http://ripostelaique.com/fatwas-et-caricatures-lina-murr-nehme-demasque-la-strategie-de-lideologie-islamiste.html
Historienne et politologue franco-libanaise, spécialiste de l’islam et du monde arabe contemporain, Lina Murr Nehmé a écrit un livre qui est un nouveau pavé lancé dans le marécage de l’ignorance et de l’indifférence où s’engouffrent aveuglément de nombreux politiciens et intellectuels français et occidentaux.
« Fatwas et Caricatures : la Stratégie de l’islamisme » est son dernier ouvrage qui vient de paraître le 15 septembre aux Éditions Salvator à Paris et sera le 27 septembre disponible en librairie. L’auteur y scrute le comportement des stratèges islamistes qui excellent dans la polémique idéologique, comme dans l’exploitation ingénieuse de certains événements. Et ce, dans l’intention d’accélérer l’expansion de l’islamisation en Occident et dans le monde entier.
Lina Murr Nehmé n’a pas besoin d’éplucher les textes fondateurs de la violence sacrée dans l’idéologie musulmane, il lui suffit de retracer les étapes de l’islamisation déferlante, depuis la fatwa de l’imam Khomeiny contre Salman Rushdie en 1989, jusqu’aux fatwas lancées contre les caricaturistes de Mahomet – qui ont notamment été appliquées le 7 janvier 2015 à Paris, tuant les piliers de Charlie Hebdo, ainsi que deux policiers français, dont l’un était d’ailleurs musulman.
Elle décortique également des faits significatifs très frappants ayant contribué à promouvoir la vague d’islamisation à l’échelle mondiale qu’on a vue monter durant les soixante dernières années. Elle met notamment en lumière l’action du Mouvement des Frères Musulmans qui ont joué un rôle fondamental dans la montée de l’islamisme en Égypte comme en Arabie Saoudite. Ils se sont ainsi infiltrés au sein de nombreuses institutions gouvernementales ou caritatives. Ils ont profité de l’impact des milliards de dollars dépensés par la famille royale saoudienne et l’Émirat du Qatar pour diffuser l’islam dans tous les coins du monde. Ces dollars ont permis à Saïd Ramadan, père de Hani et Tariq Ramadan, d’installer les Frères Musulmans en Europe, tout en pratiquant, quand il le fallait, la taqiya ou dissimulation.
Lina Murr Nehmé réserve dans ce livre un chapitre particulier à l’homme qui a poussé à son paroxysme l’art de cette taqiya : Tariq Ramadan, prédicateur
sulfureux aux manières suaves, chantre médiatique de l’islamisme, qui se sert de la pauvreté, de la misère ou de l’injustice pour innocenter les djihadistes et justifier toutes leurs aberrations. Elle épluche les ruses de Tariq Ramadan et dévoile ses méthodes quand elle raconte un débat à l’Institut du Monde Arabe où elle avait sommé ce salafiste de dire s’il fallait épouser quatre femmes et coucher avec les esclaves comme le dit le Coran prétendu incréé, ou coucher avec des petites filles de neuf ans comme a fait Mahomet. Elle montre que le succès des appels déguisés de Tariq Ramadan au racisme, est une des causes directes de la tension qui a abouti aux émeutes des banlieues en France. Elle prouve aussi que Tariq Ramadan lui-même viole l’islam quand cela l’arrange.
Les sources de référence de Lina Murr Nehmé ne sont que des documents originaux, inconnus du grand public, et parfois inédits. Certains émanent de diverses autorités musulmanes en langue arabe, et l’auteur a pris soin de les traduire scrupuleusement en français. Avec une lecture réfléchie et une analyse séquentielle des fatwas, avec une perception intuitive qui lui est propre, Lina Murr Nehmé les décortique avec lucidité. Ce qui lui permet de mieux illustrer l’hydre du terrorisme islamiste et de l’islamisation de l’Occident.
Pourquoi avoir écrit cet ouvrage ? Pourquoi maintenant ?
Parce que l’assassinat des journalistes en janvier dernier à Paris a déclenché une révolte intérieure chez Lina Murr Nehmé, qui est particulièrement attachée à la France. Par nature comme par conviction personnelle, elle condamne le meurtre en général, et tout particulièrement, lorsqu’il est commis « pour répandre la terreur et recruter des assassins ».
La complaisance aveugle qui fait perdre la raison aux acteurs politiques, la scandalise. Elle a remarqué — comme le commun des mortels — comment le gouvernement français s’est laissé embarquer dans le jeu des terroristes, au lieu de traiter les assassins comme les criminels de droit commun qu’ils sont. Il a organisé le 11 janvier 2015 une grande manifestation à Paris, pour protester contre la prétention des islamistes à limiter la liberté d’expression des blasphémateurs et des autres. Et pour faire avaler la pilule aux Français et occulter médiatiquement le fond du problème, ce gouvernement a eu le culot de convier à cette manifestation des chefs d’États ou de gouvernements islamistes, sachant que certains de ces régimes financent en Occident les imams, les prédicateurs, les instigateurs et les commanditaires de la tuerie de Charlie Hebdo, de l’hypermarché cacher, et des tueries qu’on nous prépare encore.
Devant eux, le gouvernement a fait des courbettes, et sous leurs pieds il a déroulé humblement le tapis rouge de la République. Il prend les citoyens pour des imbéciles.
Pour cette raison, le mutisme aveugle des prétendus défenseurs des Droits de l’Homme s’est imposé. Personne n’a osé, au cours de cette manifestation, protester contre le régime islamiste saoudien qui avait fouetté, deux jours plus tôt (le 9 janvier 2015), un vrai défenseur des Droits de l’Homme, Raif Badawi, Saoudien condamné à mille coups de fouet dans le pays des « Deux Lieux Saints », berceau du prétendu « islam de paix et de tolérance » que la classe politique au pouvoir en France nous vante avec impudeur. Une escroquerie intellectuelle inédite.
