mercredi 3 juin 2015

De l'Islam à l'Islamisme - AgoraVox le média citoyen

De l'Islam à l'Islamisme - AgoraVox le média citoyen

De l'Islam à l'Islamisme

La distinction entre l'islam et l'islamisme est le droit de le penser ou de l'exprimer. Autrement dit, l'islam ne peut être dissocié de l'islamisme, car sans l'islamisme, qui est la doctrine de l'islam, ce dernier ne se serait jamais répandu. Accepter l'islam, c'est accepter l'islamisme, c'est accepter la charia.

L'islam s'avère historiquement un ordre beaucoup plus politique que religieux « al-islam-w'l dawla », l'islam n'est pas séparé de l'état. L'application des dispositions politiques de cette religion a historiquement conduit à des états islamiques. De même l'on témoigne aujourd'hui en Iran et en d'autres pays islamisés. Cet islam est par sa nature politisée en rassemblant toutes ses potentialités pour la mainmise du pouvoir politique.

Ainsi l'islam se permet, pour la prise du pouvoir politique, n'importe quelle méthode possible, soit par les voies électorales ou bien la guerre sainte (jihad). Mais une fois au pouvoir, les autorités islamiques exerceront le pouvoir sans un terme déterminé et sans élections démocratiques. Pour réaliser ses buts, il projette un concept d'état qui, non seulement s'incarne du Califat du Moyen Âge, mais en outre est concocté avec toutes les exercices des régimes totalitaires contemporains, qu'ils soient fascistes ou stalinistes. Alors, dans ce sens, l'islam ressemble à un ordre social totalitaire qui inévitablement bafoue et dévaste toutes les valeurs démocratiques et humanitaires reconnues par les valeurs universelles.

L'ordre totalitaire de l'islam est présenté par l'application forcée des droits islamiques, la charia. On peut comprendre que le principe y est la soumission, c.à.d. se soumettre à la volonté de Dieu et ses représentants sur Terre. Alors, il est logique qu'une telle religion ait besoin soit d'un appareil d'état, pour exercer ses règles, soit d'une organisation de terreur pour exercer la Guerre Sainte. L'état islamique (pas semi-islamique) se présente comme un royaume divin de la société musulmane dans laquelle chaque membre est une créature humble et soumise à la volonté de l'état. Les Mollahs et leurs institutions étatiques redressent le mythe de leur suprématie à l'aide de deux principes tirés de l'islam chiite : 

  1. Les Mollahs à turban noir sont au sommet de la hiérarchie spirituelle parce qu'ils se prennent pour les "Sayyeds" (descendants du Prophète) 

  2. Puis en deuxième position sont situés les Cheiks, les Mollahs au turban blanc

Avec cette hiérarchie, les Mollahs exercent un pouvoir intuitionniste en Iran. Au nom de l'islam tout le pouvoir « sacré » est exercé par eux. La participation de tous les musulmans à cette « mission divine » et leur constante fidélité sont obligatoires. Cette hiérarchie a ses origines non dans la puissance de ces Mollahs, mais dans le principe de la soumission. Les Mollahs alors font de sorte que le peuple soit l'éternel repenti.

La distinction entre l'islam et l'islamisme est le droit de le penser ou de l'exprimer. Autrement dit, l'islam ne peut être dissocié de l'islamisme, car sans l'islamisme, qui est la doctrine de l'islam, ce dernier ne se serait jamais répandu. Accepter l'islam, c'est accepter l'islamisme, c'est accepter la charia.

Sans la conviction forcée et la peine de mort pour apostasie, l'islam n'existerait pas aujourd'hui. Al Qaradawi, le religieux de la confrérie des FM, la plus haute autorité sunnite, affirme que « sans la loi sur l'apostasie, l'islam aurait pris fin dès la mort de Mahomet, et c'est cette loi qui a permis à l'islam de se perpétuer jusqu'à nos jours. » Il se réfère à des écrits islamiques confirmant que les apostats doivent être tués. Autrement dit, l'islam ne survit que par la terreur, la violence et l'intolérance. Si l'islam ne s'était pas répandu par l'épée, il n'y aurait pas eu l'islam d'aujourd'hui.

Si les peuples envahis par les armées arabo-musulmanes avaient eu un autre choix que celui imposé par la force et la violence, l'islam aurait disparu depuis longtemps. Les peuples conquis devaient choisir entre se convertir, se soumettre et vivre comme des sous-hommes ou mourir décapités, crucifiés ou pendus, après avoir subi, pour certains, d'atroces tortures, viol et esclavage.

Mais, c'est l'islam et il est tout sauf modéré, tolérant, respectueux des droits de l'homme, de la vie, car il ne sacralise pas cette dernière mais la tue. Quelques versets toujours d'actualité au XXIe siècle et scrupuleusement respectés par les adeptes de l'islam, les islamistes, quand ils sont majoritaires dans un pays :

  • Coran : 9:5 Tuez ; les mécréants partout où vous les trouverez, capturez-les, poursuivez-les, tendez-leur des embuscades et faites usage de tous les stratagèmes de la guerre. (Génocide des non- musulmans en terre d'islam actuellement en cours et usage sans modération de la taqiya, mensonge permis, en Occident).

