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Date: 14 mars 2016 15:09:21 UTC+2
Hostilité contre les minorités religieuses et conscience internationale
Cité du Vatican, 14 mars 2016 (VIS). Le Secrétaire pour les relations avec les états, est intervenu samedi dernier à la rencontre de formation missionnaire organisé par le Centre pour la coopération missionnaire entre les Eglises du diocèse de Rome. Le thème choisi: Notre Eglise est une Eglise de martyrs". Voici de larges extraits du discours de Mgr.Paul Richard Gallagher, consacré à la prévention du radicalisme et de l'intégrisme par le dialogue, la compréhension des différentes religions et la coopération des états pour mettre fin à la persécution religieuse:
"Depuis plusieurs années, nous assistons avec une grande préoccupation à un e croissance exponentielle des cas d'intolérance, de discrimination, d'extrémisme, de fondamentalisme, et de menaces des libertés individuelles, en particulier en ce qui concerne la liberté de religion et d'expression... L'extrémisme et le fondamentalisme religieux de diverses origines sont souvent à la base de l'hostilité dont souffrent les chrétiens comme des fidèles d'autres minorités religieuses. Cela va de pair avec la multiplication de groupes armés fondamentalistes qui deviennent des organisations terroristes compromettant sérieusement la sécurité internationale. A cela il faut ajouter l'adoption dans certains pays de lois sur le blasphème, prétexte facile pour qui veut agresser les groupes professant un credo différent de la majorité. Les régimes autoritaires ou totalitaires édictent des restrictions sévères à la liberté de religion. En outre, dans certains de ces pays, qui est détenu pour raisons religieuses reçoit un traitement pire que les autres. Nous ne pouvons pas non plus ignorer le fléau du trafic d'armes, ainsi que la production et la vente d'armes par des sujets de droit international, qui rendent possible la poursuite de conflits. Enfin, la déstabilisation continue du proche et moyen Orient a exacerbé la violence contre les minorités religieuses, y compris les chrétiens, les forçant à fuir leurs foyers pour échapper aux horreurs de la guerre et de la persécution. Par conséquent, il est urgent que la coopération internationale agisse pour faire cesser ces atrocités, mais aussi réaffirme pleinement le droit à la liberté de religion et condamne toutes les formes de discrimination et d'intolérance pour motifs religieux, y compris en Occident, où souvent la discrimination se cache derrière de soi-disant valeurs démocratiques... l'hostilité contre les minorités religieuses devrait interpeller la conscience de la communauté internationale et secouer la léthargie de tous ceux qui doivent assurer le respect des droits fondamentaux, y compris la liberté de religion et le droit à la vie".
"La position du Saint-Siège est de toujours chercher le bien de la personne et des peuples, de défendre la paix et assurer le respect de la dignité de toute personne et ses droits fondamentaux... a cette fin, il fait tout son possible pour promouvoir le dialogue entre les états et les autres entités, les invitant à coopérer dans la recherche des conflits grâce à des solutions politiques et diplomatiques, toujours dans le plein respect du droit international. A cela il faut ajouter le principe de la responsabilité de protéger, qui a toujours été l'un des principes de l'activité internationale du Saint-Siège, et a toujours marqué son message au concert des nations. A de nombreuses reprises, le Pape François a dénoncé la honteuse complicité du silence face à la persécution inhumaine et odieuse des chrétiens dans de nombreuses parties du monde... Le Saint-Père a exprimé l'espoir que l'opinion publique soit de plus en plus attentive à la persécution menée contre les chrétiens et les minorités religieuses. Il a appelé la communauté internationale a ne pas rester muette et inerte... A cet égard, le Saint-Siège a toujours soutenu l'importance du respect de la liberté religieuse, qui doit être encouragée et non limitée. En fait, sur la base de cette liberté comme un droit fondamental, un dialogue peut être approfondi, en impliquant les différentes classes sociales et religieuses... La religion fait partie de l'identité d'un pays, par conséquent, l'Etat doit veiller à maintenir et respecter cette identité, en évitant qu'elle soit exploitée à des fins politiques... Pour ce qui est de la dimension religieuse, il est important de lutter contre l'ignorance, confronter les interprétations différentes avec foi authentique" pour empêcher les gens de perpétrer des massacres horribles au nom de Dieu. "En conclusion, il faut noter que, en plus des activités diplomatiques...le Saint-Siège est engagé à tous niveaux dans le dialogue inter-religieux par le biais du Conseil pontifical, dont tâche principale est de promouvoir la compréhension mutuelle, le respect et la collaboration entre les catholiques et les fidèles d'autres traditions religieuses".
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