête d'une commission de réforme des textes et des institutions, chargée de débarrasser le droit tunisien des dispositions du régime déchu de Ben Ali)



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جنبلاط: حذاري من الوقوع في الفخ الذي ينصبه الاخوان المسلمون

جنبلاط: حذاري من الوقوع في الفخ الذي ينصبه الاخوان المسلمون

أدلى رئيس الحزب التقدمي الاشتراكي وليد جنبلاط بموقفه الأسبوعي لجريدة "الأنباء" الالكترونيّة جاء فيه:

مع تسارع الأحداث والتطورات السياسيّة في مصر، وبعضها إتخذ الطابع الدراماتيكي المؤسف بفعل سيلان الدماء وتوسّل العنف وسيلة للتعبير عن الرأي السياسي، بات من الضروري إعادة طرح بعض العناوين الفكريّة الاشكاليّة التي فرضت نفسها لقرون على العالم العربي والاسلامي من دون أن تلقى ما يكفي من البحث والنقاش والتفكير، وهي تتصل بعناوين وقضايا خاضتها أوروبا والغرب وأنتجت لها حلولاً جذريّة، ولو بأكلاف عالية، وتمثلت بفصل الدين عن الدولة وبتطبيق العلمانيّة، ما أدّى إلى تقدّم الغرب فيما تواصل المنطقة العربيّة تراجعها وتفككها وتقهقرها.

فالحركات الدينيّة، بفعل تركيبتها البنيويّة والعقائدية تواجه مصاعب جمّة في التطوّر والتقدّم، لا سيّما أنها تستلهم الشريعة الالهيّة وترتكز إلى قناعاتٍ قائمة على أنها تمثّل الله على الأرض، وهي تماثل بذلك بعض الأنظمة الديكتاتوريّة، التي حتى لو هللت شكلاً بسقوط الأنطمة الدينيّة، إلا أنها لا تختلفُ جوهريّاً عنها بالكثير خصوصاً لناحية رفض الرأي الآخر وعدم تقبّل التنوع والتعدديّة والديمقراطيّة.

لقد خاض الغرب لسنواتٍ طويلةٍ حروباً دينيّة إلى أن انبلج عصر النهضة والتطوّر العلمي وصولاً إلى الثورة الفرنسيّة التي رفعت شعارات الحرية والأخوة والمساواة التي تحوّلت إلى عناوين مفصليّة في التاريخ الحديث. صحيحٌ أن مسار الثورة الفرنسيّة لم يخلُ من الدماء والعنف وقد استغرق تثبيت مفاهيمها الأساسيّة نحو قرنٍ كامل، ولكن رويداً رويداً إستطاعت أوروبا أن تنتقل نحو الحداثة والتقدّم والحضارة.

أما إسلام الأندلس، للأسف، فقد تراجع وإضمحل تدريجيّاً وقد غلبت عليه التيارات الفكريّة الآحاديّة التي صارت تصدر الفتاوى الجهاديّة الرافضة للتعدديّة والتنوّع والديمقراطيّة. حتى مرحلة نهاية القرن التاسع عشر وبداية القرن العشرين شهدت حقبة جزئيّة من النهضة بوجود أعلام من أمثال محمد عبدو وجمال الدين الأفغاني وقاسم أمين وعباس محمود العقاد ومصطفى لطفي المنفلوطي وأحمد شوقي وحافظ إبراهيم وعبد الرزاق السنهوري وطه حسين ونجيب محفوظ وسعد زغلول ومكرم عبيد وسواهم العشرات من الشخصيّات المتنورة، ولكن الذين لم يُكتب لهم المجال لاستكمال إضافاتهم الفكريّة إلى الواقع بفعل حالة التراجع والجهل التي مرّت وتمّر بها المنطقة العربيّة قاطبةً. وبعد كل هذا الثراء الفكري، أصبحت فتاوى القرضاوي ومحمد بديع هي المرجع الفقهي والقانوني والاجتماعي!

وإنطلاقاً من كل ذلك، كم يبدو مهماً الحفاظ على مكتسبات الثورة المصريّة الثانية التي إستعاد فيها الشعب المصري زمام المبادرة رافضاً الحكم الآحادي، لكن حذارى من الوقوع في الفخ الذي ينصبه الاخوان المسلمون وهو سيلان المزيد من الدماء لأنه يكسبها الشرعيّة ويطيح بآمال جماهير ميدان التحرير التي عبّرت عنها جبهة الانقاذ وحركة "تمرّد"، وهو ما يحتّم على القوات المسلحة التحلي بأعلى درجات ضبط النفس وعدم الانجرار إلى ملعب العنف المدان من أي جهة أتى.

