jeudi 2 juillet 2015

Bernard Cazeneuve appelle tous les musulmans à dénoncer l’islam radical | La-Croix.com - France

Bernard Cazeneuve appelle tous les musulmans à dénoncer l'islam radical | La-Croix.com - France

Bernard Cazeneuve appelle tous les musulmans à dénoncer l'islam radical

« Le meilleur rempart contre le terrorisme, ce sont les musulmans de France » : venu célébrer mercredi 1er juillet la rupture du jeûne du ramadan à la Grande Mosquée de Paris, le ministre de l'Intérieur a exhorté les musulmans à combattre l'islam radical, moins d'une semaine après l'attentat de Saint-Quentin-Fallavier (Isère).

« Le meilleur rempart contre le terrorisme, ce sont les musulmans de France eux-mêmes et la République rassemblée dans toutes ses compétences (…), rassemblant tous ces enfants d'où qu'ils viennent, autour de ses valeurs », a déclaré Bernard Cazeneuve dans le patio de la mosquée, à la tombée de la nuit, en présence de plusieurs ambassadeurs et de la candidate Les Républicains pour les régionales en Île-de-France Valérie Pécresse.

S'adressant aux responsables religieux, parmi lesquels le recteur de la Mosquée Dalil Boubakeur, et le nouveau président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Anouar Kbibech, il a dit savoir « parfaitement le sentiment d'indignation et d'horreur qui est le vôtre lorsque vous constatez que c'est au nom de l'islam, en s'appuyant de façon dévoyée sur ses textes que les terroristes commettent leurs atrocités ».

Dénoncer sans trêve l'imposture

Le ministre des cultes leur a ensuite lancé un appel : « il vous revient à vous tous, musulmans de France, autorités religieuses, car vous seuls pouvez le faire avec l'autorité des savants, de dénoncer sans trêve l'imposture de ces discours, de les critiquer sur le plan religieux, et de ne pas laisser la place, jamais, aux radicalités et à la haine ».

« Je veux saluer les efforts que vous déployez afin de faire prévaloir un islam de lumière et de paix », a poursuivi le ministre, qui s'est dit « résolu à combattre avec [eux] l'islam radical lorsqu'il se manifeste aussi dans les mosquées de France ».

Quelques minutes avant, Dalil Boubakeur avait souhaité la bienvenue au ministre, insistant sur la « guerre de civilisation qui menace notre pays ».

« Soyez assuré que l'ensemble des musulmans de France soutient vos décisions et souhaite que l'ordre soit mis dans nos lieux de culte, dans nos mosquées, susceptibles d'héberger des personnes radicales ou suspectes de porter atteinte à notre sécurité commune », a déclaré le recteur de la mosquée.

Le Ramadan, qui a débuté le 18 juin, correspond au 9e mois du calendrier lunaire hégirien durant lequel les musulmans sont invités à s'abstenir de boire, de manger et d'avoir des relations sexuelles, des premières lueurs de l'aube jusqu'à son coucher.



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 1 juillet 2015

هل الرئيس المصري هو نعمة أم نقمة في حياة المسيحيين؟ | زينيت - العالم من روما


هل الرئيس المصري هو نعمة أم نقمة في حياة المسيحيين؟ | زينيت - العالم من روما
هل الرئيس المصري هو نعمة أم نقمة في حياة المسيحيين؟

بين الظاهر والحقيقة...

مصر, (ZENIT.org) Staff Reporter | 66 زيارة\زيارات


بينما يوحي الرئيس المصري عبد الفتاح السيسي بأنه يدافع عن المسيحيين ويسلك خطًا مغايرًا عن أسلافه، يبقى الشارع المصري الحاكم الأوحد والأصدق من كل ما نسمعه من أقاويل أكانت إيجابية أم سلبية بحسب ما أود موقع crux.com.
بعد مضي سنتين على إعتلاء السيسي عرش الرئاسة، تتضارب الآراء: فهل يحمي المسيحيين في مصر أم يوحي بأنه يقوم بذلك؟ في تموز 2013، حارب السيسي الإخوان المسلمين واعترف بأنهم يشكلون خطرًا على المسيحيين ويهددون أمنهم وبعد فترة وجيزة، بارك البابا تواضروس، القائد الديني للكنيسة القبطية الأرثوذكسية هذا التصريح وما لبث أن خطف الإخوان المسلمون قبطيًا مودعين رسالة: "لنرَ إن كان تواضروس سيساعدك الآن!"
في شهر كانون الثاني الفائت، زار الرئيس المصري كاتدرائية القديس مرقس للأقباط في القاهرة عشية عيد الميلاد في خطوة لا سابقة لها في التاريخ المصري. وقال وقتئذٍ الرئيس المصري: "لا يحق لنا أن ندعو أنفسنا أي اسم آخر غير "مصريين". علينا أن نكون مصريين ليس إلاّ".
أما بين المسيحيين فنجد أن الأمور مختلفة عما نراه في الظاهر، فكان لميرنا تابت، المراقبة الدائمة لحقوق الإنسان في القاهرة لدى اللجنة المصرية للحقوق والحريات رأي بهذا الخصوص: "هذا كله مزيّف! نحن لا نزال حتى يومنا هذا نعاني التمييز والعنف... الأمر سيان إن كان مع مبارك أو معه لأنّ النظام هو نفسه".