Quant aux autres assassinats commis par milliers par les islamistes de l’État islamique (Daech) ou d’Al-Qaïda au Nigéria, au Kenya, en Libye, en Tunisie, en Irak, en Syrie ou en Égypte, ils ont été également occultés lors de cette manifestation parisienne, tant par les dignitaires français que par leurs vénérables hôtes étrangers.
« Face à toutes ces horreurs, avoue Lina Murr Nehmé, il fallait que j’écrive un livre pour montrer que le terroriste n’est qu’un exécutant et que certains régimes ont payé des milliards de dollars pour laver son cerveau et ceux de bien d’autres en Occident. Il fallait que je traduise les textes dans lesquels ces mêmes régimes se vantent d’avoir financé en Occident l’enseignement du salafisme (qui ordonne de tuer « l’insulteur de Mahomet »). Car cet enseignement a causé les émeutes de l’affaire Rushdie et de l’affaire des caricatures de Mahomet, la vocation de Ben Laden, l’institution d’Al-Qaïda et de Daech, et les attentats et autres crimes qui sont commis tous les jours au nom de l’Islam… »
Pour illustrer ses propos, Lina Murr Nehmé publie en fac-similé des textes islamistes incroyables qui circulent pourtant en Occident. Elle met en exergue des textes tirés de livres publiés à Paris même, et dans lesquels « on appelle à amputer la main du voleur, à pratiquer l’esclavagisme, à coucher avec les captives de guerre même si elles ont moins de dix ans, à considérer l’esclave comme un animal, à fouetter le buveur de vin, à tuer le musulman qui ne fait pas ses prières ou qui quitte l’Islam, et, bien sûr, à tuer l’insulteur de Mahomet. » Elle prouve que Tariq Ramadan ainsi que son frère Hani n’enseignent rien de différent.
Au sujet de Tariq Ramadan, voir le chapitre 15 de Fatwas et Caricatures. Au sujet de Hani Ramadan, voir l’article suivant :
Pour arrêter ce genre de terrorisme aveugle, ravageur et prédateur, Lina Murr Nehmé affirme qu’il faut frapper à la source, « en appliquant la loi qui, en France, considère l’incitation au racisme, ou au sexisme, ou à l’esclavagisme, ou au meurtre, ou à la mutilation, comme un délit passible de prison, ou au moins d’amendes. Tant qu’on ne fera pas cela, on pourra tuer ou mettre en prison des terroristes, cela ne changera rien, il y en aura d’autres. »
Or, malgré les attentats contre Charlie Hebdo et de l’hypermarché cacher, malgré la décapitation du français Hervé Gourdel en Algérie, du patron Hervé Cornara à Saint-Quentin-Fallavier en Isère, du meurtre d’Aurélie Châtelain à Villejuif et le dernier attentat dans le train Thalys, la littérature qui a causé ces attentats et dont se nourrissent les terroristes islamistes, circule toujours librement dans les banlieues de France. Elle se propage même plus qu’avant, grâce à la publicité que ces attentats ont faite au crime djihadiste. Car les prédicateurs salafistes n’ont pas changé le contenu de leurs prêches dans les mosquées où ils appellent les jeunes au djihad et les poussent à aller tuer en se faisant tuer en Syrie, ou même en France.
Donc, le cycle meurtrier ne peut que continuer et ne s’arrêtera pas. Et le gouvernement français multiplie les promesses de construire davantage de mosquées (deux mille promises par Bernard Cazeneuve au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo), sans se demander qui enseignera dans ces mosquées, et quel islam de référence vont-ils prêcher, est-ce celui d’Averroès ou des fondamentalistes. Ainsi les politiciens préparent-ils, par leur aveuglement, par naïveté ou par complaisance, les citoyens français à subir ces crimes ainsi que « La culture désastreuse de la mosquée » :
Nous ne pouvons que saluer le courage inflexible, la droiture exemplaire et l’intime conviction de l’auteur de Fatwas et Caricatures. Lina Murr Nehmé reprend à son compte ces mots de Charles Péguy : « Si la vérité blesse une organisation, taira-t-on la vérité ? Si le mensonge favorise une organisation, dira-t-on le mensonge ? Vraiment à la vérité blessante on fera l’honneur de ne pas la traiter plus mal que le mensonge blessant ? Mais, taire la vérité, n’est-ce pas déjà mentir ? Qui ne gueule pas la vérité, quand il sait la vérité, se fait le complice des menteurs et des faussaires ! »
Lina Murr Nehmé « gueule la vérité » dans Fatwas et Caricatures. Elle dédie ce livre à toutes les victimes des agissements qu’il dénonce, ainsi qu’à tous ceux qui les ont combattus et les combattent encore.
Elle le dédie également à tous ceux qui souffrent, et les invite à se rappeler« que les ténèbres les plus noires sont celles qui précèdent l’aube », une devise qu’elle se répète tous les jours à elle-même pour avoir le courage de continuer.
J’ose espérer que ce message d’espérance éveillera les consciences au regard du désastre de la diffusion d’un islamisme prédateur. De par sa nature primitive, cet islamisme menace l’humanité tout entière.
Un livre passionnant à lire, à relire.
À conseiller à tous ceux qui cherchent sérieusement à connaître la vérité de l’islamisme, les desseins de ses financiers, de ses mentors et pseudo-savants, autant que la barbarie de son enseignement.
Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Malek Sibali