ليس صندوق الاقتراع في الانتخابات هدفاً بذاته، بل هو محطة من المحطات في سبيل الوصول إلى نظامٍ قائم على إحترام الآخر، وأثبتت أحداث مصر هذه المقاربة التي مارس الاخوان عكسها عندما إستغلوا نتائج صناديق الاقتراع لاقصاء الآخرين وفرض سيطرتهم الآحاديّة. ألم يسبق للنازيّة والفاشيّة أن إستلمتا الحكم من خلال الانتخابات وصناديق الاقتراع، إلا أنهما قادا أوروبا والعالم إلى الدمار والخراب؟

ألم يسبق للأنظمة البعثيّة التي تهلل اليوم لسقوط نظام الاخوان المسلمين في مصر، أن أتت بالانقلابات العسكريّة ثم شرّعت وجودها من خلال صناديق الاقتراع في عمليات إنتخابيّة وهميّة أفضت إلى تجديد الاستيلاء على الحكم بنسب 99،99 بالمئة؟ ألا تعبّر موجة الاغتيالات السياسيّة التي تشهدها تونس، بدءاً من شكري بلعيد وصولاً إلى محمد البراهمي، عن شكل من أشكال الآحاديّة وإلغاء الصوت الآخر المختلف ورفض التعدديّة والديمقراطيّة.

ختاماً، أليس غريبا ذاك التزامن المريب بين أحداث مصر الداخليّة مع تحوّل منطقة سيناء إلى بؤرة للارهاب، وكأنما ذلك يأتي تطبيقاً لاتفاق بعض العرب وبعض الغرب، كما قيل، لتوسيع قطاع غزة بإتجاه سيناء وتهجير الفلسطينيين من الضفة الغربيّة ونقلهم إلى المنطقة الموسعة؟ وهل هي مجرّد صدفة؟ ولماذا لم تُكشف نتائج التحقيقات في العمليّات التي تحصل في سيناء وقد وقع عدد منها في عهد الرئيس السابق محمد مرسي؟ وما هي أسباب التكتّم عن مضمونها؟


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Islam : Roubaix, ville modèle pour le New York Times

Islam : Roubaix, ville modèle pour le New York Times

Trois femmes voilées à Roubaix.

Le quotidien américain estime que la politique de dialogue entre la municipalité et la communauté musulmane est un modèle à suivre en France. Sur place, les réactions sont plus contrastées.

«Portant voiles et jupes longues, des femmes marchent tranquillement dans les rues de cette ville française défavorisée, pour se rendre à la prière du soir de leur mosquée. Comme leurs époux, frères, pères et fils, elles se sentent ici comme chez elles.» Ainsi débute un reportage paru cette semaine dans le New York Times, faisant un portrait laudatif de Roubaix. La ville la plus pauvre de France y est définie comme un modèle de tolérance envers la communauté musulmane, «faisant fi de l'interprétation rigide de la laïcité à la française qui prévaut ailleurs». «Dans deux ou trois générations, la France entière ressemblera à Roubaix. Le melting-pot sera partout, et Roubaix en est le laboratoire», affirme dans l'article américain le directeur de la communication du maire PS de la ville.

Rapidement traduit par La Voix du Nord, le reportage du New York Times a suscité de nombreuses réactions, surprises ou choquées. Si la municipalité se félicite que la ville soit présentée dans un quotidien international de référence sous un angle positif, d'autres acteurs locaux soulignent les faiblesses de l'article. «Le New York Times a une vision très naïve, voire Bisounours, de la réalité. C'est vrai, il n'y a pas de problème de cohabitation entre les religions à Roubaix. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème entre les communautés», souligne Grégory Wanlin, blogueur roubaisien et militant UDI, qui estime que l'article «ne fait aucune distinction entre religion, culture et immigration».

«La municipalité met à mal la laïcité»

Le principal reproche fait au reportage vient de la définition très différente de la laïcité qu'ont la France et les États-Unis. Si, de l'autre côté de l'Atlantique, il est vu comme normal que les communautés religieuses pratiquent leur culte et affichent leurs coutumes dans l'espace public, la France estime que la religion doit restée confinée à la sphère privée. «Le New York Times parle de l'Épeule comme d'un "quartier musulman". On ne peut pas dire ça, ce n'est pas dans la tradition laïque française», affirme Guillaume Delbar, leader de l'opposition municipale. L'élu UMP s'étonne également que l'article évoque l'intégration, «alors que l'immense majorité des musulmans de la ville sont nés à Roubaix, et sont donc Français. L'intégration n'a rien à faire là».

Avec son chômage endémique - 30% de la population est sans-emploi -, «les grands enjeux de la ville ne sont pas religieux», poursuit l'élu. «Les problèmes de Roubaix sont la pauvreté et la criminalité. Dans le quartier de l'Épeule, il y a de la délinquance, des incivilités, du tapage nocturne. Et pour acheter la paix sociale, la municipalité met à mal la laïcité et les lois de la République», dénonce Grégory Wanlin.