Envoyé de mon Ipad 

Nous sommes en guerre contre l'islam radical - Liberté d'expression

Nous sommes en guerre contre l'islam radical - Liberté d'expression

29/6/2015-Nous sommes en guerre contre l'islam radical

"Nous ne sommes pas en guerre contre l'islam", jure le monde politique français. Manuel Valls l'a réaffirmé, après la décapitation au couteau, vendredi, d'Hervé Cornara, chef d'entreprise de Saint- Quentin-Fallavier (Isère). Son bourreau, Yassin Salhi, avait accroché la tête de sa victime à un grillage de l'entreprise et l'avait entourée de deux drapeaux de l'Etat islamique (EI) sur lesquels étaient écrits en arabe : "Il n'y a de Dieu que Dieu et Muhammad est son prophète". Le pompier qui l'a courageusement neutralisé, à mains nues, avait été précédemment repoussé aux cris d'"Allahou Akbar !" (L'Humanité, ce lundi).
Le même jour, sur la plage d'un hôtel cinq étoiles d'El-Kantaoui, près de Sousse (Tunisie), Seifeddine Rezgui, étudiant à Kairouan, faisait feu sur des touristes. Durant une demi-heure, il allait méthodiquement faire le tri entre les occidentaux, immédiatement assassinés par balles (38 morts), et les musulmans, épargnés."Je n'ai rien contre vous !", "Dégagez ! Dégagez !", leur disait-il, selon les témoignages rapportés dans Le Monde de ce week-end.
Une semblable distinction avait été faite, le 18 mars, lors de la tuerie du musée du Bardo, à Tunis (22 mort, dont 21 étrangers). L'Etat islamique (Daesh), qui fête le premier anniversaire de son nouveau Califat en Irak et en Syrie, a revendiqué l'attentat de Sousse, ainsi que celui perpétré, le même jour également, à Koweït City, contre une mosquée chiite (26 musulmans tués).
Ce dernier crime, lié à la guerre intestine entre sunnites et chiites, permet aux dénégationnistes professionnels de contester une guerre de civilisation, termes néanmoins repris samedi par le premier ministre, qui opposerait le monde islamique au monde occidental. Cette querelle sémantique est vaine. Les faits montrent que l'islam radical, au-delà de son conflit interconfessionnel, est en guerre contre l'Occident, et singulièrement contre la France, le maillon faible. Les "méchants et sales Français" désignés par l'EI doivent répondre à cette guerre, qui suscite pour l'instant la passivité d'une partie de la communauté musulmane.

Il faudra s'interroger, le moment venu, sur le rôle ambigu joué par Barack H. Obama dans la consolidation de Daesh, né sur les ruines de l'expérience démocratique que Georges W. Bush avait su initier en Irak avant que son successeur n'abandonne cette politique.
La poignée de Frères musulmans, ou proches d'eux, qui conseillent le président américain (Arif Alikhan, Mohammad Elibiary, Rashad Hussein, etc) est une réalité qui peut être mise en parallèle avec la réhabilitation du Califat, objectif revendiqué par cette organisation islamiste. Alors que Daesh ne compte que 50.000 combattants, ses conquêtes fulgurantes (présence dans 14 pays) ne se sont à l'évidence jamais heurtées à de véritables obstacles de la part des forces menées par les Etats-Unis. Cette débandade, née d'une culpabilisation du monde libre et d'un "soft power" ayant tous les traits de la capitulation, serait une attitude mortelle pour la France. Tandis que le président de la république et son ministre de l'intérieur persistent encore à ne parler que de "terrorisme", il est temps de désigner l'islamisme pour ce qu'il est : notre ennemi déclaré.