  • Coran : 8:39 ; tuez les mécréants jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de dissension et que le monde soit soumis à la religion d'Allah. (But des différents jihads déclarés au monde libre par les organisations islamiques/islamistes : soumettre le monde à Allah, de gré ou de force).

  • Coran : 9 : 123 ; combattez ; les incroyants parmi vous et faites en sorte qu'ils subissent votre cruauté. (Injonction mise en pratique contre les Coptes en Egypte, les Chrétiens au Nigéria, au Soudan, en Somalie, en Indonésie, les Bouddhistes en Thaïlande, etc.)

  • Coran : 8 : 12 ; Je terroriserai les infidèles, brutalisez leurs corps et réduisez-les à l'impuissance parce qu'ils s'opposent à Allah et à son messager. (Horreurs perpétrées de nos jours en terre d'islam au nom d'Allah akbar).

  • Coran : 9 : 29 ; combattez ceux qui ne croient pas en Allah et le dernier jour, ceux qui n'interdisent pas ce qui est défendu par Allah et son messager et qui ne professent pas la religion de la vérité (l'islam) parmi les gens du livre (juifs et chrétiens) jusqu'à ce qu'ils payent la rançon dans l'humiliation.

  • Croire que l'islam peut être dissocié de la barbarie de l'islamisme est un leurre ! Il n'y a qu'un seul islam et le soi-disant islam radical est un pléonasme, car il n'est que l'islam authentique, tel que professé par Mahomet, les Hadiths et le Coran.

Quelques citations affirment ce constat :

 - Là où l'islam passe, la civilisation trépasse, Ibn Khaldoun - l'islam est une loi pour les pourceaux, Ibn Roshd

 - Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant, Mahomet

 - Le paradis est à l'ombre des épées, Mahomet.

L'islam, pratiqué en Occident, du moins pour l'instant, par une grande partie de la communauté musulmane, se réfère aux versets de La Mecque, plus doux, plus tolérants, et apparemment de nombreux musulmans semblent ignorer que ces versets ont été abrogés par ceux de Médine, plus violents, intolérants, belliqueux, suprématistes et cruels, ce qui est le cas des islamistes, fidèles à l'enseignement médinois de Mahomet et appliquant ses lois avec zèle, partout où ils prennent le pouvoir.

L'islam étant intrinsèquement islamiste, alors appliquant la charia ! L'islam est une doctrine interdite d'apologie depuis le procès de Nuremberg : Toute personne faisant l'apologie publique ou privée de cette doctrine appelant au meurtre d'un groupe de personne en raison de leur appartenance avérée ou non à une religion.

La montée de l'islamisme et de la frilosité des politiciens du monde soi-disant civilise, à défendre la laïcité et les droits de l'homme partout, ne résoudra pas le problème. Si l'islam est une doctrine de violence et misogynie alors il faut agir convenablement devant le danger. A savoir, tous les symboles du Nazi sont interdits en Allemagne. Alors pourquoi pas interdire ceux de l'islam de vie publique ? Il s'agit des symboles comme le hijab islamique, charcuterie Halal, les constructions des mosquées et centres islamiques, tous impulsés par les régimes islamiques.

La solution à tous les problèmes crées par l'islam, dans les pays islamisés et, encore, non islamisés, est une politique de la plus appropriée à ce fléau. Il faut une politique inspirée des droits de l'homme, de manière que l'on puisse viser l'islam lui-même, non pas les Musulmans auxquels l'islam fut imposé depuis leurs ancêtres par l'épée de l'Allah (seif-Allah) dans la stratégie expansionniste de l'islam de la guerre sainte (jihad-fi- sabi-Allah). Il faut voir l'origine du jihad, ses effets historiques et le son but, qui est d'ailleurs réclamé par tant d'islamistes. La solution consiste d'abord à ce que les politiciens du monde « civilisé » soient honnêtes tout en admettant le vrai corpus de l'islam.

On ce qui concerne l'Iran et d'autres pays sous le joug des régimes islamiques, les notions de démocratie, de droits de l'homme et d'État de droit sont des valeurs universelles, donc applicables partout. D'innombrables violations des droits de l'homme dans ces pays sont loin d'être universelles. Le monde « civilisé » doit exiger une nouvelle définition pour l'islam. Si cet islam-là crée les régimes islamiques et les organisations terroristes ? Il est le temps que les politicien du monde « civilisé » nous disent si, malgré leurs relations avec les regimes islamiques, l'islam est après tout une religion de paix ou par contre une doctrine de violence, de misogyne, de discriminations et il est catégoriquement incompatible avec toutes les valeurs du monde civilisé ?



Envoyé de mon Ipad 

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