Les mosquées de la ville regroupées en collectif

L'organisation de cette prière en accord avec la municipalité est l'œuvre du Collectif des institutions musulmanes de Roubaix (CIMR). Créée en 2010 après la polémique du Quick halal, elle fédère cinq des six mosquées de la ville, et est devenue l'interlocuteur privilégié de cette ville qui compte 20% de musulmans pratiquants. «L'équipe municipale a eu la finesse de se dire en 2002: "On va mettre en place un schéma directeur d'intervention sur les lieux de cultes." C'est un facteur d'intégration», explique Sliman Taleb-Ahmed, président du CIMR. Ce schéma permet notamment à la ville d'accorder un bail pour qu'une association construise un lieu de prière. En février dernier, le maire PS Pierre Dubois a invité à la mairie les représentants de toutes les religions afin d'étudier les besoins de chaque communauté.

En trois ans, le CIMR a obtenu l'extension des carrés musulmans dans le cimetière de la ville, et la création d'un poste d'aumônier musulman à l'hôpital public. Ses prochains chantiers sont l'apparition de menus diversifiés dans les cantines - œufs ou poisson à la place de la viande pour les enfants qui le souhaitent -, et la lutte contre les abattages illégaux à domicile lors de l'Aïd-el-Kébir. «Pour l'instant, la ville place des bennes pour recueillir les carcasses. Nous travaillons à l'installation d'un abattoir mobile pour mettre fin à ces abattages sauvages. Il faut des règles et des principes sanitaires», affirme Sliman Taleb-Ahmed. Ce dernier se défend de tout communautarisme. «Nous sommes avant tout des citoyens français. Nous prévoyons d'ailleurs des ateliers sur la laïcité, une question qui nous tient à cœur.» Le CIMR estime que son rôle est double. En travaillant main dans la main avec la municipalité, il lutte contre la radicalisation d'une partie de la communauté musulmane. Et en faisant mieux connaître la religion musulmane, «pour mieux la comprendre», il estime lutter contre l'islamophobie.

Le président du CIMR regrette que l'équipe du New York Times, qui est restée deux jours en ville, ait éludé toutes ces thématiques. «Ils se sont arrêtés sur le port de la tunique ou du voile. C'est anecdotique. Les mosquées se sont fédérées, les religions s'investissent dans les projets de la ville, un schéma directeur incluant tous les cultes a été créé, ce n'est pas rien.»

Le regard musulman syrien de toujours.



Le Veilleur de Ninive

Le Veilleur de Ninive



Posted: 27 Jul 2013 01:45 PM PDT

Alep, juillet 2013, sous la chaleur de l'été syrien, une famille musulmane, d'origine bédouine, treize personnes en tout ont du fuir leur village investi par le Front Al-Nosra. Ils n'ont pu trouver d'autre refuge que celui offert dans un quartier chrétien d'Alep, auprès de familles chrétiennes.

C'est en versant des larmes que l'un d'entre-eux, Abou-Ali, répond aux questions du témoin qui rapporte ses dires au veilleur de Ninive  :

Abou-Ali, d'où venez-vous ?



Nous venons d'un petit village qui se trouve près de Deir Hafer, à l'Est de la ville d'Alep. Mon père avait quatre femmes qui lui ont donné vingt-trois enfants ; ils sont désormais tous mariés. Avant la crise syrienne, nous travaillions sur nos terres ; nous avions des moutons et nous vendions le coton et le blé à l'Etat. Les gens vivaient en paix dans le respect de la pratique religieuse et des traditions villageoises.


Abou-Ali, pouvez-vous nous parler de l'islam que vous pratiquez ?

L'islam que nous pratiquons est dans la lignée d'al Mazhab Al Hanafi ; ce dernier était un homme tolérant, n'exigeant pas le voile complet pour la femme. Il l'autorise à travailler la terre et à élever ses enfants. Al Hanafi permettait aux filles d'aller à l'école jusqu'à l'âge de douze ans.

Autrefois, l'épouse construisait la maison qui était en terre cuite. Au village, la femme porte un lourd fardeau qui peut être inhumain ; elle a la charge de faire respecter les coutumes. Les rebelles arrivés par la guerre sur nos terres, ont bouleversé nos traditions, prétendant répandre un islam qui apparaît sans rapport avec ce que nous en savions et qui est manifestement sans lien avec la religion d'amour et de miséricorde dictée par le prophète dans le Coran.

Um-Ali intervient alors et ajoute que les idées répandues sur la femme musulmane, « esclave de l'homme », ne sont pas très fondées, car Allah aurait donné aux femmes une ascendance sur l'homme sans que celle-ci ne soit ouvertement proclamée. Le récit des « contes des milles et une nuits » est éloquent à ce sujet.

Comment percevez-vous les chrétiens syriens ?

Allah a bien insisté sur le respect du aux adeptes des religions du livre, « Ahl al-Kitab ». Le verset coranique est clair : « Vous trouverez les gens les plus proches de chez vous qui sont les « Nassarah [du Nazaréen = Chrétiens] », car parmi eux il y a des moines et des religieux qui ne se vantent pas…" ولتجدن اقرب الناس اليكم من قالوا انا نصارى لأن بينهن قسيسون ورهبانا وهم لا يستكبرون...".