  • La décision du gouvernement tunisien de fermer 80 mosquées salafistes est un exemple qui doit être suivi. 
  • La proposition du député Frédéric Lefebvre (Les Républicain) d'ouvrir une commission d'enquête parlementaire sur les associations proches des fondamentalistes est à encourager.
 La sous-estimation de la barbarie contre Hervé Cornara, par le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), ("Le vrai danger réside du côté de ceux qui utilisent ces événement (Isère) pour déverser leur haine contre une partie de la population qui est, de fait, celle qui paye le plus lourd tribut face au terrorisme") a laissé voir le cynisme victimaire qui sert trop souvent à détourner les yeux des lourdes menaces.


  • Les Français musulmans sont également attendus, afin qu'ils se désolidarisent de ceux qui répètent : "Qu'Allah maudisse la France !". Est-il si difficile pour eux de proclamer à leur tour : "Pas en notre nom !" ?


Je participerai, mardi, à Choisissez votre camp, sur LCI (10h10-11h), puis à On refait le monde, sur RTL (19h15-20h)


Envoyé de mon Ipad 

Djihadisme: la part d’islam, la part d’Occident, sans oublier la folie - LeTemps.ch

Djihadisme: la part d'islam, la part d'Occident, sans oublier la folie - LeTemps.ch
Djihadisme: la part d'islam, la part d'Occident, sans oublier la folie
Sur les lieux de l'attentat de Sousse (Tunisie), qui a fait 38 morts. (Keystone)

A chaque nouvel attentat signé de l'Etat islamique, Al-Qaida ou autre se pose la question des motivations. Le psychologue Eric Vartzbed n'en exclut aucune, mais met l'accent sur la part individuelle, et les meilleurs remèdes à opposer à cette prolifération de violence

En début d'année, des djihadistes ont semé la terreur à Paris et ont fait 17 morts. Ce déchaînement de violence a suscité une vague d'effroi et de sidération, signe de ce que les cliniciens nomment une «effraction traumatique». La semaine passée, de nouveau, des actes barbares ont été perpétrés. Pour traiter l'effroi suscité, nous disposons de différents remèdes: la parole, les anxiolytiques, etc.

Lorsque, par surprise, le traumatisme surgit, le sol se dérobe sous nos pieds, nous perdons notre cohérence, le monde devient inintelligible.

Par les catégories qu'elle délimite, la langue permet d'ordonner le chaos, de générer du sens. Et, par la circulation qu'elle implique, de fabriquer des liens sociaux. La parole nous réorganise, restaure notre équilibre, remet en place des repères salutaires. La langue rend le monde habitable, familier, elle lui redonne une lisibilité nécessaire.

Dans le flot de paroles qui a fait suite aux attaques de janvier, trois grandes lignes d'interprétation ont émergé.

La première considère l'islamisme comme une émanation de l'islam. Son prolongement certes monstrueux, mais naturel. Cette ligne est défendue par exemple par Alain Finkielkraut, Elisabeth Lévy, et d'autres.

La seconde estime que l'islamisme est l'effet de l'islamophobie. Ce serait la violence occidentale qui induirait ces attaques terroristes. Dans la lignée du prophète Osée, cette lecture avance que «celui qui sème le vent récolte la tempête». On pourrait dire que les tenants de cette interprétation appartiennent au «Parti de l'Autre». Et qu'au fond, en forçant à peine le trait, si mon voisin me tue, c'est de ma faute. Cette ligne est défendue par Gordon Adams dans Foreign Policy, Edwy Plenel, etc.

Enfin, il y a ceux qui pensent que dans cette «folie meurtrière», il convient de centrer l'analyse sur la notion de folie. Le regretté Charb, par exemple, soutenait que: «Pour lutter contre le djihadisme, il ne faut pas fermer des mosquées, mais ouvrir des hôpitaux psychiatriques.»

Les terroristes, en effet, ont un profil psychologique particulier. La majorité relève effectivement d'une catégorie diagnostique: celle de «psychose paranoïaque avec traits psychopathiques». Il s'agit d'individus très dangereux, qui rationalisent leur passage à l'acte en adhérant à une idéologie (par exemple religieuse). C'est le mariage explosif d'un déséquilibré violent et d'une doctrine criminelle. Doctrine qui organise cette folie, la rend efficiente. Au fond, peu importe l'idéologie, pourvu qu'ils aient le crime. Aujourd'hui, l'islamisme se prête à merveille à cet usage, il semble fédérer une multitude d'égarés violents issus des quatre coins du globe. Des candidats se pressent dans les camps d'entraînement djihadistes. Ils viennent de partout: Canada, Australie, Belgique, France, etc.

