mardi 14 avril 2015

Egypte: des autodafés pour combattre l'islamisme | i24news - Voir plus loin

Egypte: des autodafés pour combattre l'islamisme | i24news - Voir plus loin
Egypte: des autodafés pour combattre l'islamisme
حرق كتب تحض على العنف (  )

Le ministère de l'Education lance une campagne visant à "nettoyer le système éducatif des livres islamiques"

Le ministère égyptien de l'éducation a récemment lancé une campagne visant à "nettoyer le système éducatif des livres islamiques incitant à la violence" et qui ne font pas partie du programme d'enseignement scolaire.

La présidente du conseil éducatif de la ville de Gizeh, à l'origine de cette campagne, a appelé à brûler les livres qui incitent à la violence dans toutes les écoles de la municipalité.

"Ces livres ne sont pas conformes au programme du ministère de l'Education et ne sont donc pas approuvés par le gouvernement", a déclaré le Dr. Buthaina Abdullah Kishk.

Le ministère de l'Education a également demandé la formation d'un comité chargé de superviser l'examen des livres sur la religion utilisés dans les bibliothèques des écoles.

Un responsable du ministère a déclaré que "ces livres incitaient à la violence et au terrorisme" et appelaient à "l'intolérance religieuse et au racisme".

Le conseil éducatif de Gizeh a déjà brûlé près de 100 livres "interdits" dans une seule école, selon Kishk.

Des photos d'autodafés dans la cour de récréation de l'école privée Fadl el Haditha se sont ainsi retrouvées sur les réseaux sociaux.

Selon Kishk parmi les livres brûlés se trouvaient des écrits du théoricien de l'islam radical, Sayyid Qutb, "parrain intellectuel" des Frères musulmans.

"L'école Fadl el Haditha appartient aux Frères musulmans qui l'utilise à ses propres fins, c'est pourquoi nous brûlons leurs livres", a encore expliqué Kishk.

"C'est un moyen d'obtenir de nos enfants qu'ils aient une vraie éducation", dit-elle avant de déclaré avoir découvert que ces écoles ne "Hissent pas le drapeau égyptien dans la matinée et qu'on n'y enseigne même pas l'hymne nationale".

Beaucoup de militants ont dénoncé la décision du ministère sur les réseaux sociaux. Un d'entre eux a même comparé cette campagne au siège mongole de Bagdad en 1258, ou à l'Inquisition espagnole au Moyen-Age.

Selon un autre: brûler des livres est un signe d'ignorance et de stupidité.





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