Avant la crise syrienne, nous avions des Imams intégristes qui considéraient les chrétiens comme des infidèles « Kouffar », mais les gens ne les suivaient pas. Notre village est un peu une exception, puisque la confiance à l'égard des chrétiens est grande. A titre d'exemple, si nous prenions le cas des femmes souffrantes qui ont besoin d'être auscultées ; la majorité d'entre-elles se laisse examiner par des médecins chrétiens de sexe masculin, car « ils sont compétents et non-voyeurs » ; par la tradition, les femmes musulmanes malades ne sont guère autorisées à être examinées par un médecin mâle.

Um-Ali rappelle que, selon les coutumes de son village, une fille ne quitte jamais la maison paternelle pour une autre raison que le mariage. Elle cite son propre cas, rappelant que jeune, elle a eu l'autorisation de son père d'aller dormir, chez des amis chrétiens, la veille du jour où elle eut à subir une opération chirurgicale et alors qu'elle n'était pas encore mariée.

Um-Ali encore, « Ces mêmes chrétiens, toujours amis de mon père, participent à nos fêtes, à nos mariages, à nos deuils et même, je puis dire, ils ont collaboré à l'agrandissement de notre mosquée par leur aide technique en installant les haut-parleurs, et par des dons financiers.

Quel regard portez-vous sur les « rebelles » qui contrôlent votre village?

Franchement, au début, à écouter leurs slogans, nous croyions que ces gens venaient appliquer la justice de Dieu et notamment redonner à la femme sa place, une place plus libre ; mais la réalité s'est révélée bien différente, au point que nous avons rapidement regretté leur arrivée qui a tout détruit sur son passage : les hommes, la religion, les relations familiales, les traditions et même les valeurs fondamentales de l'Islam. Voilà comment la destruction des valeurs s'est déroulée en quelques mois.  Parmi les éléments les plus destructeurs, rappelons :  

1. Le « Djihad Al Niqah » [Djihad de l'accouplement] qui est la participation de filles à la guerre sainte par un don du corps aux combattants. Elle est tout simplement une tolérance, voire un encouragement de la prostitution au nom de la religion. Peut-on le nier ? 

2. Le « Taqbir », prononciation à trois reprises de la grandeur d'Allah (Allahou akbar), qui, soit disant, autoriserait l'occupation des maisons des autres, l'enlèvement de filles pour en jouir, d'égorger les partisans du régime syrien, de violer une femme en présence de son époux, de trancher le doigt d'un fumeur, de fouetter l'homme qui ouvre son magasin le vendredi ou durant les heures de prière, de battre celle qui sort de sa maison ou ceux qui visionnent des programmes profanes à la télévision…Leurs méthodes ne sont qu'une farce de religion. 

3. Dans les tribunaux de la Chari'ah, que les rebelles ont mis en place, les témoignages de la femme et du chrétien ne sont pas reconnus, ce qui est une négation de l'humanité même de ces deux personnes.  

4. Le comble de toute cette iniquité, réside dans le fait que les rebelles qui refusent aux autres la consommation de vin et d'arak, en consomment eux-mêmes dans les mosquées, lors d'orgies avec des jeunes filles. 

Dans le groupe du Front al-Nosra, celui qui prend le nom « d'Emir », n'est d'ailleurs souvent pas syrien ; il se choisit une fille pour en jouïr, sans même tenir compte de son âge, puisqu'elle peut avoir moins de douze ans. Si le père refuse de donner sa fille, il est exécuté au nom d'Allah.
Au regard de tous ces crimes, pourquoi les dirigeants du monde ne dénoncent-ils pas ces méfaits insoutenables pratiqués par les bandes armées ? Ils semblent avoir une « attitude négationniste » vis-à-vis de ces actes barbares qui sont menés par leurs affidés rebelles ?  

« Dans notre village », nous dit Um-Ali, « l'émir a obligé un couple à faire l'amour devant lui et a demandé au mari de lui laisser sa femme…L'horreur de la pratique est indescriptible ».

Abou-Ali surenchérit en assurant que « la pauvreté, la faim, la perte du père, de la mère ou du frère ont laissé des fillettes de 10 à 15 ans dans une grande détresse qui les a forcées à épouser des hommes de soixante ans au nom de la « sitrat », ce principe de protection ».

« Ce qui s'ajoute aux méfaits des rebelles, c'est aussi le fait que des voisins à nous, pauvres, il y a peu, sont devenus très rapidement riches ; ils sont fortement soupçonnés d'avoir fait enlever des gens et exiger des rançons. Moyennant la proclamation du « Taqbir », ils auraient participé à des vols dans les grandes usines d'Alep et vendu des meubles subtilisés dans les maisons se trouvant dans les quartiers sous le contrôle des rebelles et ces mêmes voleurs ont l'arrogance de se référer à l'Islam orthodoxe hanifite ».