Pour ma part, je pense qu'il convient de tenir ensemble ces trois lignes interprétatives. Le terrorisme relève d'un bouquet de causes, d'une multitude de déterminants qui se renforcent mutuellement dans une ronde infernale. Toutes ces interprétations partielles sont donc en partie valables. Mais mettons l'accent sur celle qui me paraît la plus importante, la plus lourde d'effets, la troisième.

Dès lors, le questionnement se déplace. La question de savoir comment naît le terrorisme renvoie aux troubles psychiques des acteurs qui s'y livrent. L'interrogation devient: comment se fabriquent ces individus qui fonctionnent sur un mode clivé, avec une normalité de façade qui masque le diagnostic précité?

Là, on quitte les généralités sociologiques et on entre dans les arcanes de la singularité des personnes. Malheureusement, sur ce point, les informations publiques véhiculées par les médias ne peuvent être que décevantes. Que sait-on de la personnalité intime des criminels? Que s'est-il joué lors de la formation de leur identité? Nous n'en savons quasiment rien.

Concernant Amedy Coulibaly, un des djihadistes responsables du carnage commis en début d'année, que dire sinon que sa mère a eu dix enfants, qu'il a peut-être eu affaire à une femme sans limites?

Et que penser de Yassin Salhi, l'auteur présumé de l'attentat de Saint-Quentin-Fallavier dans l'Isère, dont on ne sait encore si le meurtre de son employeur relève de motifs idéologiques ou personnels?

Surtout, ici, il nous manque l'essentiel, à savoir: quels ont été les effets subjectifs des points biographiques connus, qui, en eux-mêmes, ne veulent rien dire. On ne peut pas rendre compte d'un être humain de l'extérieur. Il faut l'entendre. Les difficultés rencontrées dans une vie n'expliquent pas tout et d'une faiblesse peut jaillir une force.

Quoi qu'il en soit, je crois que les propos de Charb cités plus haut pèchent par excès d'optimisme. Charb avançait en effet que la solution pourrait passer par l'encadrement psychiatrique des adultes. C'est perdre de vue un point capital. En effet, l'adulte susceptible de passer au terrorisme est hermétique, voire hostile aux soins proposés. Sa personnalité est organisée de telle sorte qu'il lui est impossible de formuler la moindre demande d'aide. Dans son esprit, ce sont les autres qui ont un problème. La remise en question est quasiment inconcevable et les soins fortement compromis. Son «médicament», sa solution, il la trouve dans l'action, dans des groupes qui flattent sa vanité et une idéologie qui lui masque à lui-même ses problèmes. Une idéologie qui lui donne un «mode d'emploi» rigide qui règle tous les aspects de sa vie et stabilise son errance.

Bref, je suis un peu pessimiste quant à l'évolution favorable des adultes. En revanche, ne serait-il pas intelligent de donner des moyens aux institutions qui encadrent les enfants perturbés? Que les familles chaotiques soient moins laissées à elles-mêmes? Que l'Etat ait plus facilement l'autorité d'exiger des tutelles éducatives pour les parents inadéquats, voire des placements? Ceci afin qu'un enfant issu d'un environnement toxique ait l'occasion de rencontrer des adultes sources de résilience, de croissance.

Ici, je pense surtout aux professionnels de l'éducation et des soins. Pas vraiment aux professeurs, déjà trop chargés, dont la mission est d'enseigner, non d'éduquer, et encore moins de soigner.

Dans les réponses au terrorisme, on a beaucoup parlé des moyens supplémentaires nécessaires à la police, voire à un Patriot Act à la française. J'espère pour ma part que le volet social préventif ne sera pas le grand laissé pour compte.

Cela dit, s'il convient de prendre des mesures, je tiens aussi à nuancer ces propos. A rappeler que sur toutes ces questions, nous tâtonnons un peu dans le noir. En outre, – que cela ne nous empêche pas de réfléchir et d'agir –, disons aussi que l'humanité semble habitée par une part nocturne, que certains individus ont le goût du sang, la soif du mal, et, ceci, probablement sans remèdes.

Et, pour conclure, une blague d'humour noir que certains jugeront de mauvais goût, peut-être dans l'esprit de Charlie Hebdo, me revient en mémoire: tuer un homme fait de toi un criminel, en tuer des milliers fait de toi un conquérant, celui qui les tue tous est appelé un Dieu…



Envoyé de mon Ipad