Un pas de plus dans la sauvagerie, puisque « ces rebelles arrêtent des soldats innocents et des fonctionnaires de toutes confessions pour les égorger au nom d'Allah. Mais de quel Allah s'agit-il ? Allah serait-il si criminel ? Comment comprendre que ces mécréants interdisent de fumer alors qu'ils autorisent que le cœur d'un soldat puisse être mangé ? » 

Que pensez-vous de cet Islam ?

«  C'est un Islam sombre, un Islam des ténèbres, un Islam d'injustices ». « Comment comprendre ces criminels qui égorgent les hommes, qui détruisent les mosquées comme la grande mosquée d'Alep ou le tombeau de Sayedna Zakaria et les autres  tombeaux, notamment celui de Awlia'a ? »  

Pourquoi ont-ils coupé la tête de la statue de « Sitna Mariam », pourtant mentionnée et vénérée dans le Coran ? Pourquoi ont-ils assassiné le grand Imam de Damas, Al Bouti ? Pourquoi ont-ils enlevé les deux prêtres et les deux évêques alors que le Coran nous oblige à les vénérer, car ils sont  messagers de paix et de charité ?

Comment voyez-vous l'avenir ?

Certes, au sujet de cette guerre, on a beaucoup évoqué le caractère confessionnel. Des innocents ont été tués ; la pierre et l'économie se sont écroulées, mais notre peuple avec son histoire plusieurs fois millénaire saura dépasser cette crise. Tout au long de notre histoire, nous avons connu de semblables moments sous la brutalité des Houlagou, de Tamerlan et des Ottomans mais aussi sous la force des conquêtes croisées. Plus proche de nous, le massacre des arméniens et des syriaques en 1915.

Nous voulons lancer un message aux chefs des Etats arabes et islamiques pour leur dire que la « purification » de la Syrie de ses chrétiens, à laquelle ils souhaitent parvenir, sera un désastre de civilisation pour l'Islam qui entrera alors dans un « âge sombre », fragilisé qu'il sera par une dépendance accrue vis-à-vis du monde occidental.   

Depuis les premiers temps de l'Islam, durant les périodes omeyyade et 'abbasside, la civilisation arabe a su briller grâce au travail de traduction des chrétiens syriens qui ont passé les textes des philosophes et savants grecs vers la langue arabe. A l'époque contemporaine, en dépit du faible pourcentage de chrétiens en Syrie, ces derniers ont sans cesse enrichi le pays de leur savoir, de leur énergie, de leur initiatives et d'un esprit d'entreprise, etc…Que nos frères chrétiens de Syrie, sachent bien que nous et nous seuls, musulmans syriens, nous sommes les plus à même de les protéger et non pas l'Occident qui nous envoie les repris de justice d'Arabie-Saoudite, de Tchétchénie, de Libye et de nombreux ailleurs pour venir tuer et se faire tués sur notre terre.

Témoignage en provenance d'Alep – 27 Juillet 2013.

jeudi 8 août 2013

قاووق : حكومة من دون حزب الله يعني أن لبنان لن يكون فيه حكومة

قاووق : حكومة من دون حزب الله يعني أن لبنان لن يكون فيه حكومة

أكد نائب رئيس المجلس التنفيذي في حزب الله الشيخ نبيل قاووق "أن قوة المقاومة ومفاجآتها هي التي تردع العدو الصهيوني وتبقيه يائسا وراء الحدود، كما تمنعه من استغلال الأزمة في سوريا، وهي التي تشكل باستراتيجيتها عنوان انتصارٍ ومنعةٍ لكل اللبنانيين، في وقت نجد فيه مواقف فريق 14 آذار تفتح شهية إسرائيل على العدوان".

وأوضح قاووق فيي كلمة ألقاها خلال احتفال تكريمي في حسينية بلدة باتوليه الجنوبية أن "حزب الله لم ينتظر يوما لا شرعية ولا حصانة ولا إذنا من أحد في كل هذه الدنيا، ولا سيما من الجانب الأوروبي الذي هو بالأصل شريك لإسرائيل، من دون أن ننسى أن بريطانيا هي السبب الرئيسي في مشكلة ضياع فلسطين، وأن دولا أوروبية كانت متواطئة وشريكة في كل عدوان على لبنان وسوريا وفلسطين"، مضيفا :"أن إسرائيل التي أسست لهذا القرار قد جرت أوروبا وراءها كما كانت دائما تفعل من قبل".

وقال :"إننا إزاء هذا القرار نقول للمحب والصديق وللعدو والبعيد إن أوروبا ليست أكبر من أميركا التي تضع حزب الله منذ ثلاثين عاما على لائحة الإرهاب بشقيه السياسي والعسكري، فضلا عن القرارات الصادرة عن أعلى موقع دولي مجلس الأمن، فكلها عجزت عن أن تهز إرادة وقرار وموقف المقاومة أو تغير شيئا في المعادلة، كما أن آلاف الغارات الإسرائيلية وبأطنان الصواريخ على الجنوب والبقاع والضاحية الجنوبية لم تتمكن إخضاع المقاومة وشعبها، فكيف لقرار أوروبي هزيل أن يفعل ذلك، فهم لن يتمكنوا من المقاومة حتى لو أصدروا آلاف القرارات".

وشدد على "أن الجميع من أوروبيين ومراهنين يجب أن يعرفوا أن حزب الله قبل القرار وبعده هو حزب المقاومة ونصرة فلسطين، وأن موقف المقاومة قبل القرار وبعده هو نفسه، وأن سلاحها هو السلاح ورايتها هي الراية، وقد أثبتت على مدى أكثر من ثلاثين عاما أنها أكبر وأقوى من أن يحاصرها أو يعزلها أو ينال من كرامتها أحد".

وأشار الى "أن فريق 14 آذار طالما راهن على سراب وأوهام، وهم للأسف يسقطون مرة جديدة في امتحان الوطنية عندما راهنوا على قرار أوروبي لتغيير المعادلة في الداخل، فوضعوا فيتو على مشاركة حزب الله في الحكومة"، معتبرا أن "هذا الرهان من قبل فريق 14 آذار على تغيير المعادلة قد فشل فشلا ذريعا، لأن الفيتو على مشاركة حزب الله أو أي مكوِّن سياسي في البلد لن يوصل إلا إلى طريق مسدود وإلى طريق الفشل، في الوقت الذي نصر فيه نحن على حقنا في تمثيل عادل وفاعل، لأنه بذلك نبني دولة ونصون وطنا ونحافظ على الوحدة الوطنية".

وتابع :"إن الذين راهنوا بالأمس على إسقاط النظام في سوريا لقلب المعادلات في لبنان، يراهنون اليوم على قرار أوروبي لقلب المعادلات، كما يكشفون حقيقة نواياهم مجددا بأنهم ما مدوا اليد لإنقاذ البلد وإنما ينتظرون الفرصة ليمدوا يدهم على كل البلد".

وختم قاووق :"إن حكومة من دون حزب الله يعني أن لبنان لن يكون فيه حكومة، وأن الرهان على عزل حزب الله يعني الرهان على إطالة أمد تشكيل الحكومة، فقرار التعطيل أصبح مفضوحا بأنه قرار خارجي"، مضيفا :"أن في الخارج أحقاد مطلقة لا تريد خيرا لسوريا ولا للبنان وإنما يريدون أن يكملوا مسلسل تدمير سوريا وليس عندهم مشكلة في جر النار السورية إلى لبنان، لأنهم لا زالوا يراهنون على الأزمة في سوريا لقلب المعادلات في لبنان، وبالتالي فإن إستمرار التأخير في تشكيل الحكومة سببه إستمرار رهانات خارجية وداخلية على إسقاط النظام في سوريا". 


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mercredi 7 août 2013

Egypte: les Frères kidnappent des femmes pour le "djihad sexuel" (+réaction du Conseil national de la femme) : Observatoire de l'islamisation


Egypte: les Frères kidnappent des femmes pour le "djihad sexuel" (+réaction du Conseil national de la femme)

Une fatwa  émise par Sabah al-Sakâra, membre dirigeante des Frères Musulmans incite les femmes à venir copuler avec les militants de la confrérie pour leur donner du courage. Cette "savante" de l'islam a communiqué par le biais du  Journal Akhbâr al-Yaoum (Les Nouvelles d'aujourd'hui) : « Le jihad de fornication n'est halal que lorsqu'il se trouve en terre de jihad comme sur la place Râbi'a al 'Adaouyya et la place al-Nahda. Il l'est aussi en Syrie. C'est un « devoir » pour toute musulmane là-bas et maintenant en Égypte, car l'Égypte a été violée et il faut qu'elle revienne à la gouvernance des Frères Musulmans. Les musulmanes doivent se rendre place Râbi'a pour le jihad de fornication car il est devenu un devoir ».

Ce qui pousse évidemment les hommes à attrapper des femmes- très peu consentes- pour les violer purement et simplement, légitimés par un devoir perçu comme "sacré" pour la cause. Un lupanar islamiste fonctionne déjà ! Un membre du Parti de la Liberté et de la Justice, secrétaire de la commission de la sécurité du sit-in, a déclaré : « Après avoir équipé les lieux de douches et de toilettes, la commission annonce la mise à la disposition des contestataires de locaux comme « isoloirs légaux » , comprendre des petites salles pour forniquer pour la gloire d'Allah...

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Mervat el-Tellawi (photo), présidente du Conseil national égyptien pour la femme, a déclaré que les partisans de Morsi qui manifestent à Rabaa el-Adaweya Square, Nasr City [Caire], kidnappent des femmes dans des voitures sur les routes et les forcent à se livrer au « djihad de la fornication ».

Le djihad de la fornication consiste à envoyer des femmes islamistes offrir leurs faveurs sexuelles à leurs homologues masculins afin de stimuler leur motivation à lutter pour leur cause.

Mme Tellawi a décrit cette violence comme une insulte aux femmes et à leur dignité. Dans une conférence de presse aujourd'hui, elle a ajouté: «Ce qui se passe à Rabaa el-Adaweya porte atteinte à la paix sociale et à la dignité des femmes ». Elle a appelé le ministère de l'Intérieur à prendre des mesures pour mettre fin à cette violence faite aux femmes.

Ces abus, a-t-elle poursuivi, sont non seulement une violation des droits des femmes, mais aussi une attaque contre des citoyens égyptiens ainsi qu'une violation du droit national et international.

Elle a ajouté que les manifestations des Frères musulmans ne sont pas pacifiques, et a souligné la nécessité de faire appliquer la loi et de punir les agresseurs. 

Source : NCW Chair: Rabaa el-Adaweya's demonstrators kidnap women for "jihad fornication", MCN, 1 août 2013. Traduction par Poste de veille



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mardi 6 août 2013

Raï : L’Occident appuie le fondamentalisme et mine la convivialité | L'Orient-Le Jour- 5/8/2013-

Raï : L'Occident appuie le fondamentalisme et mine la convivialité
« L'Occident appuie, politiquement, financièrement et militairement des fondamentalismes qui minent toutes les forces de la modération et une culture de la convivialité islamo-chrétienne qui a 1400 ans », a affirmé hier le patriarche maronite, Béchara Raï, qui recevait des Libanais venus de divers pays d'Afrique, accompagnés de l'évêque de Jbeil, Michel Aoun.
« Si l'appui de ces pays occidentaux aux fondamentalismes se poursuit, les musulmans seront poussés, entraînés en masse vers l'extrémisme, a-t-il ajouté. C'est effrayant et nous ne cessons de le répéter aux diplomates qui nous rendent visite et aux responsables que nous rencontrons. »
Selon le patriarche, la caste politique est consciente de ce péril, mais il n'est pas en son pouvoir de modifier sa conduite, « chacun recherchant son intérêt politique immédiat ».
« Je regrette de le dire, a-t-il ajouté, et il ne faut pas oublier non plus que beaucoup d'argent est dépensé et beaucoup de promesses sont faites. »
Par ailleurs, le patriarche a redit que le Liban, la Syrie et l'Irak sont les otages d'une rivalité entre les sunnites et les chiites. « Cette adversité est à l'origine de toutes nos crises, a-t-il dit. En Irak, le conflit est sunnito-chiite. En Syrie, il s'agit d'un conflit, en terre syrienne, entre des États sunnites et des États chiites. C'est ce qui a amplifié le conflit chez nous. Ce conflit résume en lui notre crise. Le 14 Mars attend pour agir de voir ce que l'Arabie saoudite pense et le 8 Mars quelle position va prendre l'Iran. »
« Seule l'Égypte échappe à cet axiome, a ajouté le patriarche. En Égypte, le conflit oppose les modérés aux Frères musulmans. »

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jeudi 1 août 2013

L'islamisme contre l'islam - Le Nouvel Observateur

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Il est vrai que l'islamophobie existe, comme d'ailleurs l'antisémitisme. Contre ces deux maux, il y a la loi, dont le respect ne saurait se négocier. C'est la condition absolue pour devenir Français.

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Lors d'une manifestation à Lille, le 22 septembre 2012 (Baziz Chibane/Sipa)

Lors d'une manifestation à Lille, le 22 septembre 2012 (Baziz Chibane/Sipa)

1. Jean-Claude Guillebaud a rappelé dans sa rubrique la boutade de Laurent Fabius affirmant que Le Pen donnait "de mauvaises réponses à de bonnes questions". Comme Le Pen, à l'époque, ne ratait pas une occasion d'être antisémite ou xénophobe, il était difficile de trouver innocentes ses observations. Mais bien que cette boutade n'ait pas soulevé des montagnes, Mitterrand a souhaité que Laurent Fabius corrigeât son propos. En tout cas, les questions concernant l'accueil réservé aux immigrés, comme le comportement de ces derniers, préoccupaient un certain nombre de Français.

Le "Nouvel Observateur" devait devenir partie prenante dans cette polémique. Non seulement j'avais rapporté le propos de Fabius, mais j'y avais ajouté celui de Rocard "la France ne peut pas accueillir toute la misère humaine, même si elle doit en prendre sa part", et j'avais fini par citer le grand ethnologue Claude Lévi-Strauss qui m'avait dit : "Il n'est pas de société qui puisse rester insensible à l'irruption soudaine et massive d'une population homogène."

2. Tout cela allait dans le sens de la mise en cause actuelle de l'islamophobie, rejoignant soudain les interpellations de Le Pen, que l'on retrouve chez d'autres. Souvenir : peu après l'arrivée à l'Elysée de François Mitterrand, j'ai entrepris de l'alerter sur ce qui me semblait un danger d'impréparation et même un manque de vision. L'intégration des étrangers, notamment musulmans, en France, était selon moi menacée. Tout ce qui la favorisait de manière exemplaire et célébrée - à savoir la circonscription obligatoire, la force du syndicalisme, et le prestige de l'école républicaine laïque et obligatoire - était en train de disparaître et donc de ne plus contribuer à cette intégration. Or cette évolution se faisait au moment où les immigrés venaient de plus en plus nombreux, sans qu'on pense ni à les loger, ni à les nourrir, ni à leur donner du travail. Quant à l'éducation, pour leur enseigner les caractéristiques de leur nouveau pays, personne n'y songeait.

Mitterrand, rejoignant de Gaulle, m'a reproché de douter de la "miraculeuse" capacité de la France à "fabriquer" des Français. Sans doute y aurait-il plus tard un problème, mais d'une façon moins grave que je ne le prophétisais. Et puis à la fin du compte, s'est-il impatienté, "que voulez-vous que je fasse, que je renvoie ceux qui sont là et que je refuse l'accueil aux autres ?" Il pensait qu'avec le multiculturalisme, la France avait su éviter le communautarisme. Mais c'est précisément là le problème m'écriai-je !

Reste que l'état d'esprit était bien celui-là, comme celui de tous les présidents et de tous les ministres de l'Intérieur, à l'exception d'un seul, Jean-Pierre Chevènement. La révolution portugaise nous avait vivement séparés, les problèmes arabes nous rapprochaient. Avec l'excellent Patrick Weil, il a commencé à faire prendre conscience de ce qui pourrait se passer, surtout avec la persistance du chômage de masse.

3. Mais il s'agit aujourd'hui d'un problème nettement plus grave. Si on ne sait plus y faire face qu'avec des préoccupations électorales, on alimente le danger du communautarisme, déjà réel en France, c'est-à-dire le repli sur les racines et le sectarisme vindicatif.

Où en est-on ? Il est vrai que l'islamophobie existe, comme d'ailleurs l'antisémitisme. Contre ces deux maux, il y a la loi, dont le respect ne saurait se négocier, qu'il s'agisse du voile ou d'autre chose. Il importe de persuader tout le monde que c'est la condition absolue pour devenir Français.

4. L'islam pose un problème ? Sans doute. Mais c'est aux musulmans qu'il le pose en premier lieu. Je voudrais rappeler une conviction affirmée depuis longtemps, à savoir que le véritable ennemi de l'islam, ce n'est pas seulement l'islamophobie, c'est surtout et partout l'islamisme. En France, les islamistes sèment la division, et partout ailleurs la violence. Certains ténors de la droite ne paraissent pas mesurer leurs responsabilités nationales en exploitant cette situation.

À l'intérieur des grandes religions, une radicalité est née qui, même si les experts lui refusent un avenir politique, n'en est pas moins dotée d'une idéologie terroriste et anarchiste : celle de l'islamisme sous des noms différents et un visage unique, celui de la mort. Évidemment, je pense à l'assassinat d'un leader Tunisien, suivi de celui d'un jeune opposant, et à tous ceux de mes amis qui continuent de rêver à un islamisme "modéré".

En arrivant place Beauvau, Manuel Valls, qui est aussi ministre des cultes, s'était soigneusement informé, notamment sur le fait que, même si les situations de la France et de ses voisins sont complètement différentes, c'est bien une lutte politique entre l'islam et l'islamisme que l'on risque de retrouve en France. Notre ministre a découvert la nécessité de s'écarter de la frilosité laxiste aussi bien que de toutes les formes de rhétorique empoisonnée des lepénistes.

5. Il faudrait arriver à ce que les Français musulmans ne puissent plus croire qu'ils sont les cibles privilégiées d'une xénophobie acharnée. Personne ne peut promettre aux Arabes, pas plus qu'aux juifs, aux Roms, aux Arméniens, qu'ils ne seront l'objet d'aucune discrimination ni d'aucun rejet. Mais on peut leur garantir que l'Etat, la nation, bref cette patrie française qu'ils ont choisie, les protégera contre ce qui est simplement l'injustice et la bêtise. En revanche, en acquérant les mêmes droits, ils sont contraints aux mêmes devoirs et ne sauraient tirer prétexte de la peur d'un danger pour précipiter son irruption. Valls dit cela autrement, mais pour un ministre chargé de la répression, et pour ce qui est du langage, je salue la clarté de ses positions. Encore faut-il voir ce qui se passe chaque jour sur le terrain dans les régions dites "sensibles", où les jeunes musulmans qui avaient fait confiance à la gauche se retournent aujourd'hui dans la révolte. Voir, sur ce point l'article d'Agathe Logeart.

Jean Daniel - Le Nouvel Observateur 

> A LIRE EGALEMENT l'enquête "Argenteuil : comment la guerre du voile s'est rallumée" dans "Le Nouvel Observateur" du 1er août 2013.

A lire dans "le Nouvel Observateur" du 1er août 

  • Manuel Valls : de quoi "l'islamophobie" est le nom. Un entretien avec le ministre de l'Intérieur après les émeutes de Trappeso

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